Текст и перевод песни Psy 4 de la Rime - Dans les bras de Gabriel

Dans les bras de Gabriel

[Segnor Alonzo]
Parti avant celle qui m'a fait venir
Parti avant celle que j'ai fait venir
C'est Kassim, ma mort m'a privé de l'avenir,
Plus de formules, dans notre circuit les engins n'ont qu'une place,
Vachement étroite hélas.
J'sais pas si vous entendez le texte.
J'simule la verité, j'vexe plus que je fais prendre conscience, barbot.
Tout comme Di Caprio j'ai dit au revoir du paquebot,
Et lève l'encre, j'ai pensé aller, mais pas retour,
Entre les deux extremités y a mes tours, les années, l'amour, la fougue, la
Pauvreté.
Entre ces deux extremités j'avais le temps d'oeuvrer pour mon retour,
J'suis un cancre,
J'ai négligé le coeur pour nourrir que mon ventre,
ça m'pèse lourd, vu que pour toi p'tit je suis un exemple,
écoute l'homme qui appelle les mains sur la tempe.
(Maman, il est ou papa?) Je suis en voyage le trajet est long,
J'sais pas si j'ai pris assez de bagage, mon trajet est long,
Venez pas pleurer sur mon point de départ, non.
Demandez pardon et coupez ce cordon
Qui lie mon, existence à la votre,
Mon ésprit qui vous hante, sommeil de plomb j'suis votre klaxon.
Filtrer mes emotions c'est mon vivant.
Chaque épreuve a son degré d'effort,
Tu pleures M'man, j'te vois, faut pas.

[Soprano]
Il est souvent trop tard
Quand on s'rend compte de ce qu'on a plus,
Et ça j'le sens depuis que Gabriel m'a pris le pouls.
On s'prend des jumelles, alors qu'le bonheur est sous nos yeux.
J'regrette tant le temps que j'ai passé à être loin de vous.
Déjà qu'j'suis de nature solitaire,
J'ai mis dans le ventre de mon temps l'rap comme seul ver solitaire,
Au lieu d'le consacrer a mes freres qui ne cessent de grandir.
J'éspère que tout ce que j'ai bâti puisse embellir leur avenir.
Nan, m'noyez pas d'vos larmes,
Elles n'abreuvent aucune tristesse et ne font repousser aucun arbre.
La vie file à une telle vitesse
Qu'elle nous condamne à être des saules pleureurs.
Restez des chênes juste pour mon âme.
Au moins pour tous ces fans sensationnels,
D'ailleur c'est pour eux que dans l'rap j'étais inculpé de crime passionel,
Mais aussi pour Street Skillz,
Et tous ceux qui ont essayé d'porter les peines d'un être qui n'a rien
D'exceptionnel.
Bercez moi avec la mélodie du rire à Maman, que ce moment
Soit suspendu dans le temps, éternellement.
J'parle à vous Sakina, Jamal, Zak et Naima,
P'pa, M'man,
Je vous aime en m'endormant.

[Don Vincenzo]
J't'en prie prend ma main,
Avec toi une derniere danse,
Demain qui sait ou je serai, donc j'ten prie, prend ma main.
J'y pense, à cette danse, car toi et moi on vient de loin,
C'est flou comme ce mauvais oeil de loin mais qui souvent vient des tiens.
Une valse avec toi, pour avoir un oeil sur le monde,
Sourd et muet comme le regard de la Joconde.
J'ai vu des larmes qui coulent,
Et nottament des balles qui tombent,
J'ai vu des mecs cool, et à la fois le sourire de leur ombre,
Leur âme s'envole, et leurs silouhettes deviennent sombres.
Et j'pense à ce jour ou on va rompre,
Cette fois il me semble que j'suis pris pour cible,
Tout le monde veut sa part, donc l'être humain finit par ne plus etre
Sensible,
Et toi sincère, quand tu m'disais qu'on etait juste des pions,
Affamés devant un bout de pain, et qu'on allait se quitter a la fin.
A la fois j'dois etre digne, comme la foi dans ce Din,
Salaam aux pères et frères dont leur âme se perdent au ce cimetierre,
Aux frères et autres Muslim, que Dieu vous garde
Avant que le retentissement de la fin vous bombarde,
Moi il est temps que j'y aille,
Donc j'vous tire ma révérence,
J'me taille vers l'Au-Delà, et les corbeaux m'présentent leurs condoléances...

In the Arms of Gabriel

[Segnor Alonzo]
Gone before the one who brought me here
Gone before the one I brought here
It's Kassim, my death deprived me of the future,
No more formulas, in our circuit the machines have only one place,
Damn narrow alas.
I don't know if you hear the text.
I simulate the truth, I offend more than I raise awareness, buddy.
Like Di Caprio I said goodbye from the liner,
And raise the anchor, I thought of going, but not returning,
Between the two extremities are my towers, the years, love, passion, the
Poverty.
Between these two extremities I had time to work for my return,
I'm a dunce,
I neglected the heart to feed only my belly,
It weighs heavy on me, since for you little one I am an example,
Listen to the man who calls with his hands on his temples.
(Mom, where is Dad?) I'm on a trip, the journey is long,
I don't know if I took enough luggage, my journey is long,
Don't come crying at my starting point, no.
Ask for forgiveness and cut this cord
That binds my existence to yours,
My spirit that haunts you, leaden sleep, I am your horn.
Filtering my emotions is my living.
Each test has its degree of effort,
You cry Mom, I see you, you shouldn't.

[Soprano]
It is often too late
When we realize what we no longer have,
And I've felt that since Gabriel took my pulse.
We grab binoculars, while happiness is right before our eyes.
I so regret the time I spent being away from you.
Already I'm a loner by nature,
I put rap in the belly of my time as the only tapeworm,
Instead of dedicating it to my brothers who never stop growing.
I hope that everything I have built can embellish their future.
No, don't drown me with your tears,
They don't water any sadness and don't make any tree grow back.
Life goes by at such a speed
That it condemns us to be weeping willows.
Stay oaks just for my soul.
At least for all these sensational fans,
Besides, it's for them that in rap I was charged with crime of passion,
But also for Street Skillz,
And all those who tried to carry the burdens of a being who has nothing
Exceptional.
Rock me with the melody of laughter Mom, may this moment
Be suspended in time, eternally.
I speak to you Sakina, Jamal, Zak and Naima,
Dad, Mom,
I love you as I fall asleep.

[Don Vincenzo]
Please take my hand,
One last dance with you,
Tomorrow who knows where I'll be, so please take my hand.
I think about it, this dance, because you and I come from far away,
It's blurry like that evil eye from afar but often comes from yours.
A waltz with you, to have an eye on the world,
Deaf and mute like the gaze of the Mona Lisa.
I have seen tears flowing,
And especially bullets falling,
I've seen cool guys, and at the same time the smile of their shadow,
Their souls fly away, and their silhouettes become dark.
And I think about the day we're going to break up,
This time it seems like I'm being targeted,
Everyone wants their share, so the human being ends up no longer being
Sensitive,
And you sincere, when you told me we were just pawns,
Starving in front of a piece of bread, and that we were going to leave each other at the end.
At the same time I must be worthy, like faith in this Din,
Salaam to the fathers and brothers whose souls are lost in this cemetery,
To the brothers and other Muslims, may God keep you
Before the sound of the end bombards you,
Me, it's time for me to go,
So I take my leave,
I'm heading towards the Beyond, and the crows offer me their condolences...