Текст и перевод песни Pierre Perret - Janine

Janine

Paroles et musique: Pierre Perret
De l établi ou je turbine
J′aperçois la fille du patron
Qui traverse la cour de l'usine
Le ciel joue de l′accordéon
Et mon ami Juan le lunaire
Qu'on appelle Jeannot l'espingo
Me dit c′est une belle héritière
Tu devrais lui faire danser le tango
Tu vois Jeanine tout va bien
Je te réécrirai demain
Son bled à Juan c′est l'Argentine
Il trouve qu′il y pleut moins qu'ici
Il mange du piment des sardines
Et il préfère le pain rassis
Il prétend que le vent des îles
Mêlé aux parfums des marées
Donne un goût aux lèvres des filles
Qu′à nul autre on peut comparer
De Santa Cruz à Maldonado
Y paraît que c'est beau à chialer
Et la vallée du Colorado
Est remplie de belles à marier
On dit que les femmes adultères
Sont celles qui font les plus beaux fils
Et chaque fois qu′un homme crache par terre
Qu'il y pousse un pied de maïs
Dans tous les bistros de Corrientes
On boit du rhum et du pisco
Y a le dimanche des filles à la messe
Qu'on peut avoir pour dix pesos
Ici le chef me donne ma chance
Il parle de me faire augmenter
Et si j′ai toujours ta confiance
Je pourrai venir t′épouser
Demain je dormirai pépère
C'est la fête des trépassés
Parce qu′ils sont allés à la guerre
Et que leur pays a gagné
Mon atelier sent le salpêtre
Mais je ne suis pas maltraité
Écris-moi au moins une lettre
La sirène vient de sonner

Janine

Lyrics and music: Pierre Perret
From the workbench where I toil
I glimpse the boss's daughter
Who crosses the factory yard
The sky plays the accordion
And my friend Juan the dreamer
Whom we call Jeannot the spinet
Tells me she's a beautiful heiress
You should make her dance the tango
You see Jeanine, all is well
I'll write to you again tomorrow
Juan's country is Argentina
He finds it rains less there than here
He eats spicy sardines
And he prefers stale bread
He claims that the wind from the islands
Mixed with the scents of the tides
Gives a taste to the lips of the girls
That cannot be compared to any other
From Santa Cruz to Maldonado
They say it's heartbreakingly beautiful
And the valley of Colorado
Is full of beautiful women to marry
They say that adulterous women
Are the ones who make the most beautiful sons
And every time a man spits on the ground
A stalk of corn grows there
In all the bistros of Corrientes
They drink rum and pisco
On Sundays there are girls at mass
That you can have for ten pesos
Here the boss gives me a chance
He talks about giving me a raise
And if I still have your trust
I will be able to come and marry you
Tomorrow I will sleep sound
It's the feast of the dead
Because they went to war
And their country won
My workshop smells of saltpeter
But I am not mistreated
Write me at least one letter
The siren has just sounded