Текст и перевод песни Pepet I Marieta - Són Dos

Són Dos

Són dos que van de verdet
Se fan dir "guàrdia civils" però de civils no tenen res
Corren per tot arreu
En aires de superhome però domés busquen diners

Com no saben què fer
Se dediquen a tocar els ous de la penya del carrer
No ho sé una de dos
O és que ja han nascut imbècils o n′aprenen al quartel

Io'n vaig conèixer dos
Un dia de primavera que volia vore el camp
Me′n vaig anar a un bosquet
A fruir de la natura en un xispi sota'l nas

De sobte en un ansec
Se'm presenten dos picolos en los guants d′anar a matar
Cinquanta paperets
I quan realment passa algo ningú sap a on s′han posat

Putejar per petejar i fer caguera

En uns fums d'autoritat que fan bossar

Oblidant que nostra pàtria és la persona
I no la qu′ells volen imposar

Però a vore que s'han pensat

Esta colla d′amargats

Que mos poden tractar com animals
Ia podeu vindre a munts
Que io aniré collocat

I no feia ni dos dies del malhaurat incident
Que fumant en los collegues van tornar a aparèixer ells
"Xeics que io la porto grossa, haurem fer un pensament!"
I cametes ajudeu-me mo'n vam anar tots corrents

I com ia me coneixien van vindre darrere meu
Io corria com un galgo empastillat davat del patrol
I com qui no vol la cosa vam fer cap a n′un barranc
I'l picolo del volant no va ser a temps de frenar!

Ce Sont Deux

Ce sont deux qui se promènent en vert
Ils se font appeler "gendarmes" mais ils n'ont rien de civil
Ils courent partout
Avec des airs de super-héros, mais ils ne cherchent que de l'argent

Comme ils ne savent pas quoi faire
Ils se consacrent à embêter les passants
Je ne sais pas, c'est l'un ou l'autre
Soit ils sont nés idiots, soit ils apprennent ça au quartier général

J'en ai rencontré deux
Un jour de printemps, j'avais envie de voir la campagne
Je suis allé dans un bosquet
Pour profiter de la nature avec un cigare sous le nez

Soudain, en un éclair
Deux petits mecs se sont présentés, en gants de combat
Cinquante euros d'amende
Et quand quelque chose arrive vraiment, personne ne sait où ils sont allés

Harceler pour harceler et faire chier

Dans une fumée d'autorité qui donne envie de vomir

Oubliant que notre patrie, c'est la personne
Et non celle qu'ils veulent imposer

Mais regarde ce qu'ils se sont imaginés

Ces mecs aigris

Qu'ils peuvent nous traiter comme des animaux
Ils peuvent venir en masse
Je resterai à ma place

Et il ne s'était pas passé deux jours depuis ce malheureux incident
Qu'en fumant avec leurs collègues, ils sont revenus
« Putain, j'ai des problèmes, on doit réfléchir !»
Et des guillemets, aidez-moi, on s'est tous enfuis en courant

Et comme ils me connaissaient, ils sont venus après moi
Je courais comme un lévrier dopé devant le patrol
Et comme qui ne veut rien, on a fait un détour par un ravin
Et le petit du volant n'a pas eu le temps de freiner !