Текст и перевод песни Proof - Baldio

Baldio

No sé si era la carnada o el pescado o el anzuelo,
No sé si eras como el mar o como un pez o como el cielo,
Pero no pude pescarte por que levantaste el vuelo
Y no sé si eras como un ave o como un rato de consuelo.
Te me fuiste en un desvelo,
Mano enredada en tu pelo
Tus ojos sabor y celos, mis ojos ceniza y hielo,
Me prendí otro cigarro de los que siempre me prendó
Y cuando el humo se había ido tú ya no me estabas viendo.
No sé si olvido o aprendo, los recuerdos te los vendo
En discos que escribo triste, pero que cobro contento
La vida es un buen invento pero la verdad no es mío,
Te estaba viendo la boca y se convirtió en el vacío.
El frío ya lo conocía y también la fantasía
Y sabía que se perdía tras dos o tres vueltas del río,
Confió pero no tanto, ya no le temo ni al llanto
Me espanto y luego me encanto por el nuevo desafío
-Hasta el canto... aveces se lo debo al frío
Hasta cuando... voy a silbar en el baldío
Esperando... miro los cerros y sonrió
Todos tan lejos de todos igual que yo de los míos.
Hasta el canto... aveces se lo debo al frío
Hasta cuando... voy a silbar en el baldío
Esperando... miro los cerros y sonrió
Te estaba viendo a la boca y se convirtió en el vacío...

Baldio

Je ne sais pas si c’était l’appât, le poisson ou l’hameçon,
Je ne sais pas si tu étais comme la mer, comme un poisson ou comme le ciel,
Mais je n’ai pas pu te pêcher parce que tu t’es envolé
Et je ne sais pas si tu étais comme un oiseau ou comme un moment de réconfort.
Tu t’es échappé dans un sommeil agité,
Ma main enlacée dans tes cheveux
Tes yeux, saveur et jalousie, mes yeux, cendre et glace,
J’ai allumé une autre cigarette de celles qui m’ont toujours enflammé
Et quand la fumée s’est dissipée, tu ne me regardais plus.
Je ne sais pas si j’oublie ou si j’apprends, je te vends les souvenirs
Sur des disques que j’écris tristement, mais que je vends avec joie
La vie est une bonne invention, mais la vérité n’est pas à moi,
Je regardais ta bouche et elle s’est transformée en vide.
Je connaissais déjà le froid et la fantaisie
Et je savais qu’elle se perdait après deux ou trois tours de la rivière,
J’ai eu confiance, mais pas trop, je ne crains plus les larmes
Je me suis effrayé, puis j’ai été enchanté par le nouveau défi
-Même le chant... parfois je le dois au froid
Jusqu’à quand... je vais siffler dans le terrain vague
En attendant... je regarde les collines et je souris
Tous si loin les uns des autres, comme moi de mes proches.
Même le chant... parfois je le dois au froid
Jusqu’à quand... je vais siffler dans le terrain vague
En attendant... je regarde les collines et je souris
Je regardais ta bouche et elle s’est transformée en vide...