Текст и перевод песни Tim Fischer - Oh Mond

Oh Mond

Mit eenem Ooge kiekt der Mond mir an
Des Abends in der Kaiserallee
Mit eenem Ooge kiekt der Mond mir an
Wennt ausn Jeschäft ick nach Hause jeh
Een jroßet Ooge hat er immer offen
Wie Vater, wenn er uffn Sofa pennt
Und dieset Ooge, det hat mir jetroffen
Bis in mein tiefstes, tiefstes Element

Oh, Mond, kieke man nich so doof
Wenn ick abends nach Hause loof
Du kennst die jroßen und die kleenen Schmerzen
Du bist der Tröster von die Medchenherzen!
Ick sehne mir zu dir ins jrüne Licht
Oh, Mond, vaführe mir liebers nicht!

Mit eenem Ooge kiekt der Mond mir an
Des Abends, wenn ick schlafen jeh
Mit seim kalten Strahl fasst er mir an
Und krabbelt mir an meim jroßen Zeh
Een jroßet Ooge hat er immer offen
Wenn ick det Fenster ooch verhängen tu
Und dieset Ooge macht mer janz besoffen
Wenn ick mer auszieh, kiekt et immer zu

Oh, Mond, kieke man nich so scharf
Du weeßt, det ick det noch nicht darf
Du machst mir jedesmal denselben Kummer
Du kitzelst mir in meinem Mädchenschlummer
Ick sehne mir zu dir ins jrüne Licht
Oh, Mond, vaführe mir liebers nicht!

Mit eenem Ooge kiekt der Mond mir an
Denn muss ick aufstehn aus mein' Bett
Mit eenem Ooge kiekt der Mond mir an
Und leise klimme ick uffs Fensterbrett!
Er lockt mir langsam nach de Rejenrinne
Herrjott, ick weeß ja jarnich wie mir wird
Hätt ick bloß Zeit, det ick mir ma besinne
Ick habe mir doch nich uffs Dach vairrt?

Oh, Mond, kieke man nich so doof
Wie Blei ziehts ma runter in' Hof
Und über mir sind Sterne - lauter Sterne!
Ick kann ja nich - ich möchte ja so jerne
Wer ruft mach mir?

Mir schmerzt die Brust so sehr

Oh, Mond - ick seh dir ja jarnich mehr .

Oh Lune

Avec un œil, la lune me regarde
Le soir, dans l'avenue de l'Empereur
Avec un œil, la lune me regarde
Quand je rentre du travail à la maison
Un grand œil, elle a toujours ouvert
Comme papa, quand il dort sur le canapé
Et cet œil, il m'a touché
Jusqu'au plus profond, au plus profond de mon être

Oh, Lune, ne regarde pas si bêtement
Quand je rentre à la maison le soir
Tu connais les grandes et les petites douleurs
Tu es la consolatrice des cœurs féminins !
Je me languis de toi dans ta lumière verte
Oh, Lune, ne me fais pas perdre la tête !

Avec un œil, la lune me regarde
Le soir, quand je vais me coucher
Avec son rayon froid, elle me touche
Et me chatouille au gros orteil
Un grand œil, elle a toujours ouvert
Même si je tire le rideau de la fenêtre
Et cet œil me rend complètement ivre
Quand je me déshabille, il me regarde toujours

Oh, Lune, ne regarde pas si fort
Tu sais que je n'ai pas le droit
Tu me fais la même peine à chaque fois
Tu me chatouilles dans mon sommeil de fille
Je me languis de toi dans ta lumière verte
Oh, Lune, ne me fais pas perdre la tête !

Avec un œil, la lune me regarde
Alors je dois me lever de mon lit
Avec un œil, la lune me regarde
Et je grimpe doucement sur le rebord de la fenêtre !
Elle m'attire lentement vers la gouttière
Mon Dieu, je ne sais même pas ce qui va m'arriver
J'aurais juste le temps de réfléchir un peu
Je ne suis pas tombée sur le toit ?

Oh, Lune, ne regarde pas si bêtement
Comme du plomb, elle me tire vers la cour
Et au-dessus de moi, il y a des étoiles - plein d'étoiles !
Je ne peux pas - j'aimerais tellement
Qui m'appelle ?

Ma poitrine me fait mal

Oh, Lune - je ne te vois plus...