Текст и перевод песни SOJA - Prison Blues - Acoustic 2011

Prison Blues - Acoustic 2011

These prison blues a standard issue Even when our suits ain't blue
We've got shake downs on a daily Shanks and ropes, she snitches too Those bars lockin' down a cell block Warden's yellin' down the hall
Was you gonna make my prison thicker?
Higher, sharper wall?
I lift that hammer, hammer's heavy And let that fall upon a stone
And let that shake these chains that bind me
And build these walls I call my home I've got scars that poorly mended And I don't seem to fit no more Yet I wake myself each mornin' Just prepared for what's in store
For what's in store for me Always me
So tonight it's cold as bullets
Keys walk up and down my tear Tell myself the end is coming soon
To chase away the fear
That same fear that's got me drinkin' And put these tracks all down my arm
That same fear's been inside me, ever since I was born I lift that hammer, hammer's heavy
And let that fall upon a stone
And let that shake these chains that bind me
And build these walls I call my home I've got scars that poorly mended And I don't seem to fit no more Yet I wake myself each mornin'
Just prepared for what's in store For what's in store for me
Freedom's just a distant memory I lose more and more each day
Can't forgive the man inside me My tranquility is dead
Every day's like every other
Every day's like.let me out of here Let me out of here Let me out of here now
Just let out of here
Let me out of here
Let me be, let me go
No you won't, you said so
Just let me out of here
Let me out now or then
Just let me go far away
And never return, not one day
Just let me out
This hammer's heavy

Prison Blues - Acoustique 2011

Ces blues de prison, c'est une affaire courante, même si nos costumes ne sont pas bleus.
On a des fouilles tous les jours, des bagarres et des cordes, elle balance aussi. Ces barreaux enferment un bloc cellulaire, le gardien crie dans le couloir.
Est-ce que tu allais rendre ma prison plus épaisse ?
Plus haute, plus solide ?
Je soulève ce marteau, le marteau est lourd, et je le laisse tomber sur la pierre.
Et je laisse ça secouer ces chaînes qui me lient.
Et construire ces murs que j'appelle mon foyer. J'ai des cicatrices mal cicatrisées, et je ne semble plus rentrer nulle part. Pourtant, je me réveille chaque matin, prêt à affronter ce qui m'attend.
Ce qui m'attend, toujours moi.
Alors, ce soir, il fait froid comme des balles.
Les clés montent et descendent sur mes larmes. Je me dis que la fin arrive bientôt.
Pour chasser la peur.
La même peur qui me fait boire, et qui trace ces marques sur mon bras.
La même peur est en moi depuis ma naissance. Je soulève ce marteau, le marteau est lourd.
Et je le laisse tomber sur la pierre.
Et je laisse ça secouer ces chaînes qui me lient.
Et construire ces murs que j'appelle mon foyer. J'ai des cicatrices mal cicatrisées, et je ne semble plus rentrer nulle part. Pourtant, je me réveille chaque matin.
Prêt à affronter ce qui m'attend, ce qui m'attend.
La liberté n'est plus qu'un lointain souvenir, je perds de plus en plus chaque jour.
Je ne peux pas pardonner à l'homme qui est en moi. Ma tranquillité est morte.
Chaque jour est comme tous les autres.
Chaque jour est comme… laisse-moi sortir d'ici. Laisse-moi sortir d'ici. Laisse-moi sortir d'ici maintenant.
Laisse-moi simplement sortir d'ici.
Laisse-moi sortir d'ici.
Laisse-moi être, laisse-moi partir.
Non, tu ne le feras pas, tu l'as dit.
Laisse-moi simplement sortir d'ici.
Laisse-moi sortir maintenant ou plus tard.
Laisse-moi simplement partir très loin.
Et ne jamais revenir, pas un seul jour.
Laisse-moi simplement sortir.
Ce marteau est lourd.