Текст и перевод песни Serge Lama - Les biches

Les biches

Elles sont notre premier ennemi
Quand elles s'échappent en riant
Des pâturages de l'ennui
Les biches
Avec des cils comme des cheveux
Des cheveux en accroche-faon
Et seulement le bout des yeux
Qui triche
Si bien que le chasseur s'arrête
Et que je sais des ouragans
Qu'elles ont changés en poètes
Les biches
Et qu'on les chasse de notre esprit
Ou qu'elles nous chassent en rougissant
Elles sont notre premier ennemi
Les biches, de quinze ans

Elles sont notre plus bel ennemi
Quand elles ont l'éclat de la fleur
Mais déjà la saveur du fruit
Les biches
Qui passent toute vertu dehors
Alors que c'est de tout leur coeur
Alors que c'est de tout leur corps
Qu'elles trichent
Lorsqu'elles broutent le mari
Ou lorsqu'elles broutent le diamant
Sur l'asphalte bleu de Paris
Les biches
Qu'on les chasse à coups de rubis
Ou qu'elles nous chassent au sentiment
Elles sont notre plus bel ennemi
Les biches, de vingt ans

Elles sont notre dernier ennemi
Quand leurs seins tombent de sommeil
Pour avoir veillé trop de nuits
Les biches
Quand elles ont le pas résigné
Des pélerins qui s'en reviennent
Quand c'est avec tout leur passé
Qu'elles trichent
Afin de mieux nous retenir
Nous qui ne servons qu'à ce temps
Qu'à les empêcher de viellir
Les biches
Dès qu'on les chassent de notre vie
Qu'elles nous chassent parce qu'il est temps
Elles restent notre dernier ennemi
Les biches
De trop longtemps

The Does

They are our first enemy,
When they escape, laughing,
From the pastures of boredom,
The does,
With eyelashes like hair,
Hair that hooks young deer,
And only the tips of their eyes,
That lie,
So well that the hunter pauses,
And I hear of hurricanes,
That have been changed to poets,
The does.
And that we drive away from our mind,
Or that they drive us away, blushing,
They are our first enemy,
The does, of fifteen years.

They are our most beautiful enemy,
When they have the radiance of a flower,
But already the flavor of the fruit,
The does,
Who dispel all virtue outside,
While it is from the depths of their hearts,
While it is from the depths of their bodies,
That they lie,
When they graze on the husband,
Or when they graze on the diamond
On the blue asphalt road of Paris.
The does,
That we hunt with rubies,
Or that they hunt us with sentiment
They are our most beautiful enemy,
The does, of twenty years.

They are our last enemy,
When their breasts fall asleep
For having kept watch for too many nights,
The does,
When their step becomes the resignation
Of pilgrims who are returning,
When it is through all their past
That they lie,
In order to better retain us,
Us who are of use only for this time,
To prevent them from growing old,
The does,
As soon as we drive them from our life,
That they drive us away because it is time,
They remain our last enemy,
The does,
For too long.