Текст и перевод песни Rubén Blades & Willie Colón - Plástico

Plástico

Ella era una chica plástica de esas que veo por ahí
De esas que cuando se agitan sudan "Chanel #3"
Que sueñan casarse con un doctor
Pues él puede mantenerlas mejor
No le hablan a nadie si no es su igual
A menos que sea "fulano de tal"
Son lindas, delgadas, de buen vestir
De mirada esquiva y falso reír

(...)

Él era un muchacho plástico de esos que veo por ahí
Con la peinilla en la mano y cara de "yo no fui"
De los que por tema en conversación
Discuten qué marca de carro es mejor
De los que prefieren el no comer
Por las apariencias que hay que tener
Pa′ andar elegantes y así poder una chica plástica recoger

(...)

(¡Qué fallo!)

Era una pareja plástica de esas que veo por ahí
Él pensando solo en dinero
Ella en la moda en París
Aparentando lo que no son
Viviendo en un mundo de pura ilusión
Diciendo a su hijo de cinco años
No juegues con niños de color extraño
Ahogados en deudas para mantener
Su estatus social en boda o cóctel

(...)
(¡Qué fallo!)
(...)

Era una ciudad de plástico de esas que no quiero ver
De edificios cancerosos y un corazón de oropel
Donde en ves de un sol, amanece un dólar
Donde nadie ríe, donde nadie llora
Con gente de rostros de poliéster
Que escuchan sin oír y miran sin ver
Gente que vendió por comodidad
Su razón de ser y su libertad

(...)

Oye latino, oye hermano, oye amigo
Nunca vendas tu destino por el oro ni la comodidad
Nunca descanses pues nos falta andar bastante
Vamos todos adelante para juntos terminar...
Con la ignorancia que nos trae sugestionados
Con modelos importados que no son la solución

No te dejes confundir
Busca el fondo y su razón
Recuerda, se ven las caras
Pero nunca el corazón

No te dejes confundir
Busca el fondo y su razón
Recuerda, se ven las caras
Pero nunca el corazón
Recuerda, se ven las caras
Y jamás el corazón

(...)

(Se ven las caras, se ven las caras, ¡vaya!, pero nunca el corazón)
Del polvo venimos todos y allí regresaremos como dice la canción
(Se ven las caras, se ven las caras, ¡vaya!, pero nunca el corazón)
Recuerda que el plástico se derrite si le da de lleno el sol
(Se ven las caras, se ven las caras, ¡vaya!, pero nunca el corazón)

(...)

(Se ven las caras, se ven las caras, ¡vaya!, pero nunca el corazón)
Estudia, trabaja y se gente primero, allí está la salvación
(Se ven las caras, se ven las caras, ¡vaya!, pero nunca el corazón)
Pero que mirá, mirá, no te dejes confundir
Busca el fondo y su razón
(Se ven las caras, se ven las caras, ¡vaya!, pero nunca el corazón)
Pa' lante, pa′ lante
Pa' lante, pa' lante
Pa′ lante y así seguiremos unidos
Y al final venceremos
(Se ven las caras, se ven las caras, ¡vaya!, pero nunca el corazón)

Pero señoras y señores
(Se ven las caras)
En medio del plástico también se ven las caras de esperanza
(Se ven las caras)
Se ven las caras orgullosas que trabajan por una Latinoamérica unida
(Se ven las caras)
Y por un mañana de esperanza y de libertad
(Se ven las caras)

Se ven las caras de trabajo y de sudor
(Se ven las caras)
De gente de carne y hueso que no se vendió
(Se ven las caras)
De gente trabajando, buscando el nuevo camino
(Se ven las caras)
Orgullosa de su herencia y de ser latino
(Se ven las caras)
De una raza unida la que Bolívar soñó
(Se ven las caras)

Siembra
Panamá, (Presente)
Puerto Rico, (Presente)
México, (Presente)
Venezuela, (Presente)
Perú, (Presente)
Republica Dominicana, (Presente)
Cuba, (Presente)
Costa Rica, (Presente)
Colombia, (Presente)
Honduras, (Presente)
Ecuador, (Presente)
Bolivia, (Presente)
Argentina, (Presente)
Nicaragua, Sinsomosa, (Presente)
El Barrio, (Presente)
La esquina, (Presente)
Los estudiantes...

