Текст и перевод песни Suprême NTM - Police

Police

Eh patron
Oui mon petit Pujol
Ils viennent à l′instant de sortir du studio alors qu'est-ce qu′on fait là
Bon cette fois-ci, vous me les perdez pas
Y'en a marre qu'on passe pour des cons
Eh patron, la dernière fois, c′est pas de notre faute
J′en ai rien à foutre
Y a pas de dernière fois
On a changé les bagnoles non
Alors j'te préviens Pujol
Si tu me les paumes, tu te retrouves en képi avec un sifflet dans la gueule au milieu du carrefour
On s′est bien compris Pujol
Ouais patron

Police, vos papiers, contrôle d'identité
Formule devenue classique à laquelle tu dois t′habituer
Seulement dans les quartiers, les condés de l'abus de pouvoir ont trop abusé
Aussi sachez que l′air est charge d'électricité
Alors pas de respect, pas de pitié escomptée, vous aurez des regrets car
Jamais par la répression vous n'obtiendrez la paix, la paix
La paix de l′âme, le respect de l′homme
Mais cette notion d'humanisme n′existe plus quand ils passent l'uniforme
Préférant au fond la forme, peur du hors norme
Pire encore si dans leur manuel ta couleur n′est conforme
Véritable gang organisé, hiérarchisé
Protégé sous la tutelle des hautes autorités
Port d'arme autorisé, malgré les bavures énoncées
Comment peut-on prétendre défendre l′État, quand on est soi-même
En état d'ébriété avancé, souvent mentalement retardé
Le portrait type, le prototype du pauvre type
Voilà pourquoi dans l'excès de zèle, ils excellent
Voilà pourquoi les insultes fusent quand passent les hirondelles
Pour notre part ce ne sera pas "fuck the police"
Mais un spécial "nique ta mère" de la part de la mère patrie du vice

Police machine matrice d′écervelés
Mandatée par la justice sur laquelle je pisse (Police machine matrice d′écervelés)
Mandatée par la justice sur laquelle je pisse

Aucunement représentatif de l'entière populace
Que dois-je attendre des lois des flics qui pour moi ne sont signe que d′emmerdes
Regarde je passe à côté d'eux, tronche de con devient nerveux
"Oh oh contrôle de police, monsieur"
Systématique est la façon dont l′histoire se complique
Palpant mes poches puis me pressant les balloches
Ne m'accordant aucun reproche à part le fait de passer proche
Portant atteinte à leurs gueules moches
Traquer les keufs dans les couloirs du métro
Tels sont les rêves que fait la nuit Joey Joe
Donne moi des balles pour la police municipale
Donne moi un flingue

Encore une affaire étouffée, un dossier classé
Rangé au fin fond d′un tiroir, dans un placard ils vont la ranger
Car l'ordre vient d'en haut, pourri à tous les niveaux
Ça la fout mal un diplomate qui business la pe-do
Alors on enterre, on oublie, faux témoignages à l′appui
Pendant ce temps, des jeunes béton pour un bloc de te-shi
Malheureusement j′entends dans l'assistance "écoutez, moi j′ai confiance"
Confiance en qui, la police, la justice, tous des fils-
Corrompus, dans l'abus, ils puent
Je préféré faire confiance aux homeboys de ma rue, vu
Pas de temps à perdre en paroles inutiles, voilà le deal
Éduquons les forces de l′ordre pour un peu moins de désordre

Police machine matrice d'écervelés
Mandatée par la justice sur laquelle je pisse (Police machine matrice d′écervelés)
Mandatée par la justice sur laquelle je pisse

