Текст и перевод песни Rayden - Gargantua

Gargantua

Deja que hablen
Que se suban y suman
Que presuman de alas, de cera y de plumas
Ícaro, que ninguno bajará la luna

Deja que atraiga los focos
Que busque la foto y las ponga a la alfombra
Deja que atraiga las moscas
Que yo soy el pasto que crece en la sombra

Deja que se crean los nuevos ritmos
Que se crean jeques, Tío Gilito
Que no toco bola
Toco el cora' con un gusto exquisito

Que ya te lo dije
Que a mí no me comen cuando ni siquiera me tragan
Dejad que derrochen
Parecen el crío que pule su primera paga

Que les oigan de fondo
Pero que en el fondo me escuchen a mí
Luego que suenen frescos
Os dejen fríos, bolsillos llenos, sartén vacío

Mucho artificio el que veo
Mucho postureo el que veo
Pero algo no cuadra cuando el que te canta saluda
Y usa el Auto-Tune hasta para dar gracias (¡palabra!)

No me lo creo, no me los creo, no se lo creen
Se autoparodian haciendo un papel
Que me sé de pe a pa, vaya paripé

Se vanaglorian sin saber de qué
Si más bien nos hacen un flaco favor
Por cada billete lanzado en un vídeo
La música pierde todo su valor

Hmm, no me digan que no os avisé
Mucho invento, mucho intento de
Todo lo que se hace en USA
Mucha copia, mucho control C

Mucha pose, mucho maniquí
Poca musa, mucho marketing
Simpre tienen algo que contar
Pero pocas saben qué decir

Ah, deja que coja las llaves del carro
Y que quemen rueda
Que tallen la cara en madera
Y en piezas de barro, que creen escuela

Que estén de la modo, ¡qué rayos!
Que sean la moda y les ponga la estrella
Y que luego se estrellan con letras vacías
Cuando toda moda sea pasajera

Deja que miren por encima o se miren solo al ombligo
Que se pierdan en su continente
Y lo antepongan a dar contenido

Que contenten a un cliente objetivo
Llamando producto a lo que llamo ruido
Donde un uno porciento es extracto
El resto son aditivos

Y sé que me miran mal
Pero nunca cambiará el plan
Sin miedo al miedo, sin miedo a lo que dirán
Me miran de reojo
Pero odiar es para flojos

Y sé que me miran mal
Pero nunca cambiará el plan
Sin miedo al miedo, sin miedo a lo que dirán
Me miran de reojo
Pero odiar es para flojos

Deja que caigan en la dejadez
En la cola mordida del pez, en la ostentación
Que caigan las torres más altas sin manos que van de farol

A todo impostor que deja escenarios
Como escenas del crimen
Matando este arte
Cada vez que se canta lo que no se vive

Deja que se arruinen y aprendan de nuevo
Y de nuevo vuelvan a ser la persona
Que dejen de hablar de dinero o al menos que sea en otro idioma

Que yo solo sé tres idiomas
Directo, de frente y con huevos
Palabras grabadas a fuego
No son solo pólvora, no son fogueo

Duele como pelotas de goma
Como injusticias, como recortes, como pagar a la corte
Como el rescate de muertos en alta mar
Que huyen de la muerte sin pasaporte

Como corruptos que generan odio
Para que encierren después al ratero
Que por el atraco lo escriban en un folio

Como monopolios que pagan miserias
Como programas de tele que asedian
Como buitres por el morbo
A familias que sufren tragedias

Y demás temas que tocan la fibra
Y supuran haciendo que yo las describa
Yo por eso escribo
Para hacer que se cierre la herida
¿Y tú por qué escribes?

Y sé que me miran mal
Pero nunca cambiará el plan
Sin miedo al miedo, sin miedo a lo que dirán
Me miran de reojo
Pero odiar es para flojos

Y sé que me miran mal
Pero nunca cambiará el plan
Sin miedo al miedo, sin miedo a lo que dirán
Me miran de reojo
Pero odiar es para flojos

Yo soy puro amor

Gargantua

Laisse-les parler
Qu'ils montent et s'additionnent
Qu'ils se vantent d'ailes, de cire et de plumes
Icare, aucun d'eux ne fera descendre la lune

Laisse-la attirer les projecteurs
Qu'elle cherche la photo et les mette au tapis
Laisse-la attirer les mouches
Moi je suis l'herbe qui pousse à l'ombre

