Текст и перевод песни Tiers monde - Carna Bruli

Carna Bruli

Ceci est une fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait totalement fortuite
Ce morceau est à prendre au second degré et n'a pas pour but d'inciter à la violence
Derrière les apparences, il est réellement porteur d'un message
Tiers Monde, MOLO BOLO

Ils ne parlent pas de nos pères
Ne parlent pas de nos tess
Ne parlent de nos dettes
Je crois que je vais perdre la tête

J'ai kidnappé Carna Bruli
Dans une cave de ma city
Qu'elle capte ce que l'on vit
Nos galères et nos soucis
Kinappé Carna Bruli, Ca-Ca-Carna Bruli
Qu'elle capte ce que l'on vit
Je kidnappe la First Lady

J'ai bâillonné le chauffeur de sa berline C6
Molo Bolo ligotée comme une saucisse
Au volant rue du faubourg déshonoré
Du carrefour à la cours c'est plein de keufs décorés
Bang Bang, kidnapper la reine
Ce n'est pas un crime crapuleux
Je le jure même pas, je veux qu'elle voit ma banlieue
Le quotidien de XXX
Qui se claque le dos quand elle claque des doigts
Je m'arrête devant, en mode élégant
Ouvre la porte, esclave galant
Elle monte lentement, te demande gentillement
B-b-bien évidemment de faire du shopping sur les Champs
Je veux que tu te rendes compte qu'une partie de la France raciste
Voyait la vie en noir et blanc avant The Artist
Ca m'attriste mais je te kidnappe désolé
A nom des mères au foyer, brisées, des mères isolées
Panique, crie comme une gamine qui a perdu ses eaux
Je lui mets une, bien accompagnée d'un coup de pression
J'ai pris son téléphone, son mari ne peut pas la vée-sau
Un sac sac poubelle sur la tête cache notre destination

J'ai kidnappé Carna Bruli, dans une cave de ma city
Elle dort avec le te-shi, la caméra, les fusils
Les caméras j'ai vé-squi, mes camarades sont réjouis
Mes kadera de té-ci veulent qu'on scarifie ses XXX
C'est pire que ça, je vais lui noircir la peau
Qu'elle subisse le racisme au taf d'ADECO
Qu'elle sache que dans nos ghettos
Y a pas d'issue quand t'es noir et pauvre
Rien n'efface ta couleur, ni aucun patron ni aucun diplôme
Je veux que tu subisses les fins de mois de prolétaires
Ta carte Gold passe pas à la banque alimentaire
Que tu ressentes la haine de chaque daronne
A qui le fils paie les courses avec l'argent de la drogue
Et puis tu tombes dans la drogue dure, c'est sûr
Le soulagement quand t'es submergée de facture
Accro, junkie, tu seras prête à tout pour une aiguille
Encore un peu tu te prostitues sur le bitume
Je veux que tu comprennes ce que nos vies de rue consituent
Nos expériences vécues, pourquoi on s'entretue
Ce que c'est de vivre là où la police n'entre plus

Carna Bruli, Carna Bruli!
Ils ne parlent pas de nos pères
Ne parlent pas de nos tess
Ne parlent de nos dettes
Je crois que je vais perdre la tête
Ils ne parlent pas de nos pères
Ne parlent pas de nos tess
Ne parlent de nos dettes
Je crois que je vais perdre la tête

Carna Bruli

This is a fiction, any resemblance to actual persons, living or dead, is purely coincidental
This song is to be taken in the second degree and is not intended to incite violence
Behind the appearances, it really carries a message
Third World, MOLO BOLO

They don't talk about our fathers
Don't talk about our struggles
Don't talk about our debts
I think I'm going to lose my mind

I kidnapped Carna Bruli
In a basement in my city
So, she can understand what we are going through
Our struggles and our worries
Kidnapped Carna Bruli, Ca-Ca-Carna Bruli
So, she can understand what we are going through
I'm kidnapping the First Lady

I gagged the driver of her C6 sedan
Molo Bolo tied up like a sausage
At the wheel of the dishonored suburb street
From the crossroads to the court, it's full of decorated cops
Bang Bang, kidnap the queen
It's not a heinous crime
I swear I don't even, I want her to see my suburb
The daily life of XXX
Who pats himself on the back when she snaps her fingers
I stop in front, elegant style
Open the door, gallant slave
She gets on slowly, asks you nicely
O-of course to go shopping on the Champs
I want you to realize that a part of racist France
Saw life in black and white before The Artist
It saddens me but I'm sorry I kidnapped you
In the name of stay-at-home mothers, broken, single mothers
Panic, scream like a little girl who has lost her water
I give her one, well accompanied by a pressure shot
I took her phone, her husband can't see her
A garbage bag on her head hides our destination

I kidnapped Carna Bruli, in a basement in my city
She sleeps with the tee, the camera, the guns
The cameras I screwed up, my comrades are delighted
My friends from here want us to scarify her XXX
It's worse than that, I'm going to blacken her skin
Let her suffer racism at work at ADECO
Let her know that in our ghettos
There is no way out when you are black and poor
Nothing erases your color, no boss or diploma
I want you to suffer the end of the month of proletarians
Your Gold card does not pass at the food bank
That you feel the hatred of every mother
To whom the son pays for groceries with drug money
And then you fall into hard drugs, for sure
The relief when you are submerged in invoices
Addicted, junkie, you'll be ready for anything for a needle
A little more you prostitute yourself on the bitumen
I want you to understand what our street lives are made of
Our lived experiences, why we kill each other
What it's like to live where the police don't go anymore

Carna Bruli, Carna Bruli!
They don't talk about our fathers
Don't talk about our struggles
Don't talk about our debts
I think I'm going to lose my mind
They don't talk about our fathers
Don't talk about our struggles
Don't talk about our debts
I think I'm going to lose my mind