Текст и перевод песни Sólo Los Solo - El chico del 9

El chico del 9

Estoy hablando de mi sitio,
Pero tu sabes que podría ser el tuyo,
Aquí cada uno hace lo que puede, yo soy el chico del 9
Presta atención!

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Todos saben en que ventana se mueve,
Nieve, llueva o truene,
Cualquier cosa que suene,
El seguro la tiene, ¿quien?
El chico del 9...

Espero que el paisaje resista,
Mi música lo intenta, no ha bonitas vistas,
Tampoco hay turistas,
Los únicos japos que ves
En el polígono controlando las empresas,
Te doy pistas, yo me he criado aquí,
Al lado de las fábricas, un lugar para existir,
Donde nadie se ha hecho millonario trabajando,
Que yo conozca por aquí, todos van tirando.
Todo sigue igual,
Políticos cambian de color como el agua de la riera,
Pero nada más,
Escaparates mueven deseos vanos,
No hay mucho dinero y dura menos en las manos,
Los niños, los libros, la carne, el pescado, los bancos,
Que quieres que te cuente hermano?
Muevan ficha! hay quien prefiere hacer su vida digna
Reuniendo pedazos de bicha,
La chica del octavo se lo monta en la ducha,
Tabiques dividen mundos y todo se escucha...
Todo se escucha, todo se escucha...

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La plaza, el sol, nuestro asiento,
Comentando la jugada que estén ocurriendo,
Viste el fuego, vi gente corriendo,
La oficina de trabajo temporal ardiendo,
El torta se partía la caja mientra
Imaginaba su contrato basura en llamas,
Sumar, restar volver a comenzar
Donde un marrón menos es un marrón más.
Jugamos con los codos, abrimos huecos,
Igual que polis te calientan
Y luego se hacen los suecos,
Represento precozes con sueños grandes,
Como las ratas el javi gigantes,
Te dicen no te drogues, haz deporte,
Poned más pistas gratis, y ofrecer soporte,
No creo que les importe la verdad,
Pero al ayuntamiento los jóvenes
Siempre es motivo de recorte.
El otro día vi a... 37 ecuatorianos,
40 árabes, 22 dominicanos, el Griffi, yo,
Un par de canastas y porterias rotas,
¿Cómo coño jugamos?
Esto no es poesía, esto es mi periódico,
Después del bar, bicarbonato sódico,
Conozco las esquinas, conozco el olor,
Conozco la mentira la verguenza y el amor.
Veo como los cuerpos buscan su sitio,
Romances idilios que acaban al principio:
La pelukera y el frutero, la viuda y su perro,
También el kinki con la hija del madero...
¿Si te doy esto?¿Tú que me das a cambio?
Así es como funciona, todo y nada es necesario,
La suerte por aquí, venir no suele,
Pues que se joda, me gusta que, que se puede!

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Le mec du 9

Je parle de mon quartier,
Mais tu sais que ça pourrait être le tien,
Ici, chacun fait ce qu'il peut, je suis le mec du 9
Fais attention !

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Tout le monde sait à quelle fenêtre je me déplace,
Neige, pluie ou tonnerre,
Tout ce qui sonne,
L'assurance l'a, qui ?
Le mec du 9…

J'espère que le paysage résistera,
Ma musique essaie, il n'y a pas de belles vues,
Il n'y a pas non plus de touristes,
Les seuls Japonais que tu vois
Dans la zone industrielle contrôlant les entreprises,
Je te donne des indices, j'ai grandi ici,
À côté des usines, un endroit pour exister,
Où personne n'est devenu millionnaire en travaillant,
Que je sache par ici, tout le monde tire le diable par la queue.
Tout reste pareil,
Les politiciens changent de couleur comme l'eau du ruisseau,
Mais rien de plus,
Les vitrines montrent des désirs vains,
Il n'y a pas beaucoup d'argent et il dure moins dans les mains,
Les enfants, les livres, la viande, le poisson, les banques,
Que veux-tu que je te raconte, mon frère ?
Faites votre jeu ! Il y a ceux qui préfèrent faire une vie digne
En rassemblant des morceaux de camelote,
La fille du huitième étage se la pète sous la douche,
Des cloisons divisent des mondes et tout s'entend…
Tout s'entend, tout s'entend…

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La place, le soleil, notre banc,
Commentant le jeu qui se déroule,
Tu as vu le feu, j'ai vu des gens courir,
Le bureau de travail temporaire brûle,
Le gredin se fendait la gueule pendant qu'il
Imaginait son contrat poubelle en flammes,
Additionner, soustraire, recommencer
Où un marron de moins est un marron de plus.
On joue des coudes, on ouvre des trous,
Comme les flics te chauffent
Et puis ils font les Suédois,
Je représente les précoces avec des rêves grands,
Comme les rats, le javi géants,
Ils te disent de ne pas te droguer, fais du sport,
Mettez plus de pistes gratuites et offrez du soutien,
Je ne crois pas que la vérité les intéresse,
Mais pour la mairie les jeunes
Sont toujours un motif de réduction des dépenses.
L'autre jour j'ai vu… 37 Équatoriens,
40 Arabes, 22 Dominicains, le Griffi, moi,
Deux ou trois paniers et des cages cassées,
Comment on fait pour jouer ?
Ce n'est pas de la poésie, c'est mon journal,
Après le bar, bicarbonate de soude,
Je connais les coins, je connais l'odeur,
Je connais le mensonge, la honte et l'amour.
Je vois comment les corps cherchent leur place,
Romances, idylles qui finissent au début :
La coiffeuse et le fruitier, la veuve et son chien,
Et le punk avec la fille du flic aussi…
Si je te donne ça ? Qu'est-ce que tu me donnes en échange ?
C'est comme ça que ça marche, tout et rien est nécessaire,
La chance par ici, ne vient pas souvent,
Eh bien, qu'elle aille se faire cuire un œuf, j'aime qu'on puisse !

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