Текст и перевод песни Perrozompopo - Las Hijas del Sol

Las Hijas del Sol

Sabían que hay hombres que ponen la mira,
Y atrapan de un trago la luz de otro ser,
Sabían que hay hombres que rasgan las ropas
Del pecho que un día les dio de beber, ay de beber,
Sabían ustedes que existe un desierto
De puras mujeres de rabia y dolor,
Sabían que hay cientos de cuerpos dormidos
De puras mujeres de Juárez las hijas del sol, las hijas del sol.

Parece que el mundo del hombre es la fuerza,
De todo lo malo de toda miseria,
La sangre me tiene dormidos los ojos,
No se si lo intento o lo vuelvo a intentar,
O lo vuelvo a intentar.

Sabían que el miedo es un arma que corta,
Palabras que intentan decir la verdad,
Y escucho del cielo y desde mis costillas,
Que hay hombres que deben sus males pagar,
Sabían que hay cientos de cuerpos dormidos
De puras mujeres de Juárez de las hijas del sol,
Las hijas del sol,

Parece que el mundo del hombre es la fuerza,
De todo lo malo de toda miseria
Cuantas mujeres desaparecidas hoy,
Cuantas más faltan.

Les Filles du Soleil

Tu sais qu'il y a des hommes qui visent,
Et qui absorbent d'un seul trait la lumière d'un autre être,
Tu sais qu'il y a des hommes qui déchirent les vêtements
Du sein qui un jour leur a donné à boire, ah à boire,
Tu savais qu'il existe un désert
De pures femmes de rage et de douleur,
Tu savais qu'il y a des centaines de corps endormis
De pures femmes de Ciudad Juárez, les filles du soleil, les filles du soleil.

Il semble que le monde de l'homme est la force,
De tout ce qui est mauvais, de toute la misère,
Le sang me tient les yeux endormis,
Je ne sais pas si je l'essaie ou si je le fais à nouveau,
Ou si je le fais à nouveau.

Tu sais que la peur est une arme qui coupe,
Des mots qui essaient de dire la vérité,
Et j'entends du ciel et de mes côtes,
Qu'il y a des hommes qui doivent payer pour leurs maux,
Tu savais qu'il y a des centaines de corps endormis
De pures femmes de Ciudad Juárez, des filles du soleil,
Les filles du soleil,

Il semble que le monde de l'homme est la force,
De tout ce qui est mauvais, de toute la misère
Combien de femmes disparues aujourd'hui,
Combien d'autres manquent.