Текст и перевод песни Sharif feat. Suite Soprano & Morgan - En Todas las Lenguas

En Todas las Lenguas

Quédate cuando no me quieras
Es cuando me haces falta a mí
Parece que nada merece la pena
¿Quién quiere más cadenas? Pero, pero quédate a dormir
Quédate cuando no me quieras
Es cuando me haces falta aquí
Y es que el tiempo parece que vuela
Por eso quédate a dormir

He perdido la cordura
Entre relámpagos y amapolas
Y se ha dormido en tu cintura
Mi soledad contigo a solas
Primero me besa y me mata
Luego me besa y me salva
Luego de nuevo me mata
Dejando que baje su falda
Luego me quita la ropa pa′
Poder devorarme con calma
Dime pa' qué quiero coca
Si tengo hoy su boca mordiéndome el alma
Y yo seré preciso
Me odió y me quiso
Sin previo aviso
Me expulsó del paraíso
Y ya no me excita el mundo que palpita alrededor
Porque su coño es más profundo y mucho más acogedor
Y ahora mismo voy sin rumbo, durmiendo en los tejados
Como un vagabundo o como un príncipe arruinado
Vivo desterrado, durmiendo en los tejados
Porque mi cama sin ella tiene la tristeza de un bosque quemado

Uno de cada cuantos, de cada cuales
Perdí modales, dogmas universales
Ausentado del banquete por los comensales
Ahora mi hambre es trascender a bienes materiales
"Winter is coming" me dicen cuando ven que vengo
Orbitando en la frecuencia del silencio
Si te busco cuando me extravío y siento un rencor que no es mío
Como vacío en el espacio-tiempo
Pobre iluso ¿Y éste de dónde viene?
Le gusta todo lo que no le conviene
Provoca cosas en los otros que ni sienten ni tienen
Se pregunta ¿Morir por quiénes?
Es como fluir en movimiento
Tocar sin prohibición, como aprender haciéndolo
Oye, me tengo que marchar, baby, lo siento
A fallar y a equivocarme sin remordimientos
Las sábanas volando, besos y lo típico
El resto es subjetivo, sin rigor científico
Como un regalo sin abrir, nerviosito perdí′o
Con la mano en el cuello en el momento crítico
Su corazón es un lugar que el hombre no pisó
Mi mente una atracción en la que nunca se subió
Ahora nos chupamos en todas las lenguas
Desde que la vi, desde que me vio

La tengo al lado desnuda
Si cuerpo sí que es poesía
Estoy quitando las dudas
Volviendo a ser su mesías
Recuerdo lo que decías
Que el cuerpo es sólo materia
Después fundíamos los nuestros
Creando nueva energía
La tengo donde quería
Me quiere quitar la ví'a
La quiero pa' to′ los días
Pero sé que me mataría
La tengo donde quería
¿Quién quiere vidas vacías?
¿Quién quiere malos momentos?
Llantos, lamentos y policía
Hacia el infierno en una autovía
Sin frenos se hace en un día
Contigo al la′ito mía
Al la'ito mía, al la′ito mía
No me quiero ir todavía, hasta ver como lo malo al día
Cuando tenerte era mismamente una fantasía
Estoy aquí por todo
¿Quién quiere la fama teniendo ya el oro?
Dime ¿Quién quiere a otras teniendo tu culo?
Teniendo este presente quién piensa en futuro
Ah, yo no

Un día me quedé solo
Con alevosía y dolo
Ella se reía
A mi alrededor, ardía todo
Desde entonces la pienso y lo prenso
Y trato de dar con el modo
Y de pronto olvidarme que existes
Es tan triste recordar, como
Tus caras largas, mis días grises
El karma, las cicatrices
Que cargan el alma, que me maldices
Y siempre se cumple lo que predice
Y es que todo pinta tan mal
Sabe a fracaso la vida que llevo
Hace unos meses que no me hago caso
Y el tiempo pasa y me canso y pienso
Noches sin dormir
En nuestro andén siempre el trense retrasa
Por eso no quiero salir
Y me pego to'l día encerrado en casa
Puliendo mis sueños, haciéndome daño
Tomándome todo a guasa
Y otras tan sólo me siento un extraño
Obligado a lidiar con las cosas que pasan
Claro que lo veo cuando miro dentro
Y por supuesto que lo viste y te fuiste corriendo
No te culpo encanto, no me cuentes cuentos
No me pienses tanto, no pierdas el tiempo
Claro que se fue sin miramientos
Me dejó sin fe y sin argumentos
Ahora solamente me la encuentro
En los callejones que frecuento

Quédate cuando no me quieras
Es cuando me haces falta a mí
Parece que nada merece la pena
¿Quién quiere más cadenas? Pero, pero quédate a dormir
Quédate cuando no me quieras
Es cuando me haces falta aquí
Y es que el tiempo parece que vuela
Por eso quédate a dormir

Dans Toutes Les Langues

Reste quand tu ne m'aimes plus
C'est là que je te manque
On dirait que rien ne vaut la peine
Qui veut plus de chaînes? Mais, mais reste dormir
Reste quand tu ne m'aimes plus
C'est là que tu me manques ici
Et c'est que le temps semble s'envoler
Alors reste dormir

