Текст и перевод песни Stress - La Peur de l'autre
La Peur de l'autre
Fear of the Other
Mes
chers
concitoyens,
mes
chères
concitoyennes!
Pourquoi
dans
un
pays
aussi
coloré
que
le
nôtre,
on
a
si
peur
de
nos
différences,
si
peur
de
l'autre.
On
continue
d'entendre
les
termes
envahir
et
gêner,
j'crois
qu'il
y
a
des
gens
qui
aiment
haïr
et
qui
haïssent
aimer.
On
laisse
des
politiques
manipuler
nos
peurs
à
leurs
fins.
C'est
notre
fin
si
nous
restons
en
proie
à
leur
faim.
Montrons-leur
qu'on
vaut
mieux
que
la
haine,
mieux
que
la
diffamation,
l'ignorance
et
la
discrimination.
Montrons-leur
qu'on
peut
voir
à
travers
tous
leurs
leurres
et
qu'on
peut
écouter
nos
cœurs
au
lieu
d'écouter
nos
peurs,
qu'on
a
l'intelligence
de
voir
au-delà
de
nos
différences
et
qu'on
peut
faire
la
différence
grâce
à
nos
différences.
On
s'fait
la
guerre,
mais
l'ennemi
n'est
pas
d'ailleurs,
d'un
autre
culte
ou
d'une
autre
couleur.
L'ennemi
est
en
nous
et
c'est
bien
ça
le
problème,
car
la
seule
guerre
qu'on
ne
puisse
gagner,
c'est
la
guerre
contre
nous-mêmes.
My
dear
fellow
citizens!
Why,
in
a
country
as
colorful
as
ours,
are
we
so
afraid
of
our
differences,
so
afraid
of
the
other?
We
continue
to
hear
the
terms
"invading"
and
"bothering";
I
believe
there
are
people
who
love
to
hate
and
who
hate
to
love.
We
let
politicians
manipulate
our
fears
for
their
own
ends.
It's
our
end
if
we
remain
prey
to
their
hunger.
Let's
show
them
that
we
are
better
than
hatred,
better
than
defamation,
ignorance
and
discrimination.
Let's
show
them
that
we
can
see
through
all
their
tricks
and
that
we
can
listen
to
our
hearts
instead
of
listening
to
our
fears,
that
we
have
the
intelligence
to
see
beyond
our
differences
and
that
we
can
make
a
difference
thanks
to
our
differences.
We
are
at
war,
but
the
enemy
is
not
from
elsewhere,
from
another
faith
or
another
color.
The
enemy
is
within
us
and
that's
the
problem,
because
the
only
war
we
can't
win
is
the
war
against
ourselves.
On
se
bat
contre
l'indifférence.
Vas-y
lève-toi!
Vas-y
lève-toi!
Je
me
lève,
moi!
Pour
qu'on
puisse
tous
avoir
une
chance.
Vas-y
lève-toi!
Je
me
lève,
moi!
C'est
quand
j'entends
qu'il
y
en
a
trop.
De
ma
peau,
des
larmes,
de
la
sueur,
du
sang,
c'est
ça
que
je
mets
dans
mes
mots
quand
j'entends
qu'il
y
en
a
trop.
Vas-y
lève-toi!
Vas-y
lève-toi!
Vas-y
lève-toi!
Je
me
lève,
moi!
We
fight
against
indifference.
Come
on,
stand
up!
Come
on,
stand
up!
I'm
standing
up!
So
we
can
all
have
a
chance.
Come
on,
stand
up!
I'm
standing
up!
It's
when
I
hear
that
there
are
too
many.
Of
my
skin,
tears,
sweat,
blood,
that's
what
I
put
into
my
words
when
I
hear
that
there
are
too
many.
Come
on,
stand
up!
Come
on,
stand
up!
Come
on,
stand
up!
I'm
standing
up!
A
l'heure
d'aujourd'hui,
on
s'est
jamais
aussi
peu
parlé.
Est-ce
l'ère
de
la
communication
qui
nous
donne
peur
d'parler?
Cette
indifférence
mutuelle
nous
tuera
au
pluriel,
et
au
bout
du
tunnel
il
reste
cette
solitude
usuelle.
On
pense
qu'à
nos
petites
vies
en
refusant
de
voir
qu'on
a
besoin
d'autrui
bien
plus
qu'on
voudrait
le
croire.
Les
temps
sont
hard,
les
gens
ont
la
hargne,
on
est
sur
nos
gardes,
on
s'méfie,
se
regarde
et
nos
peurs
nous
poignardent.
Faut
apprendre
à
se
comprendre
et
non
à
se
descendre.
On
peut
s'entretuer
ou
on
peut
se
battre
ensemble.
Qu'on
me
traite
d'idéaliste!
Moi
je
veux
y
croire.
Il
y
a
trois
ans,
personne
croyait
à
un
président
noir.
À
la
base
de
tout
changement
il
y
a
un
rêve,
une
idée,
faut
commencer
par
rêver
pour
le
concrétiser.
Et
la
seule
chose
qui
puisse
rendre
un
rêve
inatteignable,
c'est
la
peur.
La
peur
de
ses
semblables.
Nowadays,
we've
never
talked
to
each
other
so
little.
Is
it
the
age
of
communication
that
makes
us
afraid
to
talk?
This
mutual
indifference
will
kill
us
in
the
plural,
and
at
the
end
of
the
tunnel
remains
this
usual
solitude.
We
think
only
of
our
own
little
lives,
refusing
to
see
that
we
need
each
other
much
more
than
we
would
like
to
believe.
Times
are
hard,
people
are
angry,
we
are
on
our
guard,
we
are
suspicious,
we
look
at
each
other
and
our
fears
stab
us.
We
must
learn
to
understand
each
other
and
not
to
put
each
other
down.
We
can
kill
each
other
or
we
can
fight
together.
Let
me
be
called
an
idealist!
I
want
to
believe
it.
Three
years
ago,
no
one
believed
in
a
black
president.
At
the
base
of
every
change
there
is
a
dream,
an
idea,
you
have
to
start
by
dreaming
to
make
it
happen.
And
the
only
thing
that
can
make
a
dream
unattainable
is
fear.
The
fear
of
one's
fellow
man.
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Авторы: M. Ndeze, Yvan Jacquemet
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