Текст и перевод песни Raphael - Madreselva

Madreselva

Vieja pared del arrabal
Tu sombra fue mi compañera
De mi niñez sin esplendor
La amiga fue tu madreselva.
Cuando temblando mi amor primero
Con su esperanza besa mi alma
Yo junto a vos pura y feliz
Cantaba así mi primera confesión.
Madreselvas en flor que me vieron nacer
Y en la vieja pared sorprendieron mi amor
Tu humilde caricia es como el cariño
Primero y querido que siento por él.
Madreselvas en flor que trepándose van
Es su abrazo tenáz y dulzón como aquél
Si todos los años tus flores renacen
Así que no muera mi primer amor.
Así aprendí que hay que fingir
Para vivir decentemente.
Que amor y fé, mentiras son
Y del dolor se ríe la gente
Hoy que la vida me ha castigado
Y me ha enseñado su credo amargo.
Vieja pared con emoción
Me acerco a vos y te digo como ayer
Madreselvas en flor que me vieron nacer
Y en la vieja pared sorprendieron mi amor
Tu humilde caricia es como el cariño
Primero y querido que nunca olvidé.
Madreselvas en flor que trepándose van
Es su abrazo tenáz y dulzón como aquél
Si todos los años tus flores renacen
Así que no muera mi primer amor
Pasaron los años, mis desengaños
Yo vengo a contarte mi vieja pared

Madreselva

Vieux mur du quartier pauvre
Ton ombre a été ma compagne
De mon enfance sans éclat
La chèvrefeuille était ton amie.
Quand mon premier amour tremblant
Avec son espoir embrasse mon âme
Je chante à tes côtés, pure et heureuse
Ma première confession.
Chèvrefeuilles en fleurs qui m'ont vu naître
Et sur le vieux mur, ils ont surpris mon amour
Ta caresse humble est comme l'affection
Première et chère que je ressens pour lui.
Chèvrefeuilles en fleurs qui grimpent
C'est son étreinte tenace et douce comme celle-là
Si chaque année tes fleurs renaissent
Alors que mon premier amour ne meure pas.
J'ai ainsi appris qu'il faut feindre
Pour vivre décemment.
Que l'amour et la foi, ce sont des mensonges
Et les gens se moquent de la douleur
Aujourd'hui, la vie m'a puni
Et m'a enseigné son credo amer.
Vieux mur avec émotion
Je m'approche de toi et te dis comme hier
Chèvrefeuilles en fleurs qui m'ont vu naître
Et sur le vieux mur, ils ont surpris mon amour
Ta caresse humble est comme l'affection
Première et chère que je n'ai jamais oubliée.
Chèvrefeuilles en fleurs qui grimpent
C'est son étreinte tenace et douce comme celle-là
Si chaque année tes fleurs renaissent
Alors que mon premier amour ne meure pas
Les années ont passé, mes désillusions
Je viens te raconter mon vieux mur