Текст и перевод песни Tanja Savic - Soba Zablude

Soba Zablude

Ko hartije,
Blede ruke koje su me pazile
I plaši me da neće sve biti k′o ranije
A pamtim te vrele usne
Koje su me ranile
Pa zauvek ja tražim te
U sobi zablude.

Ti i kad se kuneš grešiš,
Noćas mi se javi gde si,
Pokaži mi ti bar malo
Da ti je stalo do mene.
A tamo gde se duša leči
Nikog nema na adresi,
Odlazi i ljubav
Ako ponovo mi leđa okreneš.
A moje misli bodeš kao ruža,
Zbog tebe tebe reagujem burno,
Sama na pučini sam tužna.
Bez vazduha sam,
Tonem brzo.
Ne osećam to telo,
Ne, ne, ne
Druge ljubila sam,
Ali to je lažno.
Ko zlatni sat se topi vreme.
I za ruku da me stegneš sad je kasno.
Ko hartije,
Blede ruke koje su me pazile
I plaši me da neće sve biti k'o ranije
A pamtim te vrele usne
Koje su me ranile
Pa zauvek ja tražim te
U sobi zablude.

Ti i kad se kuneš grešiš,
Noćas mi se javi gde si,
Pokaži mi ti bar malo
Da ti je stalo do mene.
A tamo gde se duša leči
Nikog nema na adresi,
Odlazi i ljubav
Ako ponovo mi leđa okreneš.

Na litici sam sama, stojim,
Teške noći tvoje sve su grešne,
A sve hladniji su moji snovi
Ljubav odpadne k′o list u jesen...
Ne osećam to telo, ne ne ne,
Druge ljubila sam, ali to je lažno,
Ko zlatni sat se topi vreme,
I za ruku da me stegneš
Sad je kasno...

Ti i kad se kuneš grešiš,
Noćas mi se javi gde si,
Pokaži mi ti bar malo
Da ti je stalo do mene.
A tamo gde se duša leči
Nikog nema na adresi,
Odlazi i ljubav
Ako ponovo mi leđa okreneš.

La Chambre De L'illusion

Comme du papier,
Des mains pâles qui m'ont caressé
Et j'ai peur que tout ne soit pas comme avant
Et je me souviens de tes lèvres brûlantes
Qui m'ont blessé
Alors je te cherche pour toujours
Dans la chambre de l'illusion.

Même quand tu jures, tu te trompes,
Reviens-moi ce soir, dis-moi où tu es,
Montre-moi au moins un peu
Que tu tiens à moi.
Et là où l'âme est guérie
Personne n'est à l'adresse,
L'amour s'en va aussi
Si tu me retournes le dos encore une fois.
Et mes pensées piquent comme une rose,
Je réagis violemment à cause de toi,
Je suis seule sur la mer, triste.
Je n'ai pas d'air,
Je coule rapidement.
Je ne sens pas ce corps,
Non, non, non
J'ai aimé d'autres,
Mais c'est faux.
Le temps fond comme une montre en or.
Et il est trop tard pour que tu me prennes la main maintenant.
Comme du papier,
Des mains pâles qui m'ont caressé
Et j'ai peur que tout ne soit pas comme avant
Et je me souviens de tes lèvres brûlantes
Qui m'ont blessé
Alors je te cherche pour toujours
Dans la chambre de l'illusion.

Même quand tu jures, tu te trompes,
Reviens-moi ce soir, dis-moi où tu es,
Montre-moi au moins un peu
Que tu tiens à moi.
Et là où l'âme est guérie
Personne n'est à l'adresse,
L'amour s'en va aussi
Si tu me retournes le dos encore une fois.

Je suis seule sur la falaise, je reste,
Tes nuits difficiles sont toutes pécheresses,
Et mes rêves deviennent de plus en plus froids
L'amour tombe comme une feuille en automne...
Je ne sens pas ce corps, non non non,
J'ai aimé d'autres, mais c'est faux,
Le temps fond comme une montre en or,
Et pour que tu me prennes la main
Il est trop tard...

Même quand tu jures, tu te trompes,
Reviens-moi ce soir, dis-moi où tu es,
Montre-moi au moins un peu
Que tu tiens à moi.
Et là où l'âme est guérie
Personne n'est à l'adresse,
L'amour s'en va aussi
Si tu me retournes le dos encore une fois.