Текст и перевод песни SUNSET - Kim (S01E02)

Kim (S01E02)

Traînant sur ce parking bercé par les sub-basses,
Depuis ma tendre enfance, le noir est mon dress-code,
M'interdisant l'accès de ces temples où s'entassent,
Les filles pendant l'été. Je place avec méthode
Direct une balle dans le crâne du videur
Son corps, sans même lutter, s'effondre sur le champ.
Et juste derrière les portes, je pressens la clameur
De celles qui, dans le club, s'enlacent innocemment.
Vous qui ne m'aimerez jamais, je viens vous annoncer
Que moi non plus je n'ai jamais su vous aimer
Pas un seul d'entre vous, et sans aucun regret.
Le doigt sur la détente, en visant, je décime
Ces êtres superficiels dont j'annule en douceur
Les douloureuses années perdues en salle de gym
Par un peu de métal qu'ils reçoivent en plein coeur.
Leur regard reste fixe, dépourvu d'expression,
Comme dans ces jeux ratés en First-Person Shooter.
Je les regarde tomber avec satisfaction
Avant l'Apocalypse, dont je suis le spoiler.
Vous qui ne m'aimerez jamais, sachez en vérité
Que moi non plus je n'ai jamais pu vous aimer
Pas un seul d'entre vous, et sans aucun regret.
Préférant les lumières laser qui s'entrelacent
À ces robes de strass aux lignes échancrées,
Je regarde tout ce rouge se répandre en surface,
Par dessous les décombres de cette fin de soirée.
Sur le sol, leurs vêtements se colorent avec grâce
Comme au cours d'une finale de T-Shirt mouillé
Où les canons à mousse auraient laissé la place
À la version vermeille d'une averse d'été.
Vous qui ne m'aimerez jamais, sachez en vérité
Que moi non plus je n'ai jamais crû vous aimer
Pas un seul d'entre vous, et ce, sans un regret.
Et si l'hiver, les amoureux se reproduisent,
Je reviendrai, l'été prochain et les suivants,
Gardant espoir qu'un jour ou l'autre je détruise
L'Humanité, jusqu'au dernier des survivants.

Kim (S01E02)

Chilling in this parking lot, cradled by the sub-bass,
Since my tender childhood, black has been my dress code,
Barring me from those temples where they pile up,
The girls during the summer. I place with method
A bullet straight into the bouncer's skull,
His body, without even struggling, collapses on the spot.
And just behind the doors, I can sense the clamor
Of those who, in the club, innocently embrace.
You who will never love me, I come to announce
That I too have never known how to love you,
Not one of you, and without any regret.
My finger on the trigger, aiming, I decimate
These superficial beings whose painful years
Lost in the gym, I gently cancel
With a bit of metal they receive right in the heart.
Their gaze remains fixed, devoid of expression,
As in those failed First-Person Shooter games.
I watch them fall with satisfaction
Before the Apocalypse, of which I am the spoiler.
You who will never love me, know in truth
That I too have never been able to love you,
Not one of you, and without any regret.
Preferring the laser lights that intertwine
To those rhinestone dresses with plunging necklines,
I watch all this red spread across the surface,
Under the rubble of this late evening.
On the ground, their clothes gracefully stain
As in the final of a Wet T-Shirt contest
Where the foam cannons would have given way
To the vermilion version of a summer downpour.
You who will never love me, know in truth
That I have never thought I loved you either,
Not one of you, and this, without a regret.
And if in winter, lovers reproduce,
I will come back next summer and the summers after,
Still hoping that one day or another I will destroy
Humanity, down to the last survivor.