Du haut du 93, Seine St-Denis, Chigaco bis
Port des récidivistes, mère patrie du vice
Je t'envoie la puissance, conservant mon avance
Tout en transcendance un à un me jouant de tous les flics de France
Mercenaires, fonctionnaires au sein d'une milice prolétaire
Terriblement dans le vent, trop terre-a-terre pour qu′ils tempèrent
Ou même modèrent
L′exubérance héréditaire qui depuis trop longtemps prolifère
Contribuant a la montée de tous les préjugés
Et manœuvrant pour renflouer l'animosité
Des poudrières les plus précaires considérés secondaires
Par les dignitaires d′un gouvernement trop sédentaire
Et d'une justice dont la matrice est trop factice
Pour que s′y hissent, oui, sans un pli nos voix approbatrices
Mais sincèrement, socialement, quand il était encore temps
Que l'on prenne les devants, tout ne s′est fait qu'en régressant
Comment, aucun changement de comportement de la part des
Suppots des lois, rois du faux-pas, ma foi, ce qui prévoit un sale climat
Donc pour la mère patrie du vice, de la part de tous mes complices
Des alentours ou des faubourgs avant qu'on ne leur ravissent le jour
Nique la police

Police (Cops)

Hey boss
Yes, my little Pujol
They just left the studio, so what are we doing here?
Alright, this time, don't lose them
I'm tired of looking like fools
Hey boss, last time wasn't our fault
I don't give a damn
There's no "last time"
We changed the cars, right?
So I'm warning you, Pujol
If you lose them, you'll end up in a cap with a whistle in your mouth in the middle of the intersection
We understand each other, Pujol?
Yes, boss

Police, your papers, ID check
A classic phrase you gotta get used to
But in the hood, the cops have abused their power too much
So know that the air is charged with electricity
No respect, no pity expected, you'll have regrets because
Never by repression will you achieve peace, peace
Peace of mind, respect for man
But this notion of humanism no longer exists when they put on the uniform
Preferring form over substance, fear of the extraordinary
Worse still if in their manual your color doesn't conform
A real organized gang, hierarchical
Protected under the tutelage of the high authorities
Carrying weapons authorized, despite the stated abuses
How can you claim to defend the State, when you yourself are
In a state of advanced intoxication, often mentally retarded
The typical portrait, the prototype of the poor guy
That's why they excel in excessive zeal
That's why the insults fly when the swallows pass
For us it won't be "fuck the police"
But a special "fuck your mother" from the motherland of vice

Police, a machine matrix of brainless
Mandated by the justice system on which I piss (Police, a machine matrix of brainless)
Mandated by the justice system on which I piss

Not at all representative of the entire populace
What should I expect from the laws, from the cops who for me are only a sign of trouble
Look, I pass by them, their faces become nervous
"Oh oh, police check, sir"
The way the story gets complicated is systematic
Patting my pockets then squeezing my balls
Giving me no blame except for passing close
Offending their ugly mugs
Hunting cops in the subway corridors
These are the dreams that Joey Joe has at night
Give me bullets for the municipal police
Give me a gun

Another case hushed up, a file closed
Tucked away in the back of a drawer, in a closet they'll put it away
Because the order comes from above, rotten at all levels
It looks bad, a diplomat who's into child-sex business
So we bury, we forget, with false testimonies to support it
Meanwhile, young people do hard time for a block of hash
Unfortunately, I hear in the audience "listen, I have confidence"
Confidence in whom, the police, the justice system, all sons of-
Corrupted, abusive, they stink
I prefer to trust the homeboys on my street, see
No time to waste on useless words, here's the deal
Let's educate the police forces for a little less disorder

Police, a machine matrix of brainless
Mandated by the justice system on which I piss (Police, a machine matrix of brainless)
Mandated by the justice system on which I piss

From the top of the 93, Seine St-Denis, Chigaco bis
Home of repeat offenders, motherland of vice
I send you the power, keeping my lead
All in transcendence, one by one, playing me against all the cops in France
Mercenaries, civil servants within a proletarian militia
Terribly trendy, too down-to-earth for them to temper
Or even moderate
The hereditary exuberance that has proliferated for too long
Contributing to the rise of all prejudices
And maneuvering to replenish animosity
The most precarious powder kegs considered secondary
By the dignitaries of a too sedentary government
And a justice system whose matrix is too artificial
For our approving voices to rise, yes, without a crease
But sincerely, socially, when there was still time
To take the lead, everything has only regressed
How, no change in behavior on the part of the
Supporters of the law, kings of faux pas, my faith, which predicts a bad climate
So for the motherland of vice, on behalf of all my accomplices
From the surroundings or the suburbs before they are robbed of the day
Fuck the police