Текст и перевод песни Piezas feat. Jayder - Huir o Morir

Huir o Morir

Fuimos a la guerra y bajé del avión bailando
Lo mejor de sobrevivir fue verles morir mirando
Desde ahí el provenir pasa de largo
Y pa' sentir algo por mi hay que saber hacerse daño

¡Cúralo! Si el dolor cobra voz es como un hincha
En misa celebrado un gol
Ni rompiendo la pared a puñetazos le haces ver el sol
A su lado al Guernica de Picasso le sobra color

No sé si creció el niño de mi interior
O si un okupa octogenario trata de suplir su rol
Quedamos para discutir, llegué tarde y se alegró
Puestos a hacer lo contrario, en vez de sonreír, lloró

Es demasiada información en poco espacio (no?)
No pongo un plato vacío pa'l desperdicio
Cuando mis palabras le dan la espalda a mis labios es por algo
Y yo me mancho hasta jugando limpio

Pese a que recule y cargue con la mala imagen que se me atribuye
No me verás mentir para salir impune
Sé que nací para morir siendo un don nadie
Y no me pienso ir sin demostrarles que no pude

"Depende", la palabra favorita del cobarde
Que declara culpable a su mala suerte
Si la autodestrucción como forma de conocerse a fondo tiene un pero
Es el que hay entre "duele" y "aprende"

Yo soy el fuego y la salida de emergencia
El cadáver de los actos que te hablaron mal de mí
Soy el silencio y el momento de mayor audiencia
Soy las palabras que no supiste decir, y éstas van por ti

Por no dejarme tomar decisiones
Y tratar de hacerme lamentar las consecuencias
A punta de navaja no me sacas conclusiones
Tenías dos opciones: huir o morir

A veces te miento y me creo, me busco y me pierdo
Me quiero tanto que no me respeto
Y es cuando sus piernas me abrazan el cuello
Que ya no me importa el spoiler que hace el roto de otros vaqueros

Habituado a la minucia que hago yo en la industria
Delegando alta cocina en manos sucias
Si por más que pongo el alma en lo que escribo
Jamás podré poner un cerebro en la cabeza de quien lo escucha

Bendita sea mi cruz, buscando luz en un pozo
Mi estatus es como "pff" de: Pobre, feo y famoso
Debido a eso sé quién quiso que creyese cosas que no son
Y aquí no hay flash que me cierre los ojos

A base de fallar le puse barandilla al vértigo
¿Aún quieres follar conmigo?
Pienso en la división de dos cifras que me jodió aquel psicotécnico
Y esa es la mejor definición que vi del éxito

Guardo restos del barrio en la retina (sí)
Son como el pis de perro que marca la esquina
La que me dio la vida puede estar tranquila
Que ya no doy cabida a que el resto decida

Ni con el ego a ras de suelo, ruego
Me hago un ovillo abrazando mi pena y ruedo
Y cuando quieran ver la cara cruel del cielo
Haré llover aviones de papel sobre la Zona Cero

Yo soy el fuego y la salida de emergencia
El cadáver de los actos que te hablaron mal de mí
Soy el silencio y el momento de mayor audiencia
Soy las palabras que no supiste decir, y estas van por ti
Por no dejarme tomar decisiones
Y tratar de hacerme lamentar las consecuencias
A punta de navaja no me sacas conclusiones
Tenías dos opciones: huir o morir

Fuir ou mourir

On est partis à la guerre et j'ai dansé en descendant de l'avion
Le meilleur dans le fait de survivre, ça a été de les voir mourir en me regardant
Depuis, l'avenir me passe au-dessus
Et pour ressentir quelque chose pour moi, il faut savoir se faire mal

Soigne-le ! Si la douleur s'exprime, c'est comme un supporter
À la messe qui célèbre un but
Même en brisant le mur à coups de poing, tu ne lui feras pas voir le soleil
À côté de lui, le Guernica de Picasso a trop de couleurs

Je ne sais pas si l'enfant en moi a grandi
Ou si un squatteur octogénaire essaie de prendre sa place
On devait se disputer, je suis arrivé en retard et il s'est réjoui
À force de faire l'inverse, au lieu de sourire, il a pleuré

C'est trop d'informations dans un espace aussi restreint, non ?
Je ne mets pas une assiette vide pour le gaspillage
Quand mes mots tournent le dos à mes lèvres, c'est pour une raison
Et je me salis même en jouant franc jeu

Même si je recule et que je supporte la mauvaise image qu'on me donne
Tu ne me verras pas mentir pour m'en sortir indemne
Je sais que je suis né pour mourir en étant un don nadie
Et je ne compte pas partir sans leur prouver que je n'ai pas pu

"Ça dépend", le mot préféré du lâche
Qui déclare coupable sa malchance
Si l'autodestruction comme moyen de se connaître à fond a un défaut
C'est celui qu'il y a entre "ça fait mal" et "ça apprend"

Je suis le feu et l'issue de secours
Le cadavre des actes qui t'ont dit du mal de moi
Je suis le silence et le moment de la plus grande audience
Je suis les mots que tu n'as pas su dire, et ceux-là te sont destinés

Pour ne pas m'avoir laissé prendre de décisions
Et avoir essayé de me faire regretter les conséquences
À la pointe du couteau, tu ne me tires aucune conclusion
Tu avais deux options : fuir ou mourir

Parfois je me mens et je me crois, je me cherche et je me perds
Je m'aime tellement que je ne me respecte pas
Et c'est quand tes jambes m'enlacent le cou
Que je me fiche du spoiler que fait la déchirure d'autres jeans

Habitué à la minutie que j'apporte dans l'industrie
Déléguant la haute cuisine à des mains sales
Si malgré toute l'âme que je mets dans ce que j'écris
Je ne pourrai jamais mettre un cerveau dans la tête de celui qui écoute

Bénie soit ma croix, cherchant la lumière dans un puits
Mon statut, c'est comme "pff" de : Pauvre, laid et célèbre
Grâce à ça, je sais qui a voulu me faire croire des choses qui ne sont pas vraies
Et ici, il n'y a pas de flash qui me ferme les yeux

À force de tomber, j'ai mis une rambarde au vertige
Tu veux toujours coucher avec moi ?
Je pense à la division à deux chiffres qui m'a bousillé ce test psychotechnique
Et c'est la meilleure définition du succès que j'ai vue

Je garde des traces du quartier sur ma rétine, oui
C'est comme la pisse de chien qui marque le coin de la rue
Celle qui m'a donné la vie peut être tranquille
Je ne laisse plus le reste décider

Même avec l'ego au ras du sol, je n'implore pas
Je me mets en boule en serrant ma peine et je roule
Et quand ils voudront voir le visage cruel du ciel
Je ferai pleuvoir des avions en papier sur la Zone Zéro

Je suis le feu et l'issue de secours
Le cadavre des actes qui t'ont dit du mal de moi
Je suis le silence et le moment de la plus grande audience
Je suis les mots que tu n'as pas su dire, et ceux-là te sont destinés
Pour ne pas m'avoir laissé prendre de décisions
Et avoir essayé de me faire regretter les conséquences
À la pointe du couteau, tu ne me tires aucune conclusion
Tu avais deux options : fuir ou mourir