Текст и перевод песни Rubén Blades - Patria

Patria

Hace algún tiempo
Me preguntaba un chiquillo
Por el significado de la palabra "Patria"
Me sorprendió con su pregunta
Y con el alma en la garganta, le dije así

Flor de barrio, hermanito
Patria, son tantas cosas bellas
Como aquel viejo árbol
Del que nos habla aquel poema
Como el cariño que aún guardas
Después de muerta abuela

Patria, son tantas cosas bellas
Son las paredes de un barrio
Y en su esperanza morena
Es lo que lleva en el alma
Todo aquel cuando se aleja
Son los mártires que gritan
¡Bandera, bandera, bandera!

¡A Caño y a Albizu!

No memorices lecciones
De dictadura o encierro
La patria no la define
El que suprime a su pueblo

Patria es un sentimiento
En la mirada de un viejo
Sol de eterna primavera
Risa de hermanita nueva
Te contesto, hermanito
Patria son tantas cosas bellas

¡Reynaldo Jorge!

De Panamá, Puerto Rico
¡Patria!

¡Muchas gracias!

Patrie

Il y a quelque temps
Un petit garçon m'a demandé
Le sens du mot "Patrie"
Sa question m'a surpris
Et avec l'âme dans la gorge, je lui ai dit

Fleur de quartier, mon petit frère
Patrie, c'est tant de belles choses
Comme ce vieux chêne
Dont nous parle ce poème
Comme l'affection que tu gardes encore
Après la mort de grand-mère

Patrie, c'est tant de belles choses
Ce sont les murs d'un quartier
Et dans son espoir brun
C'est ce que porte dans son âme
Tout celui qui s'en va
Ce sont les martyrs qui crient
!Drapeau, drapeau, drapeau!

!À Caño et à Albizu!

Ne mémorise pas les leçons
De dictature ou d'emprisonnement
La patrie n'est pas définie
Par celui qui opprime son peuple

Patrie est un sentiment
Dans le regard d'un vieil homme
Soleil d'éternel printemps
Rire de petite sœur nouvelle
Je te réponds, mon petit frère
Patrie, c'est tant de belles choses

!Reynaldo Jorge!

Du Panama, de Porto Rico
!Patrie!

!Merci beaucoup!