Текст и перевод песни Tino Casal - Fantasmas

Fantasmas

Hay un fantasma en mi habitación,
Dice que viene del más allá,
Hace preguntas sin ton ni son
Y su mansión es la oscuridad.

El fantasma de la soledad
Oh, oh, oh, oh!

Detrás de mí va por el salón,
Sigue mis pasos con precaución,
Lleva cadenas si hay luna llena
Y si hay tormenta truena su voz.

El fantasma de la soledad
Oh, oh, oh oh!

Mi pasado eres tú,
Mi futuro tabú,
Tu perfil asustado danza en las sombras
Frágil como el bambú.

Siento que estás aquí,
¿Que pretendes de mí?

Con tus besos helados, sueños mojados,
Seco escalofrío gris.

Fantasmas en plena actividad,
Fantasmas, les gusta provocar,
Fantasmas, se suelen molestar.

No le temas al fantasma de la soledad,
Hablale de corazón y dejate llevar,
él te enseñará lo que es vivir en soledad,
No le temas al fantasma.

Hay un fantasma en mi habitación
Come vinilo y videocasetes,
Se traga píldoras sin prescripción,
Bebe perfume hasta caer.

Detrás de mi va por el salón,
Sigue mis pasos con precaución,
Lleva cadenas si hay luna llena
Y si hay tormenta truena su voz.

El fantasma de la soledad
Oh, oh, oh oh!

Les fantômes

Il y a un fantôme dans ma chambre,
Il dit qu'il vient de l'au-delà,
Il pose des questions sans queue ni tête
Et son manoir est l'obscurité.

Le fantôme de la solitude
Oh, oh, oh, oh !

Il me suit dans le salon,
Suit mes pas avec précaution,
Il porte des chaînes s'il y a une pleine lune
Et s'il y a une tempête, sa voix tonne.

Le fantôme de la solitude
Oh, oh, oh oh !

Mon passé c'est toi,
Mon futur tabou,
Ton profil effrayé danse dans les ombres
Fragile comme le bambou.

Je sens que tu es là,
Que veux-tu de moi ?

Avec tes baisers glacés, tes rêves humides,
Froid intense et sec.

Des fantômes en pleine activité,
Des fantômes, ils aiment provoquer,
Des fantômes, ils s'énervent souvent.

Ne crains pas le fantôme de la solitude,
Parle-lui avec ton cœur et laisse-toi aller,
Il t'apprendra ce que c'est que de vivre dans la solitude,
Ne crains pas le fantôme.

Il y a un fantôme dans ma chambre
Il mange du vinyle et des cassettes vidéo,
Il avale des pilules sans ordonnance,
Il boit du parfum jusqu'à tomber.

Il me suit dans le salon,
Suit mes pas avec précaution,
Il porte des chaînes s'il y a une pleine lune
Et s'il y a une tempête, sa voix tonne.

Le fantôme de la solitude
Oh, oh, oh oh !