Plastique

C'était une fille en plastique, comme celles que je vois partout
De celles qui, lorsqu'elles s'agitent, transpirent le « Chanel n° 3»
Qui rêvent d'épouser un médecin
Car il peut mieux les entretenir
Elles ne parlent à personne qui ne soit de leur rang
À moins que ce ne soit « untel ou untel »
Elles sont belles, minces, bien habillées
Avec un regard fuyant et un faux sourire

(...)

C'était un garçon en plastique, comme ceux que je vois partout
Avec le peigne à la main et un air de « c'est pas moi »
De ceux qui, pour seul sujet de conversation
Discutent de la meilleure marque de voiture
De ceux qui préfèrent ne pas manger
Pour conserver les apparences
Pour être élégants et ainsi pouvoir ramasser une fille en plastique

(...)

(Quel échec !)

C'était un couple en plastique, comme ceux que je vois partout
Lui ne pensant qu'à l'argent
Elle à la mode à Paris
Prétendant être ce qu'ils ne sont pas
Vivant dans un monde de pure illusion
Disant à leur fils de cinq ans
« Ne joue pas avec les enfants de couleur étrange »
Noyés dans les dettes pour maintenir
Leur statut social lors des mariages ou des cocktails

(...)
(Quel échec !)
(...)

C'était une ville en plastique, comme celles que je ne veux pas voir
Avec des bâtiments cancéreux et un cœur en clinquant
Où, au lieu d'un soleil, se lève un dollar
Où personne ne rit, où personne ne pleure
Avec des gens aux visages de polyester
Qui écoutent sans entendre et regardent sans voir
Des gens qui ont vendu par confort
Leur raison d'être et leur liberté

(...)

Écoute Latino, écoute frère, écoute ami
Ne vends jamais ton destin pour l'or ou le confort
Ne te repose jamais, car nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir
Allons tous de l'avant pour finir ensemble...
Avec l'ignorance qui nous apporte des suggestions
Avec des modèles importés qui ne sont pas la solution

Ne te laisse pas bercer par les illusions
Cherche le fond et sa raison
Souviens-toi, on voit les visages
Mais jamais le cœur

Ne te laisse pas bercer par les illusions
Cherche le fond et sa raison
Souviens-toi, on voit les visages
Mais jamais le cœur
Souviens-toi, on voit les visages
Et jamais le cœur

(...)

(On voit les visages, on voit les visages, eh bien oui ! Mais jamais le cœur)
Nous venons tous de la poussière et nous y retournerons, comme le dit la chanson
(On voit les visages, on voit les visages, eh bien oui ! Mais jamais le cœur)
N'oublie pas que le plastique fond s'il est exposé en plein soleil
(On voit les visages, on voit les visages, eh bien oui ! Mais jamais le cœur)

(...)

(On voit les visages, on voit les visages, eh bien oui ! Mais jamais le cœur)
Étudie, travaille et sois humain avant tout, c'est là que réside le salut
(On voit les visages, on voit les visages, eh bien oui ! Mais jamais le cœur)
Mais regarde bien, ne te laisse pas bercer par les illusions
Cherche le fond et sa raison
(On voit les visages, on voit les visages, eh bien oui ! Mais jamais le cœur)
En avant, en avant
En avant, en avant
En avant, et ainsi nous resterons unis
Et à la fin nous vaincrons
(On voit les visages, on voit les visages, eh bien oui ! Mais jamais le cœur)

Mais Mesdames et Messieurs
(On voit les visages)
Au milieu du plastique, on voit aussi les visages de l'espoir
(On voit les visages)
On voit les visages fiers qui travaillent pour une Amérique latine unie
(On voit les visages)
Et pour un avenir d'espoir et de liberté
(On voit les visages)

On voit les visages du travail et de la sueur
(On voit les visages)
Des gens de chair et d'os qui ne se sont pas vendus
(On voit les visages)
Des gens qui travaillent, qui cherchent un nouveau chemin
(On voit les visages)
Fiers de leur héritage et d'être latinos
(On voit les visages)
D'une race unie, celle dont Bolívar rêvait
(On voit les visages)

Semez
Panama, (Présent)
Porto Rico, (Présent)
Mexique, (Présent)
Venezuela, (Présent)
Pérou, (Présent)
République Dominicaine, (Présent)
Cuba, (Présent)
Costa Rica, (Présent)
Colombie, (Présent)
Honduras, (Présent)
Équateur, (Présent)
Bolivie, (Présent)
Argentine, (Présent)
Nicaragua, Sans Somoza, (Présent)
Le Quartier, (Présent)
Le coin de la rue, (Présent)
Les étudiants...