Текст и перевод песни Spit Syndicate - The Creditors

The Creditors

Verse 1
I believe that, Everything that we do in this world comes back,
Every act full circle like running on a track,
And I'm not saying I'm always comfortable with that,
See I got demons of my own that I hope don't ever catch me up,
Such were thoughts that I shuffled this night,
The shift work hustle, waiting for my bus to arrive,
But I dropped what I was holding in an instant,
I caught a glimpse of, a crowd of people that had gathered in the distance,
Walking towards me, down the middle of the street,
Feet moving in time, like they were written to a beat,
They got closer, I noticed their faces,
Didn't recognise any of 'em but I watched on in amazement,
They looked like the townspeople of Salem,
The last line of defence in Berlin before the city was taken,
Man, woman and child, of all ages,
They were bound by something as they took to the pavement,
I looked for a flag, were they marching for a cause,
Or carrying a cross, like an army of the lord's,
But they weren't heading for the courts, or for parliament lawn,
They had vengeance in their eyes, unmasked and forlorn,
They walked right past me, as if I wasn't even there,
A young girl caught me staring, and turned,
She looked me in my eyes, said no need to be scared,
You see they took what was ours, and now we coming for theirs, we are the creditors

Chorus
We are the creditors, they call us the creditors,
And we've come to collect, from all that indebted us,
We are the creditors, they call us the creditors,
Every name, every face, every word that was said to us,
Any innocence ever taken, we're taking back,
The world, the whole world will fade to black.
Hear the cries of the forsaken, Let it wake 'em,
In the dead of the night, you could hear the ground shaking like.

You could hear the ground shaking like...
You could hear the ground shaking like...

Verse Two
I've been told that revenge is one best served cold
But this night was sweltering,
No shelter in a city of the sin,
The sort of heat that can make your clothes stick to your skin,
But it made no difference to them.
They marched on
In row upon row that stretched like forever,
Not birds of a feather but they walked together,
Some in rags, some robes, some everyday clothes,
From every page out of the books, they rose,
The left behind, the long forgotten,
Some had watched from their villages as the bombs were dropping,
Some had their churches torched, their land was taken,
Knives in the back while hands were shaking,
Or maybe caught in the cross fire, strays from the weapons,
Or taught by the taunts to hate their reflection,
The evilest of acts, too depraved to mention,
I studied each face in succession.
Maybe sold out by a government, ignored by the reverend,
Betrayed by the people that were meant to protect 'em,
History books had done their best to forget them,
But tonight they'd rewrite from the strange procession.
And it was too late for redemption,
All manner of debts they'd came to collect 'em,
No tears left, just empty stares,
You see they took what was ours and now we're coming for theirs

Les Créanciers

Couplet 1
Je crois que, tout ce que nous faisons dans ce monde nous revient,
Chaque acte boucle la boucle, comme courir sur une piste,
Et je ne dis pas que je suis toujours à l'aise avec ça,
Tu vois, j'ai mes propres démons et j'espère qu'ils ne me rattraperont jamais,
C'est à ce genre de pensées que je me suis livré cette nuit-là,
Le train-train du travail de nuit, attendant que mon bus arrive,
Mais j'ai lâché ce que je tenais en un instant,
J'ai aperçu une foule de gens qui s'était rassemblée au loin,
Marchant vers moi, au milieu de la rue,
Les pieds bougeant en rythme, comme s'ils étaient écrits sur une mesure,
Ils se sont rapprochés, j'ai remarqué leurs visages,
Je n'en reconnaissais aucun, mais je les observais avec étonnement,
Ils ressemblaient aux habitants de Salem,
La dernière ligne de défense à Berlin avant la prise de la ville,
Hommes, femmes et enfants, de tous âges,
Ils étaient liés par quelque chose alors qu'ils prenaient le trottoir,
J'ai cherché un drapeau, défilaient-ils pour une cause,
Ou portaient-ils une croix, comme une armée du Seigneur,
Mais ils ne se dirigeaient pas vers les tribunaux, ni vers la pelouse du Parlement,
Ils avaient la vengeance dans les yeux, démasqués et abandonnés,
Ils sont passés juste devant moi, comme si je n'étais pas là,
Une jeune fille m'a surpris en train de la fixer, et s'est retournée,
Elle m'a regardé dans les yeux et m'a dit :« Pas besoin d'avoir peur,
Tu vois, ils ont pris ce qui était à nous, et maintenant nous venons chercher le leur, nous sommes les créanciers. »

Refrain
Nous sommes les créanciers, ils nous appellent les créanciers,
Et nous sommes venus récupérer, auprès de tous ceux qui nous sont redevables,
Nous sommes les créanciers, ils nous appellent les créanciers,
Chaque nom, chaque visage, chaque mot qui nous a été adressé,
Toute innocence jamais prise, nous la reprenons,
Le monde, le monde entier va s'éteindre.
Écoutez les cris des oubliés, que cela les réveille,
Au cœur de la nuit, on pouvait entendre le sol trembler comme...

On pouvait entendre le sol trembler comme...
On pouvait entendre le sol trembler comme...

Couplet 2
On m'a dit que la vengeance est un plat qui se mange froid,
Mais cette nuit-là était étouffante,
Aucun abri dans une ville de péché,
Le genre de chaleur qui peut faire coller tes vêtements à ta peau,
Mais cela ne faisait aucune différence pour eux.
Ils ont continué à marcher,
En rangées qui s'étendaient à l'infini,
Pas des oiseaux de même plumage, mais ils marchaient ensemble,
Certains en haillons, d'autres en robes, d'autres en vêtements de tous les jours,
De chaque page des livres, ils se sont levés,
Les laissés-pour-compte, les oubliés de longue date,
Certains avaient vu de leurs villages les bombes tomber,
Certains avaient vu leurs églises incendiées, leurs terres confisquées,
Des coups de couteau dans le dos tandis que les mains tremblaient,
Ou peut-être pris entre deux feux, victimes de balles perdues,
Ou bien on leur a appris à haïr leur reflet,
Les actes les plus pervers, trop dépravés pour être mentionnés,
J'ai étudié chaque visage l'un après l'autre.
Peut-être trahis par un gouvernement, ignorés par les autorités religieuses,
Trahis par les gens qui étaient censés les protéger,
Les livres d'histoire avaient fait de leur mieux pour les oublier,
Mais ce soir, ils allaient réécrire l'histoire à partir de cette étrange procession.
Et il était trop tard pour la rédemption,
Toutes sortes de dettes qu'ils étaient venus recouvrer,
Plus de larmes, juste des regards vides,
Tu vois, ils ont pris ce qui était à nous et maintenant nous venons chercher le leur.