Текст песни и перевод на английский Star Academy - Musulmanes

Musulmanes

Le ciel est si bas sur les dunes
Que l'on croirait toucher la lune
Rien qu'en levant les bras.
Comme un incendie sous la terre
Les aurores ont brûlé les pierres,
Blanchi les toits de Ghardaïa.

Voilées pour ne pas être vues,
Cernées d'un silence absolu,
Vierges de pierre au corps de Diane,
Les femmes ont pour leur lassitude
Des jardins clos de solitude,
Le long sanglot des Musulmanes.

C'est un cri,
C'est un chant,
C'est aussi le désert et le vent,
Tout l'amour qu'elles ont dans le corps,
La gloire des hommes le chant des morts,
La joie de porter un enfant.
C'est un cri,
C'est un chant,
C'est aussi la douleur et le sang,
Toutes les fureurs qu'elles portent en elles,
La peur des hommes, la peur du ciel,
Et toutes les forêts du Liban.

Elles sont debout sur champs de ruines,
Sous le vent glacé des collines
Que la nuit leur envoie.
Pour elles, le temps s'est arrêté.
C'est à jamais l'éternité,
Le crépuscule de Sanaa.

Voilées pour ne pas être vues,
J'envie ceux qui les ont connues,
Vierges de pierre au corps de Diane.
Hurlant dans le silence énorme,
A l'heure où leurs amants s'endorment,
Le long sangIot des Musulmanes.

C'est un cri,
C'est un chant,
C'est aussi le désert et le vent,
Tout l'amour qu'elles ont dans le corps,
La gloire des hommes le chant des morts,
La joie de porter un enfant,
C'est un cri,
C'est un chant,
C'est aussi la douleur et le sang,
Toutes les fureurs qu'elles portent en elles,
La peur des hommes la peur du ciel,
Et toutes les forêts du Liban.

Muslim Women

The sky is so low over the dunes
That one would think they could touch the moon
Just by raising their arms.
Like a fire beneath the earth
The dawns have burned the stones,
Whitened the roofs of Ghardaïa.

Veiled so as not to be seen,
Surrounded by absolute silence,
Stone virgins with the body of Diana,
The women have for their weariness
Closed gardens of solitude,
The long sob of Muslim women.

It's a cry,
It's a song,
It's also the desert and the wind,
All the love they have in their bodies,
The glory of men, the song of the dead,
The joy of carrying a child.
It's a cry,
It's a song,
It's also the pain and the blood,
All the furies they carry within them,
The fear of men, the fear of heaven,
And all the forests of Lebanon.

They stand on fields of ruins,
Under the icy wind of the hills
That the night sends them.
For them, time has stopped.
It is forever eternity,
The twilight of Sana'a.

Veiled so as not to be seen,
I envy those who have known them,
Stone virgins with the body of Diana.
Screaming in the enormous silence,
At the hour when their lovers fall asleep,
The long sob of Muslim women.

It's a cry,
It's a song,
It's also the desert and the wind,
All the love they have in their bodies,
The glory of men, the song of the dead,
The joy of carrying a child,
It's a cry,
It's a song,
It's also the pain and the blood,
All the furies they carry within them,
The fear of men, the fear of heaven,
And all the forests of Lebanon.