Текст и перевод песни Simone Cristicchi - I matti de Roma

I matti de Roma

I matti de roma sai so tanti
Certi so tristi cert' artri divertenti
So' mbriagoni so' reggine so' cantanti
Caratteristici come li monumenti

Pe ditti a zona mia c'era Agostino
Che spaventava tutti quanti i regazzini
Gridava d'esse niente meno ch'el demonio
Le corna in testa eran du peperoncini

Sul atto iatti a volte trovi el Roscio
Sale col flauto sul 4 e 51
Fa tre notaccie spiaccicando le parole
Chiede du spicci ma non glieli da nessuno

I matti de roma so la smorfia
Un po sdentata de le strade de città
Pe ricordà a chi se pia troppo sul serio
Che male strano ch'è la normalità
Che brutto male ch'è la normalità

Ce sta Berardo er puggile sonato
Che s'è ammattito pei cazzotti presi in testa
Mo è vecchio e gira sempre solo
Na sigaretta è tutto quello che je resta

Oggi alla metro na signora smadonnava
E stava li a litigà immezzo al via vai
Co qualcuno che no c'era o no c'è più
Forse qualcuno che no c'è stato mai

C'hanno prvato n sacco de dottori
A decifrà quel gran mistero del cervello
Se tu me chiedi chi so i veri malati
Dipende da che parte chiudi quer cancello
Dipende da che parte chiudi quer cancello

I matti me sa che siete voi
Che no ridete e siete sempre così seri
E state chiusi tutto il giorno in un ufficio
Mentre la vita ve sorride da de fori
Mentre la vita ve cojona da de fori

Les fous de Rome

Les fous de Rome, tu sais, ils sont nombreux
Certains sont tristes, certains sont drôles
Ils sont ivrognes, ils sont des reines, ils sont des chanteurs
Caractéristique comme les monuments

Dans mon quartier, il y avait Agostino
Qui faisait peur à tous les enfants
Il criait qu'il était rien de moins que le démon
Les cornes sur sa tête étaient deux piments

Sur le bus, tu trouveras parfois Roscio
Il monte avec sa flûte sur le 4 et le 51
Il joue trois notes en bégayant les mots
Il demande quelques pièces mais personne ne lui en donne

Les fous de Rome, c'est la grimace
Un peu édentée des rues de la ville
Pour rappeler à ceux qui se prennent trop au sérieux
Quelle drôle de maladie que la normalité
Quelle vilaine maladie que la normalité

Il y a Berardo, le boxeur sonné
Qui est devenu fou à cause des coups reçus à la tête
Maintenant, il est vieux et il erre toujours seul
Une cigarette, c'est tout ce qu'il lui reste

Aujourd'hui, dans le métro, une dame jurait
Et elle était là à se disputer au milieu du va-et-vient
Avec quelqu'un qui n'était pas là ou n'est plus là
Peut-être quelqu'un qui n'a jamais existé

Ils ont essayé beaucoup de docteurs
Pour déchiffrer le grand mystère du cerveau
Si tu me demandes qui sont les vrais malades
Cela dépend de quel côté tu fermes ce portail
Cela dépend de quel côté tu fermes ce portail

Les fous, je pense que c'est vous
Qui ne riez pas et êtes toujours si sérieux
Et qui êtes enfermés toute la journée dans un bureau
Alors que la vie vous sourit de l'extérieur
Alors que la vie se moque de vous de l'extérieur