Текст и перевод песни Serge Lama - Mallarmé (Brise Marine)

Mallarmé (Brise Marine)

La chair est triste hélas! et j'ai lu tous les livres
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux!
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
O nuits! Ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant
Je partirai! Steamer balançant ta mâture
Lève l'ancre pour une exotique nature!
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs!
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots.
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots!

Mallarmé (Brise Marine)

My flesh is sad, you see, and I have read too much
Fly away, over there, fly away! I feel the seabirds whirled
To be among the unknown foam and the skies!
Nothing, not old gardens reflected in the eyes
Will hold back this heart that soaks itself in the sea
Oh nights! Nor the deserted light of my lamp
On the empty paper that whiteness defends
Nor the young woman nursing her child
I will leave! Steamer, swaying your mast
Raise your anchor for an exotic land!
A boredom, desolated by cruel hopes
Still believes in the handkerchiefs' last farewell!
And perhaps, the masts, inviting the storms
Are those that a wind bends over the shipwrecks
Lost, without masts, without masts, nor fertile islands.
But, oh my heart, hear the sailors' song!