Текст и перевод песни Sarp Palaur (Şanışer) - Ramak Kaldı

Ramak Kaldı

Bazen anladım, sustum; bazen döndüm kendi içime
Or'da hayat yoktu, ben de kendimi saldım
Göklere baktım, cevap yoktu; bi' hiç uğruna her şey helak olmuş
Bi' nurunu dahi hak etmedim mi tanrım?
Yaktı tenimi tenin kadın, aşk dediğine susadım
Aşk olmadan ben konuşmam ki taş kesilir susarım
Aşk evimin duvarı, aşk çay deminin buharı
Gel cennet olsun vilayetim, baldan olsun suları
Şenlik eyle, bayram eyle, yine sev beni
Şimdi geleyim saçmak için ellerine kıymetim
Saklandım ömre yüzümü eğmedim epey de bi'
Ben bekledim yâr ellerini, el tenine değmedim
Yazarken seni bu kâğıda bahsetmedim bizden hiç
Bi' masal gibi bu ya da avare bi' anlamsız bi' hisleniş
Gözyaşı istemiştin ya, al git onları
Çünkü seven fedakâr ve hayli nazik olmalı
Her şeyin bilincindeyim yakındır yeter demem
O anda alır götürür asılsız denen keder
Gidip dönmek kalmış sana, ben çok bi' şey istemiyorum
Gördüğünde bakıp yüzüme "nasılsın" desen yeter
Bak ağlamaktayım bir başıma karanlıkta ben de
Gel yâr, ramak kaldı gitmeme omzunda bu dertle
Bak ağlamaktayım bir başıma karanlıkta ben de
Gel yâr, ramak kaldı gitmeme omzunda bu dertle
Söyle bana, bu lanet odada zerre kadar var mısın?
Tırnağımdan yüzüme kadar dört yanımda var sızın
Hep ağlarım, sen istersin, yağmur yağar ansızın
Ben milyarların içinde İstanbul kadar yalnızım
Üzülsem de sana bi' şey demem tabi ki bilirsin
Çünkü senle biriz sen benim rakibim değilsin
Laf ettiğim oldu tabi bi' kaç defa da git dedim ya
Zeynep'im inan samimi değildim
Bak ağlamaktayım bir başıma karanlıkta ben de
Gel yâr, ramak kaldı gitmeme omzunda bu dertle
Bak ağlamaktayım bir başıma karanlıkta ben de
Gel yâr, ramak kaldı gitmeme omzunda bu dertle
Bazen anladım, sustum; bazen döndüm kendi içime
Or'da hayat yoktu, ben de kendimi saldım
Göklere baktım, cevap yoktu; bi' hiç uğruna her şey helak olmuş
Bi' nurunu dahi hak etmedim mi tanrım?

Ramak Kaldı

Parfois je comprenais, je me taisais; parfois je rentrais en moi-même
Là, il n'y avait pas de vie, alors je me suis laissé aller
Je regardais le ciel, il n'y avait pas de réponse, tout a péri pour rien
Ne méritais-je pas ne serait-ce qu'un petit rayon de ta lumière, mon Dieu ?
Ta peau a brûlé ma peau, mon amour, j'ai eu tellement soif de ce que tu appelles l'amour
Sans l'amour, je ne parlerai pas, je resterai muet, je deviendrai de pierre
L'amour est le mur de ma maison, l'amour est la vapeur de mon thé
Viens, que ma ville devienne un paradis, que ses eaux soient de miel
Fais la fête, fais du bruit, aime-moi encore
Maintenant je viens pour semer mon amour entre tes mains
Je me suis caché dans cette vie, je n'ai pas détourné le regard une seule fois
J'ai attendu tes mains, mon amour, mes mains n'ont pas touché les tiennes
En t'écrivant sur ce papier, je ne me suis pas confié sur nous
C'est comme un conte de fées ou un sentiment absurde et insignifiant
Tu avais demandé des larmes, alors prends-les
Car celui qui aime est dévoué et très gentil
Je suis conscient de tout, il n'y a pas longtemps, j'ai dit assez
À ce moment-là, le chagrin soi-disant sans fondement prendra et emportera
Tu dois partir et revenir, je ne te demande pas beaucoup
Quand tu me verras, regarde-moi dans les yeux et dis-moi "comment vas-tu", ce sera suffisant
Regarde, je pleure dans l'obscurité, tout seul
Viens, mon amour, il n'y a plus grand-chose avant que je ne parte, emporte ce chagrin sur tes épaules
Regarde, je pleure dans l'obscurité, tout seul
Viens, mon amour, il n'y a plus grand-chose avant que je ne parte, emporte ce chagrin sur tes épaules
Dis-moi, y a-t-il la moindre parcelle de toi dans cette pièce maudite ?
De mes ongles à mon visage, il y a de la douleur partout
Je pleure toujours, tu le veux, la pluie tombe soudainement
Je suis seul comme Istanbul parmi des milliards
Même si je me sens mal, je ne te dis rien, bien sûr tu le sais
Car nous ne faisons qu'un, tu n'es pas mon rival
Bien sûr, je t'ai parlé quelques fois, je t'ai dit de partir
Zeynep, crois-moi, je n'étais pas sincère
Regarde, je pleure dans l'obscurité, tout seul
Viens, mon amour, il n'y a plus grand-chose avant que je ne parte, emporte ce chagrin sur tes épaules
Regarde, je pleure dans l'obscurité, tout seul
Viens, mon amour, il n'y a plus grand-chose avant que je ne parte, emporte ce chagrin sur tes épaules
Parfois je comprenais, je me taisais; parfois je rentrais en moi-même
Là, il n'y avait pas de vie, alors je me suis laissé aller
Je regardais le ciel, il n'y avait pas de réponse, tout a péri pour rien
Ne méritais-je pas ne serait-ce qu'un petit rayon de ta lumière, mon Dieu ?