Текст и перевод песни Ramon Ayala y Sus Bravos Del Norte - Donde Estas?

Donde Estas?

No me hablen de violencia como si no la conociera,
Como si su existencia fuera una experiencia nueva,
Como si fuera una mera situación puntual de ahora
Y no supiera como es que opera en toda la historia.
Vivimos en un modelo más violento
Que cualquier protesta directa, revuelta o manifestación del pueblo,
Podemos verlo, vivirlo y sentirlo,
Violento es el puto sueldo mínimo mezquino e indigno.
La que atenta contra el sistema de la gran empresa,
Contra su propiedad, sus leyes y sus policías,
Y silencia la violencia inmensa de todos los días.
Los constantes allanamientos con armas de guerra
Al pueblo mapuche que sigue resistiendo por su tierra,
Los perturcones, maricones que amenazan que los niños sufren
Cuando hay invaciones en su propia casa.
Violenta es la venta de tus derechos y de hecho,
Es un robo el cobro en educación, salud y techo.
Violento es el apropiamiento empresarial de todos los bosques,
Los mares y el hábitad que van a devastar.
Pero eso no sale en la prensa
Que trensa mensajes con eficiencia pa vencer la resisntecia,
Y es que su estado es la violencia organizada de la clase alta,
Contra la que elabora por casi nada.
Y dónde empieza la violencia?,
Empieza desde que nacemos en estos ghettos de impotencia,
En la carencia de toda oportunidad,
La violencia de verdad es la ciudad de la ocurrencia.
Y dónde empieza la violencia?,
El despertar la conciencia solo gana consecuencia,
Yo tapo mi cara, tu tapas la realidad,
La violencia de verdad es el capital y su esencia.
No hay algo más hipócrita que hablar de la violencia
Si ésta no toca tus puertas, ni en las noches te despierta.
Ven a dormir acá en el ghetto y dime si hay faceta
De esta realidad concreta que yo no comprendo.
Violencia es la indiferencia con la gente
O la manera chata en que el rico trata al indigente.
Son las barreras que inventan para discriminarte,
Son murallas levantadas pa frenar al inmigrante.
Dime quién es responsable de estas atrozidades,
Crímenes contra la humanidad, visiones militares,
Allá Irak, Afganistán o en Libia,
Niños de Palestina se asesinan casi cada día.
Cuando el imperio identifica su enemigo
Los dueños de los medios justifican hasta genocidio,
Y los que bombardean escuelas y fábricas
Después de ver el show humano quieren dar cátedra.
No les compramos cuando nos dan ese argumento,
Que atemorizan a los que están luchando por ser tan violentos,
Si en una pura sesión en el parlamento aniquilan más vidas
Que todos nuestros caseros armamentos.
Pero si poderosamente reclamamos algo,
Nos llaman delincuentes y nos mandan al carajo
(¿violento yo?) violentos tus fucking fajos
Que son sufrimientos y muerte pa la gente de trabajo.Y dónde empieza la violencia?,
Empieza desde que nacemos en estos ghettos de impotencia,
En la carencia de toda oportunidad,
La violencia de verdad es la ciudad de la ocurrencia.
Y dónde empieza la violencia?,
El despertar la conciencia solo gana consecuencia,
Yo tapo mi cara, tu tapas la realidad,
La violencia de verdad es el capital y su esencia.
Cuándo se va a acabar la violencia?
Solo cuando se acabe la desigualdad social,
Cuando termine la pobreza, la mala educación,
La salud como las weas.
Cuando valga la pena buscar pega
En vez de traficar o salvarse robando en las esquinas,
Cuando vivamos en barrios pensados para seres humanos,
Cuando el transporte público no nos trate como ganado.
Cuando ya no haya que andar cuidándose en las calles,
Cuando nuestros niños coman bien y crezcan sanos,
Ahí va a terminar la violencia.
Te lo juro mi hermano, mi hermana
Y hasta entonces solo habrá guerra.

Où es-tu?