Laisse-les créer les nouveaux rythmes
Qu'ils se créent des chèques, Oncle Picsou
Je ne joue pas au ballon
Je touche le cœur avec un goût exquis

Je te l'ai déjà dit
Qu'ils ne me mangent pas alors qu'ils ne m'avalent même pas
Laisse-les gaspiller
On dirait un gamin qui polit son premier salaire

Qu'on les entende en fond
Mais qu'au fond ils m'entendent moi
Ensuite qu'ils sonnent frais
Qu'ils te laissent froid, les poches pleines, la poêle vide

Tant d'artifice je vois
Tant de faux-semblants je vois
Mais quelque chose ne colle pas quand celui qui te chante te salue
Et utilise l'Auto-Tune même pour dire merci (parole!)

Je n'y crois pas, je ne les crois pas, ils n'y croient pas
Ils s'autopastischent en jouant un rôle
Que je connais par cœur, quelle mascarade

Ils se vantent sans savoir de quoi
Alors qu'ils nous rendent plutôt un mauvais service
Pour chaque billet jeté dans une vidéo
La musique perd toute sa valeur

Hmm, ne me dites pas que je ne vous avais pas prévenus
Beaucoup d'inventions, beaucoup de tentatives de
Tout ce qui se fait aux USA
Beaucoup de copies, beaucoup de Ctrl+C

Beaucoup de poses, beaucoup de mannequins
Peu de muse, beaucoup de marketing
Ils ont toujours quelque chose à raconter
Mais peu savent quoi dire

Ah, laisse-la prendre les clés de la voiture
Et qu'elle brûle la gomme
Qu'elle sculpte son visage dans le bois
Et dans des morceaux d'argile, qu'elle crée une école

Qu'elle soit à la mode, bon sang!
Qu'elle soit la mode et qu'on lui mette l'étoile
Et qu'ensuite elle s'écrase avec des paroles vides
Quand toute mode sera éphémère

Laisse-les regarder de haut ou se regarder le nombril
Qu'ils se perdent dans leur continent
Et qu'ils le privilégient à donner du contenu

Qu'ils satisfassent un client cible
Appelant produit ce que j'appelle bruit
Où un pour cent est extrait
Le reste ce sont des additifs

Et je sais qu'ils me regardent mal
Mais le plan ne changera jamais
Sans peur de la peur, sans peur de ce qu'ils diront
Ils me regardent du coin de l'œil
Mais haïr c'est pour les faibles

Et je sais qu'ils me regardent mal
Mais le plan ne changera jamais
Sans peur de la peur, sans peur de ce qu'ils diront
Ils me regardent du coin de l'œil
Mais haïr c'est pour les faibles

Laisse-les tomber dans la négligence
Dans la queue mordue du poisson, dans l'ostentation
Que tombent les tours les plus hautes sans les mains qui font semblant

À tout imposteur qui laisse des scènes
Comme des scènes de crime
Tuant cet art
Chaque fois qu'on chante ce qu'on ne vit pas

Laisse-les se ruiner et apprendre à nouveau
Et redevenir la personne qu'ils étaient
Qu'ils arrêtent de parler d'argent ou du moins qu'ils le fassent dans une autre langue

Je ne connais que trois langues
Direct, en face et avec les couilles
Des mots gravés au fer rouge
Ce ne sont pas que des poudres, ce n'est pas un feu d'artifice

Ça fait mal comme des balles en caoutchouc
Comme les injustices, comme les coupes budgétaires, comme payer la cour
Comme le sauvetage des morts en haute mer
Qui fuient la mort sans passeport

Comme les corrompus qui génèrent la haine
Pour qu'on enferme ensuite le voleur
Que pour le braquage on l'écrive sur une feuille

Comme les monopoles qui paient des misères
Comme les émissions de télé qui harcèlent
Comme des vautours pour le sensationnalisme
Des familles qui vivent des tragédies

Et autres sujets qui touchent la corde sensible
Et qui suppurent en me faisant les décrire
C'est pour ça que j'écris
Pour refermer la plaie
Et toi pourquoi écris-tu?

Et je sais qu'ils me regardent mal
Mais le plan ne changera jamais
Sans peur de la peur, sans peur de ce qu'ils diront
Ils me regardent du coin de l'œil
Mais haïr c'est pour les faibles

Et je sais qu'ils me regardent mal
Mais le plan ne changera jamais
Sans peur de la peur, sans peur de ce qu'ils diront
Ils me regardent du coin de l'œil
Mais haïr c'est pour les faibles

Je suis pur amour