Текст и перевод песни Rocio Jurado - África

África

En los ojitos de un niño, yo he visto la muerte.
Sentado, con hambre, perdido, mirando al vacío y vacío de amor.

Ojos desconfiados y a la vez, entregados,
Buscando los míos.

En los ojitos del niño,
Yo he visto que nadie escuchaba su voz.
Mientras un mundo moría, el otro medio decía...
¡Qué horror!...
... Apaga el televisor.

África... África... África... Hermana África.
Cómo me duele ese llanto, con lágrimas secas
Que agrietan y rompen... Tu corazón.

África... África... África... Cercana y mágica.
Amigos del mundo entero, levantad la voz al cielo,
Que no basta una canción.

África... África... África... Tan bella y trágica.
Tanto dinero en armamentos, para guerras,
Y ese niño va creciendo, estremecido... Por el dolor.

Despierta mundo dormido, que tuya es la suerte,
Tu hermano y sus hijos te llaman y tienes que ir.
Que acabe el político eterno, su canto de muerte.

Que en los ojitos del niño,
Yo he visto que nadie escuchaba su voz.
Mientras un mundo moría, el otro medio decía...
¡Qué horror!...
... Apaga el televisor.

África... África... África.

Afrique

Dans les petits yeux d'un enfant, j'ai vu la mort.
Assis, affamé, perdu, regardant le vide et vide d'amour.

Yeux méfiants et à la fois dévoués,
Cherchant les miens.

Dans les petits yeux de l'enfant,
J'ai vu que personne n'écoutait sa voix.
Pendant qu'un monde mourait, l'autre disait...
Quelle horreur !...
... Éteins le téléviseur.

Afrique... Afrique... Afrique... Sœur Afrique.
Comme ça me fait mal ces pleurs, avec des larmes sèches
Qui crevassent et brisent... Ton cœur.

Afrique... Afrique... Afrique... Proche et magique.
Amis du monde entier, élevez la voix au ciel,
Car une chanson ne suffit pas.

Afrique... Afrique... Afrique... Si belle et tragique.
Tant d'argent en armement, pour les guerres,
Et cet enfant grandit, tremblant... De douleur.

Réveille-toi, monde endormi, car c'est ton destin,
Ton frère et ses enfants t'appellent et tu dois y aller.
Que finisse le chant de mort de l'éternel politique.

Dans les petits yeux de l'enfant,
J'ai vu que personne n'écoutait sa voix.
Pendant qu'un monde mourait, l'autre disait...
Quelle horreur !...
... Éteins le téléviseur.

Afrique... Afrique... Afrique.