J'ai perdu la raison
Entre les éclairs et les coquelicots
Et ma solitude s'est endormie sur ta taille
Seule avec toi
D'abord tu m'embrasses et tu me tues
Puis tu m'embrasses et tu me sauves
Puis tu me tues encore
Laissant tomber ta jupe
Puis tu enlèves mes vêtements pour
Pouvoir me dévorer calmement
Dis-moi pourquoi je voudrais de la cocaïne
Si j'ai ta bouche qui me mord l'âme aujourd'hui
Et je serai précis
Tu m'as détesté et tu m'as aimé
Sans prévenir
Tu m'as expulsé du paradis
Et le monde palpitant qui m'entoure ne m'excite plus
Parce que ton sexe est plus profond et beaucoup plus accueillant
Et en ce moment je vais sans but, dormant sur les toits
Comme un vagabond ou comme un prince ruiné
Je vis en exil, dormant sur les toits
Parce que mon lit sans toi a la tristesse d'une forêt brûlée

Un parmi tant d'autres, parmi tant d'autres
J'ai perdu les manières, les dogmes universels
Absent du banquet des convives
Maintenant, ma faim est de transcender les biens matériels
"L'hiver vient" me disent-ils quand ils me voient venir
En orbite sur la fréquence du silence
Si je te cherche quand je me perds et que je ressens une rancœur qui n'est pas la mienne
Comme un vide dans l'espace-temps
Pauvre idiot "Et d'où vient-il celui-là ?"
Il aime tout ce qui ne lui convient pas
Il provoque des choses chez les autres qu'ils ne ressentent ni ne possèdent
Il se demande "Mourir pour qui ?"
C'est comme couler en mouvement
Toucher sans interdiction, comme apprendre en le faisant
Écoute, je dois y aller, bébé, je suis désolé
Échouer et me tromper sans remords
Les draps qui volent, les baisers et tout le tralala
Le reste est subjectif, sans rigueur scientifique
Comme un cadeau sans ouvrir, nerveux, perdu
Avec ma main sur ton cou au moment critique
Ton cœur est un endroit où l'homme n'a jamais mis les pieds
Mon esprit est une attraction sur laquelle tu n'es jamais montée
Maintenant on s'embrasse dans toutes les langues
Depuis que je t'ai vue, depuis que tu m'as vu

Je t'ai à côté de moi, nue
Ton corps est vraiment de la poésie
Je suis en train de lever les doutes
Redevenant ton messie
Je me souviens de ce que tu disais
Que le corps n'est que de la matière
Ensuite, nous fondions les nôtres
Créant une nouvelle énergie
Je t'ai où je te voulais
Tu veux me tuer
Je te veux pour toujours
Mais je sais que tu me tuerais
Je t'ai où je te voulais
Qui veut des vies vides?
Qui veut des mauvais moments?
Des pleurs, des lamentations et la police
Vers l'enfer sur une autoroute
Sans freins, ça se fait en un jour
Avec toi à mes côtés
À mes côtés, à mes côtés
Je ne veux pas encore partir, jusqu'à ce que je voie comment le mal au jour le jour
Quand t'avoir était juste un fantasme
Je suis là pour tout
Qui veut la gloire quand on a déjà l'or?
Dis-moi, qui veut d'autres femmes quand on a ton cul?
Avec ce présent, qui pense au futur?
Ah, pas moi

Un jour, je me suis retrouvé seul
Avec préméditation et traîtrise
Tu riais
Autour de moi, tout brûlait
Depuis, je pense à toi et je ressasse
Et j'essaie de trouver le moyen
Et soudainement oublier que tu existes
C'est tellement triste de se souvenir, comme
Tes visages longs, mes jours gris
Le karma, les cicatrices
Qui chargent l'âme, que tu me maudisses
Et ce qu'il prédit se réalise toujours
Et c'est que tout semble si mauvais
La vie que je mène a un goût d'échec
Cela fait des mois que je ne m'écoute plus
Et le temps passe et je me fatigue et je pense
Des nuits blanches
Sur notre quai, le train est toujours en retard
C'est pourquoi je ne veux pas sortir
Et je reste enfermé à la maison toute la journée
Polissant mes rêves, me faisant du mal
Prenant tout à la légère
Et avec les autres, je me sens juste comme un étranger
Obligé de faire face aux choses qui arrivent
Bien sûr que je le vois quand je regarde à l'intérieur
Et bien sûr que tu l'as vu et que tu t'es enfuie en courant
Je ne te blâme pas, mon charme, ne me raconte pas d'histoires
Ne pense pas autant à moi, ne perds pas ton temps
Bien sûr qu'elle est partie sans ménagement
Elle m'a laissé sans foi ni arguments
Maintenant, je ne la rencontre plus que
Dans les ruelles que je fréquente

Reste quand tu ne m'aimes plus
C'est là que tu me manques
On dirait que rien ne vaut la peine
Qui veut plus de chaînes? Mais, mais reste dormir
Reste quand tu ne m'aimes plus
C'est là que tu me manques ici
Et c'est que le temps semble s'envoler
Alors reste dormir