Текст и перевод песни Pierre Perret - L'oiseau dans l'allée

L'oiseau dans l'allée

Je lui dis mon petit grain de poivre, je t'enlève
Tu peux brancher les rhéostats dans tes yeux verts
Tu me rappelles Agnès, Irène et Geneviève
Ton âme est innocente et tes baisers pervers
Laisse traîner tes cils sur le beau blond qui passe
Je ne te jouerai point la scène d'Othello
Sais-tu qu'après l'amour tous nos baisers s'effacent?
Le bonheur absolu n'a cours que chez les sots

Il m'est indifférent
Que l'oiseau dans l'allée
Aille d'un arbre à l'autre
Il peut bien s'envoler

Elle me dit "ça va pas durer jusqu'aux cerises"
Elle dit "un grand amour siérait mieux à mon teint"
Elle dit "j'attends d'un homme mais, quand il m'aura prise"
"Qu'il me couve des yeux comme un riche butin"
L'amour n'est pas toujours là ma petite grive
L'amour promet souvent c'est un bon député
Mais sache qu'il est fait de sang et de salive
C'est parfois un délice de s'en contenter

Il m'est indifférent
Que l'oiseau dans l'allée
Aille d'un arbre à l'autre
Il peut bien s'envoler

Ne laissons point le temps entamer ses outrages
Allons voir si la rose a l'éclat de tes joues
Papa Ronsard qui était pas une cloche à fromage
Disait qu'il faut danser quand la musique joue
Ta lèvre humide est pour moi d'excellent augure
Ton corps, ta gorge ferme je n'en veux pas plus
Sais-tu qu'un arc-en-ciel si beau soit-il qui dure?
Au-delà d'un quart d'heure on n'le regarde plus

Il m'est indifférent
Que l'oiseau dans l'allée
Aille d'un arbre à l'autre
Il peut bien s'envoler

Elle dit "vous me jugez sans doute un peu bégueule"
"Mais, je m'méfie de ceux qui ont choisi d'arpenter"
"Ces jardins où les robes s'ouvrent toutes seules"
"La mienne celui qui m'aime pourra seul me l'ôter"
Et c'est ainsi messieurs qu'je m'suis fait faire aux pattes
Le vent qui bat sa porte est fait de mes soupirs
Elle ne m'fit malgré qu'j'en eus gros sur la patate
Les honneurs de son corps qu'en sortant d'la mairie

La, la, la-la, la-la, la, la, la-la, la-la
La, la, la-la, la-la la, la-la la, la, la-la
La, la, la-la, la-la, la, la, la-la, la-la
La, la, la-la, la-la la, la la la-la, la-la

The Bird in the Alleyway

I tell her, my little firecracker, I'm taking you away
You can turn on the rheostats in your green eyes
You remind me of Agnes, Irene, and Genevieve
Your soul is innocent, and your kisses, perverse
Let your eyelashes brush against the handsome blond passing by
I won't play the Othello scene for you
Do you know that after love, all our kisses fade?
Absolute happiness only exists among fools

I don't care
If the bird in the alleyway
Goes from one tree to another
It can fly away

She tells me, "it won't last until the cherries"
She says, "a great love would suit my complexion better"
She says, "I'm waiting for a man, but when he has me"
"Let him watch over me like precious loot"
Love isn't always there, my little thrush
Love often makes promises, it's a good politician
But know that it's made of blood and saliva
Sometimes it's a delight to be content with that

I don't care
If the bird in the alleyway
Goes from one tree to another
It can fly away

Let's not let time begin its insults
Let's see if the rose has the radiance of your cheeks
Papa Ronsard, who wasn't a dummy,
Said you have to dance when the music plays
Your moist lip is an excellent omen for me
Your body, your firm throat, I don't want anything more
Do you know that a rainbow, however beautiful and long-lasting?
After a quarter of an hour, no one looks at it anymore

I don't care
If the bird in the alleyway
Goes from one tree to another
It can fly away

She says, "you probably think I'm a bit prudish"
"But I'm wary of those who choose to stroll"
"Through these gardens where dresses open on their own"
"Mine, only the one who loves me will be able to take it off"
And that's how, gentlemen, I got played
The wind beating at her door is made of my sighs
She didn't give me, even though I was really keen,
The honors of her body until after we left city hall

La, la, la-la, la-la, la, la, la-la, la-la
La, la, la-la, la-la la, la-la la, la, la-la
La, la, la-la, la-la, la, la, la-la, la-la
La, la, la-la, la-la la, la la la-la, la-la