Текст и перевод песни Pietra Montecorvino - Esagerata

Esagerata

Napoli, che vedo sparire dietro me
Mentre la nave se ne va
Napoli che rimane là
Dove non c'è spazio per la normalità
Dove la storia è come noi
Esagerata più che mai

Esagerata come le grida della vicina di fronte casa
Come il casino dei suoi quartieri
Come il Vesuvio del suo panorama

Esagerata come una nota
Che non può essere mai stonata
Come una musica che suona sempre esagerata

E sona sempe
E sona, Napoli sona

Napoli che non ci vuol niente a parlarne male
Basta uno slogan, basta un coro
E l'ignoranza per ignorare

Napoli che è una città che non si sa mai
Incomprensibile, esagerata
Anche per me che somiglio a lei

Esagerata con i suoi eroi
I disoccupati organizzati
Come le voci dei suoi cortei
Come le luci dei suoi teatri

Esagerata come la luna
Che non può essere mai conquistata
Come una musica che suona sempre esagerata

E sona, so'
E sona, Napoli sona
E sona sempe
E sona, Napoli sona

Esagerata come una voce
Che non può essere dimenticata
Come il racconto di una canzone
Per ogni vicolo, per ogni strada

Come la luce di una commedia
Che dice "Ha da passà 'a nuttata"
Come una musica che suona sempre esagerata

E sona sempe
E sona, Napoli sona
E sona sempe
E sona, Napoli sona

Exagérée

Naples, que je vois disparaître derrière moi
Alors que le navire s'en va
Naples qui reste là
Où il n'y a pas de place pour la normalité
Où l'histoire est comme nous
Exagérée plus que jamais

Exagérée comme les cris de la voisine d'en face
Comme le chaos de ses quartiers
Comme le Vésuve de son panorama

Exagérée comme une note
Qui ne peut jamais être fausse
Comme une musique qui sonne toujours exagérée

Et elle joue toujours
Et elle joue, Naples joue

Naples, on n'a pas besoin de parler d'elle en mal
Il suffit d'un slogan, d'un refrain
Et de l'ignorance pour ignorer

Naples, c'est une ville qu'on ne comprend jamais
Incompréhensible, exagérée
Même pour moi qui lui ressemble

Exagérée avec ses héros
Les chômeurs organisés
Comme les voix de ses cortèges
Comme les lumières de ses théâtres

Exagérée comme la lune
Qui ne peut jamais être conquise
Comme une musique qui sonne toujours exagérée

Et elle joue, oh
Et elle joue, Naples joue
Et elle joue toujours
Et elle joue, Naples joue

Exagérée comme une voix
Qui ne peut pas être oubliée
Comme le récit d'une chanson
Pour chaque ruelle, pour chaque rue

Comme la lumière d'une comédie
Qui dit "La nuit doit passer"
Comme une musique qui sonne toujours exagérée

Et elle joue toujours
Et elle joue, Naples joue
Et elle joue toujours
Et elle joue, Naples joue