Ne me parle pas de violence comme si je ne la connaissais pas,
Comme si son existence était une expérience nouvelle,
Comme si c'était une simple situation ponctuelle d'aujourd'hui
Et que je ne savais pas comment elle opère à lo ng de l'histoire.
Nous vivons dans un modèle plus violent
Que toute protestation directe, révolte ou manifestation du peuple,
On peut le voir, le vivre et le ressentir,
Le putain de salaire minimum est violent, mesquin et indigne.
Celle qui s'en prend au système de la grande entreprise,
Contre sa propriété, ses lois et ses policiers,
Et qui fait taire la violence immense du quotidien.
Les perquisitions constantes avec des armes de guerre
Contre le peuple mapuche qui continue de résister pour sa terre,
Les connards, les pédés qui menacent en disant que les enfants souffrent
Alors qu'il y a des invasions dans leur propre maison.
La vente de tes droits est violente, et en fait,
C'est un vol que de faire payer l'éducation, la santé et le logement.
L'appropriation par les entreprises de toutes les forêts est violente,
Des mers et de l'habitat qu'elles vont dévaster.
Mais ça ne passe pas à la télé
Qui tresse des messages efficaces pour vaincre la résistance,
Et leur État, c'est la violence organisée de la classe supérieure,
Contre celle qui travaille pour presque rien.
Et où commence la violence ?
Elle commence dès notre naissance dans ces ghettos d'impuissance,
Dans le manque d'opportunités,
La vraie violence, c'est la ville de l'événement.
Et où commence la violence ?
L'éveil des consciences ne fait que gagner en conséquence,
Je me couvre le visage, tu caches la réalité,
La vraie violence, c'est le capital et son essence.
Il n'y a rien de plus hypocrite que de parler de violence
Si elle ne frappe pas à ta porte, si elle ne te réveille pas la nuit.
Viens dormir ici dans le ghetto et dis-moi s'il y a une facette
De cette réalité concrète que je ne comprends pas.
La violence, c'est l'indifférence envers les gens
Ou la façon méprisante dont le riche traite le pauvre.
Ce sont les barrières qu'ils inventent pour te discriminer,
Ce sont des murs érigés pour arrêter les immigrants.
Dis-moi qui est responsable de ces atrocités,
Crimes contre l'humanité, visions militaires,
Là-bas en Irak, en Afghanistan ou en Libye,
Des enfants palestiniens sont assassinés presque chaque jour.
Quand l'empire identifie son ennemi,
Les patrons des médias justifient jusqu'au génocide,
Et ceux qui bombardent les écoles et les usines
Après avoir vu le spectacle humain, veulent donner des leçons.
On ne les croit pas quand ils nous sortent cet argument,
Qu'ils font peur à ceux qui se battent pour être aussi violents,
Alors qu'en une seule séance au Parlement, ils anéantissent plus de vies
Que tous nos pauvres armements.
Mais si on réclame quelque chose avec force,
On nous traite de délinquants et on nous envoie chier
(Moi violent ?) violents sont tes putains de liasses
Qui sont souffrance et mort pour les gens qui travaillent. Et où commence la violence ?
Elle commence dès notre naissance dans ces ghettos d'impuissance,
Dans le manque de toute opportunité,
La vraie violence, c'est la ville de l'événement.
Et où commence la violence ?
L'éveil des consciences ne fait que gagner en conséquence,
Je me couvre le visage, tu caches la réalité,
La vraie violence, c'est le capital et son essence.
Quand la violence va-t-elle cesser ?
Seulement quand les inégalités sociales auront disparu,
Quand la pauvreté, la mauvaise éducation prendront fin,
La santé de merde.
Quand ça vaudra la peine de chercher du travail
Au lieu de dealer ou de se débrouiller en volant au coin de la rue,
Quand on vivra dans des quartiers conçus pour des êtres humains,
Quand les transports en commun ne nous traiteront plus comme du bétail.
Quand on n'aura plus à faire attention dans la rue,
Quand nos enfants mangeront à leur faim et grandiront en bonne santé,
Alors la violence cessera.
Je te le jure mon frère, ma sœur
Et d'ici là, il n'y aura que la guerre.