Текст и перевод песни Rafet El Roman - Galip

Galip

Anlatsaydım derdimi hafifletip kendimi
Belkinin gücüyle gelip
İnsan olmanın gazabı, aşamaz ki bu azabı
Gelmek istiyor hep galip

Bilseydim yakar mıydım canımı?
Kollardım daima sol yanımı
Harcadım boşu boşuna her anımı
Yarının derdiyle

Kasvetin gölgesi olmuşum
Anladım, bir varmışım bir yokmuşum
Ne fark eder ki azmışım, çokmuşum?
Kaybediyor savaşan kendiyle

Senden kalanlar, içimde yananlar
Aşk bazen büyük bir işkence
Yandı ormanlar, sessiz bak dumanlar
Görseydin uzaktan keşke

Anlatsaydım derdimi hafifletip kendimi
Belkinin gücüyle gelip
İnsan olmanın gazabı, aşamazsın bu azabı
Gelmek istiyor hep galip

Bilseydim yakar mıydım canımı?
Kollardım daima sol yanımı
Harcadım boşu boşuna her anımı
Yarının derdiyle

Kasvetin gölgesi olmuşum
Anladım, bir varmışım bir yokmuşum
Ne fark eder ki azmışım, çokmuşum?
Kaybediyor savaşan kendiyle

Anlatsaydım derdimi hafifletip kendimi
Belkinin gücüyle gelip
İnsan olmanın gazabı, aşamazsın bu azabı
Gelmek istiyor hep galip

Galip

Si je t'avais raconté mon chagrin, pour me soulager un peu
La force du destin s'en serait mêlée, en venant
La colère d'être un homme, ne peut surmonter cette épreuve
Il veut toujours être vainqueur

Si je savais, aurais-je brûlé mon âme ?
J'aurais protégé mon côté gauche
J'ai gaspillé tous mes instants en vain
Avec le soucis de demain

Je suis devenu l'ombre de la tristesse
J'ai compris, j'étais là, et je n'y suis plus
Quelle différence cela fait-il si j'ai déraillé, si j'ai été nombreux ?
Celui qui combat perd contre lui-même

Ce qui reste de toi, ce qui brûle en moi
L'amour est parfois une grande torture
Les forêts ont brûlé, regarde les fumées sans bruit
Si tu pouvais voir de loin, comme je l'aurais aimé

Si je t'avais raconté mon chagrin, pour me soulager un peu
La force du destin s'en serait mêlée, en venant
La colère d'être un homme, ne peut surmonter cette épreuve
Il veut toujours être vainqueur

Si je savais, aurais-je brûlé mon âme ?
J'aurais protégé mon côté gauche
J'ai gaspillé tous mes instants en vain
Avec le soucis de demain

Je suis devenu l'ombre de la tristesse
J'ai compris, j'étais là, et je n'y suis plus
Quelle différence cela fait-il si j'ai déraillé, si j'ai été nombreux ?
Celui qui combat perd contre lui-même

Si je t'avais raconté mon chagrin, pour me soulager un peu
La force du destin s'en serait mêlée, en venant
La colère d'être un homme, ne peut surmonter cette épreuve
Il veut toujours être vainqueur