Текст и перевод песни Pierre Perret - La Bonne À Tout Faire

La Bonne À Tout Faire

La bonne à tout faire
Pierre Perret
Elle a les seins ronds et lourds
Mais y a rien vraiment rien de trop
Et au type en mal d'amour
Qui fréquente ce bistrot
Elle les offre de bon cœur
Même s'il est complètement fleur
Elle les niche dans ses doigts
Et lui dit "Chéri, sers-toi"
C'est une bonne à tout faire
Et dans son cas, en effet
Selon ce que chacun préfère
C'est précisément ce qu'elle fait
Mais la grâce qu'elle a, ça le fait
Elle illumine le décor
Cent mille fois mieux que la femme du préfet
Dans ses calebards de chez Dior
Quand elle monte dans la chambre
Sauter dans les bras d'un mec
Ses gros seins embaument l'ambre
Et son bijou le varech
Et quant au petit bâtard
Qui pousse loin de sa mère
Sa pension c'est tous ses pères
Qui payent chacun leur part
Maintenant qu'elle a cinquante ans
Elle s'est acheté un café
Et pour les clients gourmands
Qui réclament leur tétée
Y a une autre bonne à tout faire
Dans la piaule qu'est au premier
Quant à elle, depuis qu'elle est tenancière,
Elle se fait les ongles des pieds
Cette nouvelle bonne à tout faire
Donnera des leçons à son tour
Tout comme le fit sa taulière
Qui a si bien gavé d'amour
Les juges, les flics, les prélats
Qui traquaient les plaisirs charnels
Elles ont ouvert leurs cuisses à
Ceux qui ont fermé les bordels
Pour les services remarquables
Rendus à la Mère Patrie
Des ministres inconsolables
À qui elles faisaient des prix
Dirent que trente ans de cajoles
D'amours garanties pur beurre
{X2:}
Leur valaient bien le mérite agricole
En plus de la légion d'honneur

The Good-for-Everything

The maid
Pierre Perret
Her breasts are round and full,
But no, there is really nothing to it.
And to the guy starved for love
Who hangs out in this bistro
She offers them up willingly,
Even if he is completely wasted.
She nests them in her fingers
And says to him, "Baby, help yourself."
She is good for anything,
And in her case, indeed,
Depending on what each one prefers,
That's precisely what she does.
But the grace she has — that's what does it;
She lights up the scenery
Hundred thousand times better than the Prefect's wife
In her Dior gourds.
When she goes up to the bedroom
To leap into the arms of a dude
Her big breasts smell of amber
And her jewel the seaweed.
And what about the little bastard
Who pushes away from his mother,
His pension is all his fathers
Who each pay their part.
Now that she is 50
She has bought herself a café;
And for the greedy clients
Who want to suck,
There's another maid
In the hovel on the first floor.
As for her, since she has become the manageress
She does her toenails.
This new maid
Will teach lessons in her turn
Just as her boss did,
Who filled up with so much love
The judges, the cops, the prelates
Who hunted down pleasures of the flesh.
They opened their legs to
Those who shut down the whorehouses.
For the remarkable services rendered
To Mother Country,
The inconsolable ministers
To whom they gave discounts
Said that 30 years of cajoling
For love guaranteed pure butter
{X2:}
Were well worth the Farm Merit
Plus the Legion of Honor.