Текст и перевод песни Suite Soprano - Empíreo

Empíreo

Una foto polaroid con polvo en la guantera
Vi a Armando antes que el hardcore se la llevara
La que ha pasao' mi madre yo no las quisiera
La imagen de ese cinturón colgao' del techo
El crujir del techo al recibir esa llamada
Esperando de las nubes un "lo siento"
Fumando callado al lado de la tumba de mi primo Alberto
En el doce mi abuela grita de dolor
Yo falto a clase, Yaya, por dormir contigo
Entremedias se me va mi abuelo ante mis ojos
Me perdí su entierro, Yaya, por llorar contigo
Cuestión de días, marchó con su marido
Me cago en Dios, ¿eh? Yo hubiera hecho lo mismo
Tengo el alma con más cicatrices que John Marston
A veces duelen más los vivos que los muertos
Te escribo como si leyeras
Te escribo como si escucharas
Personas que se van sin despedida
Me dejó de hablar Marlén, me dejó de hablar Cristina
Como María, como Casia, como Sonia
Como Eugenia, como Alba, como Elvira
Alguna incluso siendo bueno
A alguna incluso la echaba de menos.

Rompí en diciembre con mi ex después de más de siete
Primo, nunca digas "siempre"
Después con otras intenté rehacer mis días
El miedo a fracasar de nuevo siempre te sorprende
La cárcel del cuerpo le hizo saltar del balcón a María
El tumor que me robó a mi hermana
Mis viejos se endeudaron por sacarla de esa mierda
A sabiendas de que no podrían devolverlo.

Una foto de ellos vivos en el corcho
Ver cómo se apagan los latidos de su pecho
Y yo enterrando a Jesús hace seis días
No faltas, me sobran las palabras
He cargao' dos ataúdes en cinco meses
Con la misma cara de '¿qué está pasando?'
Antonia se fue en enero, Julia en junio
Con la misma cara de "me están matando"
Los yayos preguntan por ellas
Y yo rezando cuando nunca lo había hecho
Papá y mamá llorando, Alba llorando
Yo soñando, con que sea mentira esto
Mi tía Pilar rechazando la quimio
Mi primo Carlos recitándole en su entierro
Yo escribiéndole en su libro de difuntos:
"Te quiero mucho, fijo que nos vemos pronto"
Dios pasando de mí, como Irene
Hoy no quiero verte, como a Isa
Con Sara me quedé a medias
Lo dejé con ella porque me gustaban todas
Fui un cabrón y me han tratado como tal
Me he visto traicionado por colegas
He malgastado mi vida en la hierba,
Tengo media familia abajo y la otra arriba
Mamá sigue triste por el yayo
Tranqui, si Dios existe, fijo le tiene a su lado
De pequeño ya me quedé sin Patricia
Aprendí qué era la muerte a hostias
Las cenizas de mi tía ya descansan con sus padres
Lo que aprendí de ellos nadie me lo quita
Mi familia, mis amigos, mi soporte
Depresiones causadas por perder gente querida.

Life's a bitch and then you die, that's why we get high
'Cause you never know when you're gonna go
Life's a bitch and then you die, that's why we puff lye
'Cause you never know when you're gonna go...

Empyrée

Une photo Polaroid poussiéreuse dans la boîte à gants
J'ai vu Armando avant que le hardcore ne l'emporte
Ce que ma mère a vécu, je ne le souhaiterais à personne
L'image de cette ceinture accrochée au plafond
Le craquement du toit en recevant cet appel
Attendant des nuages un "je suis désolé"
Fumant en silence à côté de la tombe de mon cousin Alberto
Au douze, ma grand-mère crie de douleur
J'ai séché les cours, Mamie, pour dormir avec toi
Entre-temps, mon grand-père s'en va sous mes yeux
J'ai raté son enterrement, Mamie, pour pleurer avec toi
Question de jours, elle est partie rejoindre son mari
Putain, j'aurais fait pareil
J'ai l'âme plus meurtrie que John Marston
Parfois, les vivants font plus mal que les morts
Je t'écris comme si tu lisais
Je t'écris comme si tu écoutais
Des gens qui partent sans dire au revoir
Marlén a arrêté de me parler, Cristina aussi
Comme María, comme Casia, comme Sonia
Comme Eugenia, comme Alba, comme Elvira
Parfois, même en étant bien
Parfois, elle me manquait même.

J'ai rompu avec mon ex en décembre après plus de sept ans
Cousin, ne dis jamais "jamais"
Ensuite, j'ai essayé de reconstruire ma vie avec d'autres
La peur de l'échec vous surprend toujours
La prison de son corps a poussé María à sauter du balcon
La tumeur qui a emporté ma sœur
Mes vieux se sont endettés pour la sortir de cette merde
Sachant qu'ils ne pourraient jamais rembourser.

Une photo d'eux vivants sur le liège
Voir les battements de son cœur s'arrêter
Et moi qui enterrais Jesús il y a six jours
Tu ne manques pas, j'ai les mots qui me brûlent
J'ai porté deux cercueils en cinq mois
Avec le même air de "mais qu'est-ce qui se passe ?"
Antonia est partie en janvier, Julia en juin
Avec le même air de "on est en train de me tuer"
Les grands-parents demandent après elles
Et moi qui prie alors que je ne l'avais jamais fait
Papa et maman en pleurs, Alba en pleurs
Moi, rêvant que tout ça n'est qu'un cauchemar
Ma tante Pilar refusant la chimio
Mon cousin Carlos lui lisant un texte lors de son enterrement
Moi, écrivant dans son livre de condoléances :
"Je t'aime beaucoup, on se reverra bientôt c'est sûr"
Dieu m'ignorant, comme Irene
Aujourd'hui, je ne veux pas te voir, comme Isa
Avec Sara, on est restés en suspens
Je l'ai quittée parce que j'aimais toutes les filles
J'ai été un connard et on m'a traité comme tel
J'ai été trahi par des amis
J'ai gâché ma vie dans l'herbe,
J'ai la moitié de ma famille en bas et l'autre en haut
Maman est toujours triste à cause de grand-père
T'inquiète, si Dieu existe, il l'a sûrement à ses côtés
Enfant, j'ai perdu Patricia
J'ai appris ce qu'était la mort à la dure
Les cendres de ma tante reposent désormais auprès de ses parents
Ce que j'ai appris d'eux, personne ne me l'enlèvera
Ma famille, mes amis, mon soutien
Des dépressions causées par la perte d'êtres chers.

La vie est une garce et puis tu meurs, c'est pourquoi on plane
Parce qu'on ne sait jamais quand on va y passer
La vie est une garce et puis tu meurs, c'est pourquoi on fume de la drogue
Parce qu'on ne sait jamais quand on va y passer...