Текст и перевод песни Prāta Vētra - Gara diena

Gara diena

Gara, gara diena,
Saulrietā ļaujiet man paliekt vienam.
Dodiet laiku,
Atrast soli nākamam pakāpienam.
Piedz.
Gara,
Gara čuska,
Manā ābelē vienīgo ābolu sargā.
Un neaizver acis
Ne vasarā, ne ziemā bargā.
Manas domas un lūpas,
Tik pie ābola rītos un vakaros tiecas.
Un varbūt pat labi,
Ka nekad līdz tam arī neaizsniedzas.
Gara, gara dzīve,
Gara un grūta kā celsa un būta.
Bet es mācos dienu,
Nodzīvot kā dzīvi vienu.
Piedz.
Gara, gara čuska,
Manā ābelē vienīgo ābolu sargā.
Un neaizver acis,
Ne vasarā, ne ziemā bargā.
Manas domas un lūpas,
Tik pie ābola rītos un vakaros tiecas.
Un varbūt pat labi,
Ka nekad līdz tam arī neaizsniedzas.
Gara, gara dziesma,
Katrai dziesmai reiz pienāk beigas.
Bet man ir šī diena,
Kuru nodzīvot ar prieku bez steigas.
Piedz.
Gara, gara čuska,
Manā ābelē vienīgo ābolu sargā.
Un neaizver acis,
Ne vasarā, ne ziemā bargā.
Manas domas un lūpas,
Tik pie ābola rītos un vakaros tiecas.
Un varbūt pat labi,
Ka nekad līdz tam arī neaizsniedzas.
Gara, gara diena,
Saulrietā ļaujiet man palikt vienam.

Longue journée

Longue, longue journée,
Laisse-moi seul au coucher du soleil.
Donne-moi du temps,
Pour trouver un pas pour la prochaine étape.
Refrain.
Longue,
Longue branche,
Elle protège la seule pomme dans mon pommier.
Et ne ferme pas les yeux
Ni en été, ni en hiver rigoureux.
Mes pensées et mes lèvres,
Vont vers la pomme le matin et le soir.
Et peut-être c'est bien,
Que jamais je n'y parvienne.
Longue, longue vie,
Longue et dure comme le chemin et le bâtiment.
Mais j'apprends chaque jour,
À vivre une vie comme une seule.
Refrain.
Longue, longue branche,
Elle protège la seule pomme dans mon pommier.
Et ne ferme pas les yeux,
Ni en été, ni en hiver rigoureux.
Mes pensées et mes lèvres,
Vont vers la pomme le matin et le soir.
Et peut-être c'est bien,
Que jamais je n'y parvienne.
Longue, longue chanson,
Chaque chanson a sa fin.
Mais j'ai cette journée,
Que je vais vivre avec joie sans hâte.
Refrain.
Longue, longue branche,
Elle protège la seule pomme dans mon pommier.
Et ne ferme pas les yeux,
Ni en été, ni en hiver rigoureux.
Mes pensées et mes lèvres,
Vont vers la pomme le matin et le soir.
Et peut-être c'est bien,
Que jamais je n'y parvienne.
Longue, longue journée,
Laisse-moi seul au coucher du soleil.