Текст и перевод песни Pierre Perret - Marcel

Marcel

Ce type-là ce type-là ni son mari ni moi
On le connaissait pas
Il est venu il est venu un matin de printemps
Exhiber son col blanc
Il nous parla de l'Atlantique
Et du sauvage pacifique
Bien avant d'aborder Singapour
Elle était déjà pour
Il a dit c'est de poudre pilée de serpent
Que je brosse mes dents
Le plus fin c'est sans doute la peau de zébu dont
Sont faits mes escarpins
Nous qu'on marche à côté de nos grolles
On a l'air plutôt tartignolles
Nous comme dentifrice on se décrasse
Les crochets à l'ajax
Elle lui disait Marcel
Il s'appelait Marcel
Fais-moi l'africain
Il lui faisait L'africain
Elle lui disait Marcel
J'en ai marre de Paname
Fais-moi le tam-tam
Il lui faisait le tam-tam
Au Cap gris-nez il jouait du corps au fond des bois
Avec les vahinés
A Shanghai il avait échangé des chinois
Contre des porte-clés
Il avait mis des tigres en cage
Il avait bouffé des sauvages
Aux vieux il leur suçait les yeux
Y paraît que c'est fameux
A ce type-là on y a dit on est pas des paumés
On est de gennevilliers
Mon petit gars j'y ai dit moi seul personnellement
Je connais même Orléans
Mais il avait vu l'Afrique noire
Les plus grands trafiquants d'ivoire
Tous les pays du Benelux
Y connaissait Guy Lux
Elle lui disait Marcel
Fais encore la mousson
Bon passez-moi le sel
Il lui faisait la mousson
Elle lui disait Marcel
Bois un verre de vin frais
Dis-moi l'île aux pucelles
Est-ce que ça peut-être vrai?
Un matin un matin Ils se sont embarqués
Vers des contrées fleuries
Elle a dit elle a dit je quitte les îles Mollusques
Pour le paradis
Le vent du large bon apôtre
Les a poussés l'un contre l'autre
La mer était trop petite pour
Contenir leur amour
Un fol amour se consume au bout quelque temps
Comme un feu de Saint-Jean
Le Marcel lui a dit retourne à tes deux guignols
Bons baisers et bon vent
Du bateau elle ne vit que la Corse
En lavant les verres par force
Sans adieu elle quitta Cupidon dans la soute à charbon
Au retour elle dit Marcel
C'est un fiéffé salaud
Faites-moi le métro
On lui a fait le métro
Son mari a fait le zouave
Et moi le pont de l'Alma
Et pleurant de joie
Elle retomba dans nos bras

Marcel

That guy, that guy, neither your husband nor I
We didn't know him at all
He came, he came one spring morning
Showing off his white collar
He told us about the Atlantic
And the wild Pacific
Long before we reached Singapore
She was already in favor
He said, "It's with crushed snake powder"
That I brush my teeth
The finest is undoubtedly the zebu skin from which
My pumps are made"
Us, who walk next to our boots,
We look rather shabby
As for toothpaste, we clean ourselves
The hooks with Ajax
She called him Marcel
His name was Marcel
Do the African for me
He did the African for her
She told him, Marcel
I'm tired of Paname
Do the tam-tam for me
He did the tam-tam for her
At Cap Gris-Nez he played body deep in the woods
With the vahines
In Shanghai he had exchanged Chinese people
For keychains
He had caged tigers
He had eaten savages
He sucked the eyes of the old
Apparently it's delicious
To this guy we said, "We're not bums"
We're from Gennevilliers
My little guy, I told him, "I myself personally
Even know Orleans"
But he had seen black Africa
The biggest ivory traffickers
All the Benelux countries
He knew Guy Lux
She told him, Marcel
Do the monsoon again
Well, pass me the salt
He did the monsoon for her
She told him, Marcel
Drink a glass of cool wine
Tell me about the island of maidens
Could it be true?
One morning, one morning, they embarked
Towards flowery lands
She said, she said, "I'm leaving the Mollusc Islands"
For paradise
The offshore wind, good apostle
Pushed them against each other
The sea was too small for
Contain their love
A crazy love consumes itself after a while
Like a Saint-Jean fire
Marcel told her, "Go back to your two fools"
Kisses and good wind
From the boat she only saw Corsica
By washing the glasses by force
Without farewell, she left Cupid in the coal hold
On her return she said, "Marcel"
He's a damn bastard
Do the metro for me
We did the metro for her
Her husband played the zouave
And I, the Alma bridge
And crying with joy
She fell back into our arms