Текст и перевод песни Pete Seeger - Let Them Wear Their Watches Fine

Let Them Wear Their Watches Fine

I lived in a town way down south
By the name of Buffalo
Worked in the mill with the rest of the trash
As we're often called you know

You factory folks who sing this rhyme
Will surely understand
The reason why I love you so
Is I'm a factory hand

While standing here between my looms
You know I lose no time
To keep my shuttles in a whizz
And write this little rhyme

We rise up early in the morn'
And work all day real hard
To buy our little meat and bread
And sugar, tea and lard

We work from weekend to weekend
And never lose a day
And when that awful payday comes
We draw our little pay

We then go home on payday night
And sit down in a chair
The merchant raps upon the door
He's come to get his share

When all our little debts are paid
And nothing left behind
We turn our pockets wrong-side out
But not a cent can we find

We rise up early in the morn'
And toil from soon to late
We have no time to primp or fix
And dress right up to date

Our children they grow up unlearned
No time to go to school
Almost before they have learned to walk
They have learned to spin or spool

The bossman jerks them round and round
And whistles very keen
I'll tell you what the factory kids
Are really treated mean

The folks in town who dress so fine
And spend their money free
Will hardly look at a factory hand
Who dresses like you and me

As we go walking down the street
All wrapped in lint and strings
They call us fools and factory trash
And other lowdown things

Well let them wear their watches fine
Their rings and pearly strings
When the day of judgement comes
We'll make 'em shed their pretty things

Laisse-les porter leurs montres chics

J'ai vécu dans une ville du sud
Du nom de Buffalo
J'ai travaillé à l'usine avec le reste de la racaille
Comme on nous appelle souvent, tu sais

Vous, les ouvriers d'usine qui chantez cette chanson
Comprendrez sûrement
La raison pour laquelle je t'aime tant
C'est que je suis un ouvrier d'usine

Debout ici entre mes métiers à tisser
Tu sais que je ne perds pas de temps
Pour garder mes navettes en mouvement
Et écrire cette petite chanson

On se lève tôt le matin
Et on travaille toute la journée très dur
Pour acheter notre petite viande et notre pain
Et du sucre, du thé et du saindoux

On travaille du week-end au week-end
Et on ne perd jamais un jour
Et quand ce terrible jour de paie arrive
On touche notre petite paie

On rentre à la maison le soir du jour de paie
Et on s'assoit dans un fauteuil
Le commerçant frappe à la porte
Il est venu chercher sa part

Quand toutes nos petites dettes sont payées
Et qu'il ne reste rien derrière
On retourne nos poches à l'envers
Mais on ne trouve pas un sou

On se lève tôt le matin
Et on travaille du matin au soir
On n'a pas le temps de se faire beau ou de se réparer
Et de s'habiller à la mode

Nos enfants grandissent sans éducation
Pas le temps d'aller à l'école
Presque avant d'avoir appris à marcher
Ils ont appris à filer ou à bobiner

Le patron les fait tourner et tourner
Et siffle très fort
Je te dirai que les enfants de l'usine
Sont vraiment mal traités

Les gens de la ville qui s'habillent si bien
Et qui dépensent leur argent librement
Ne regarderont presque jamais un ouvrier d'usine
Qui s'habille comme toi et moi

Quand on marche dans la rue
Tout enveloppé de charpie et de ficelles
Ils nous appellent des imbéciles et des déchets d'usine
Et d'autres choses dégoûtantes

Eh bien, laisse-les porter leurs montres chics
Leurs bagues et leurs colliers de perles
Quand le jour du jugement viendra
On les fera enlever leurs jolies choses