Текст и перевод песни Silvio Rodríguez - Llueve Otra Vez

Llueve Otra Vez

Llueve otra vez detrás de mis frontales
Entre oreja y oreja nubes bajas
Oscuras como caras
Se disfrazan de fieros animales

Una mujer que he visto cuatro veces
Con los ojos comunes de nosotros
Cuatro mil con los otros
Con los de padecer horas y meses

Llueve otra vez
Donde no hay más conmigo
Que fieros animales
Que tiernos enemigos

Llueve otra vez
Detrás de mis frontales
¡oh! campo sin abrigo
¡oh! calles sin portales

Llueve tan bien que el fin de la semana
En vez de ser domingo en mi cabeza
Es sólo la tristeza

Helándome el cerebro y la mañana

Una mujer que nunca me provoca
Me ha condenado a lluvias sin motivo
Y desde entonces vivo
Ahogado en el deseo de su boca

Llueve otra vez
Donde no hay más conmigo
Que fieros animales
Que tiernos enemigos

Llueve otra vez
Detrás de mis frontales
¡oh! campo sin abrigo
¡oh! calles sin portales

Una mujer que nunca me provoca
Me ha condenado a lluvias sin motivo
Y desde entonces vivo
Ahogado en el deseo de su boca.

Il pleut à nouveau

Il pleut à nouveau derrière mes frontales
Entre oreille et oreille, des nuages bas
Sombres comme des visages
Ils se déguisent en animaux féroces

Une femme que j'ai vue quatre fois
Avec les yeux communs à nous
Quatre mille avec les autres
Avec ceux qui souffrent des heures et des mois

Il pleut à nouveau
Là où il n'y a plus que moi
Que des animaux féroces
Que des ennemis tendres

Il pleut à nouveau
Derrière mes frontales
Oh ! campagne sans abri
Oh ! rues sans portails

Il pleut si bien que la fin de la semaine
Au lieu d'être dimanche dans ma tête
N'est que tristesse

Me glaçant le cerveau et le matin

Une femme qui ne me provoque jamais
M'a condamné à des pluies sans motif
Et depuis, je vis
Étouffé par le désir de sa bouche

Il pleut à nouveau
Là où il n'y a plus que moi
Que des animaux féroces
Que des ennemis tendres

Il pleut à nouveau
Derrière mes frontales
Oh ! campagne sans abri
Oh ! rues sans portails

Une femme qui ne me provoque jamais
M'a condamné à des pluies sans motif
Et depuis, je vis
Étouffé par le désir de sa bouche.