Текст и перевод песни Patrick Fiori - Nous ne le savions pas

Nous ne le savions pas

Je te chante un monde presque oublié
Où les grand-mères embrassaient les enfants
Un monde tête à tête et mains nouées
Sans crainte ni gants, y a pas si longtemps
Je chante un monde envolé
Je chante une foule toute emmêlée
Épaule contre épaule et pleine voix
Ces évidences, aujourd'hui des regrets
Mais nous ne le savions pas
Ici murs et pont-levis
Mains dans les mains que nenni
Puis les foules s'éparpillent et nos villes coupent les ponts
Demoiselle, permettez
On pourrait boire un café
Les yeux dans les yeux mais la belle effrayée s'est envolée
Je te chante un monde tout défaitiste
Noces, anniversaires, adieux périlleux
Nos élans, nos étreintes embarrassées
Danse à distance et soirée couvre-feu
Éclats de rire étouffés
Je pleure nos rendez-vous mélangés
Stades et théâtres, arénas, cinémas
Nous avons tous une dernière fois
Mais nous ne le savions pas
Ici murs et pont-levis
Mains dans les mains que nenni
Puis les foules s'éparpillent et nos villes coupent les ponts
Demoiselle permettez
On pourrait boire un café
Les yeux dans les yeux mais la belle s'est envolée
Serpentines et cotillons
Ronde enfantine, c'est non
À vos larmes citoyens
Déformons tous nos bataillons
Bouche à bouche censuré
Corps à corps, excommuniés
Les baisers dans les musées
Nos bonheurs valsent, j'y vais
Je chante un ancien monde que j'aimais
Plein de merveilles qu'on ne voyait plus
Reviendra-t-il un beau jour ou jamais
Nous étions des princes, nous étions rois
Mais nous ne le savions pas

We Didn't Know

I sing you of a world almost forgotten
Where grandmothers kissed children
A world face to face and hands clasped
Without fear or gloves, not so long ago
I sing of a world that has flown away
I sing of a crowd all tangled up
Shoulder to shoulder and in full voice
Those obvious things, today regrets
But we didn't know
Here walls and drawbridges
Hands in hands, you shall see
Then the crowds disperse and our cities cut the bridges
Mademoiselle, allow me
We could have a coffee
Eyes in eyes but the frightened beauty has flown away
I sing you of a defeatist world
Weddings, anniversaries, perilous goodbyes
Our impulses, our embarrassed embraces
Dance at a distance and curfew evening
Bursts of laughter stifled
I weep for our mixed appointments
Stadiums and theaters, arenas, cinemas
We all have a last time
But we didn't know
Here walls and drawbridges
Hands in hands, you shall see
Then the crowds disperse and our cities cut the bridges
Mademoiselle, allow me
We could have a coffee
Eyes in eyes but the frightened beauty has flown away
Streamers and streamers
Children's round, it's no
To your tears, citizens
Let's deform all our battalions
Mouth to mouth censored
Body to body, excommunicated
Kisses in museums
Our happiness waltz, I go there
I sing of an old world that I loved
Full of wonders that we no longer saw
Will it come back one day or never
We were princes, we were kings
But we didn't know