Une balade en bateau - Philippe Lavil перевод на немецкий

Une balade en bateau

On était partis faire une ballade en bateau
Elle m'a dit tu devrais emporter un chapeau de paille

C'était le trois juillet vers onze heures du matin
L'horizon ressemblait à un dessin de carte postale

John parlait des poissons je regardais au loin sur l'océan
Et le bruit du moteur l'obligeait à crier de temps en temps
Elle était juste auprès de moi décoiffée par le vent

On a trouvé une crique à l'heure du déjeuner
En quittant le bateau elle s'est accrochée à mon bras

J'ai pêché des oursins, la mer m'a fait du bien
John m'a dit en riant: J'ai grillé du requin pour toi

J'ai bu du vin rosé, on entendait crier les goélands
Plus tard on s'est baignés à l'heure où le soleil était brûlant
Elle était juste auprès de moi mouillée par l'océan

On est restés longtemps allongés sur le sable
A regarder le ciel à écouter danser les vagues

En ramassant son sac elle m'a dit sois gentil
Allume une cigarette et restons un peu sur la plage

John et Marie disaient qu'ils avaient pris un coup de soleil dans le dos
Elle m'a tendu les mains pour l'aider à monter sur le bateau
Elle était là tout contre moi sa peau contre ma peau

On était partis faire une ballade en bateau
Elle m'a dit tu devrais emporter un chapeau de paille

Ein Bootsausflug

Wir wollten nur einen Bootsausflug machen
Sie sagte: Du solltest einen Strohhut mitnehmen

Es war der dritte Juli, gegen elf Uhr morgens
Der Horizont glich einer Postkartenzeichnung

John sprach über Fische, ich blickte in die Ferne auf den Ozean
Das Motorengeräusch zwang ihn ab und an zu schreien
Sie stand ganz nah bei mir, vom Wind zerzaust

Wir fanden zur Mittagszeit eine kleine Bucht
Beim Verlassen des Boots klammerte sie sich an meinen Arm

Ich fing Seeigel, das Meer tat mir gut
John sagte lachend: Ich hab Grillhai für dich gemacht

Ich trank Roséwein, man hörte die Möwen schreien
Später badeten wir, als die Sonne sengend heiß brannte
Sie stand ganz nah bei mir, vom Ozean durchnässt

Waren wir lange im Sand liegen geblieben
Schaute dem Himmel zu, lauschte den tanzenden Wellen

Beim Aufheben ihrer Tasche sagt sie: Sei doch lieb
Zünd dir eine Zigarette an und bleiben wir noch etwas hier am Strand

John und Marie sagten, sie hätten einen Sonnenbrand auf dem Rücken
Sie reichte mir die Hände, dass ich ihr ins Boot helfe
Sie war da, ganz dicht an mir, Haut an Haut

Wir wollten nur einen Bootsausflug machen
Sie sagte: Du solltest einen Strohhut mitnehmen