Текст и перевод песни Tua - Endpunkt

Endpunkt

Ich bin den dritten Tag am Stück drauf. Nichts gegessen, nicht gepennt
Aber gezogen und gesoffen, bis ich nichts mehr denk
Ich spühr, mein Herz rast seit 10 Stunden wie zerfetzt
Aber da liegt noch ein Brett und ich denke mir: Zieh' ichs weg
Und es ist mies, mit Pepp und ich merk, wie es mich zerlegt
Aber ich sitz und rede und zieh, bis da nichts mehr geht
Ich will nicht runterkommen von der Lüge, ich kenn' das hier
Ich glaub ich mach grade Selbstmord. Sitz da und denke mir:
Das ist der Enpunkt -
Der Punkt, wo du's änderst, oder es endet
Das ist der Enpunkt -
Der Punkt, wo du nachdenkst, oder du kenterst
Das ist der Endpunkt -
Der Punkt wo du stecken bleibst, mit dem Kopf
Wenn du damit durch die Wand willst und alles hier wird ganz ...
Ich lieg allein da, spühr meinen Herzschlag
Ich will nur einschlafen und wieder normal sein in zwei Tagen
Auf einmal merk ich, was Großes kommt auf mich zu
Ich spühr mein Herz nicht mehr schlagen! Spring auf
Versuch mich zu raffen, stolpere in den Hausgang
Raus an die frische Luft, Kreislauf wieder auffangen
Krankenhaus, Notaufnahme, alles voller Ärzte hier
Was Notaufnahme und Infusion? Ich denke mir:
Ich ein paar Stunden später im Park, überall Farben
Ich seh warmen Wind seine Bahnen ziehn, über das hohe Gras
Und ich bin weit fort. Depressionen weit fort
Denk an all den Scheiß dort mit keinem Wort. Ich bin frei davon
Dachte ich. Und jetzt sitz ich hier. Aufgewacht, Depression -
Was bringt das Leben so? Steh ichs durch, oder nehm ich Drogen?
Down wie ich bin, streite ich mich mit meinen Nächsten
Stürze mich in den Hass, seh keinen Sinn in meinem Leben
Und so werde ich schwach, schieß mich ab, weiß mich nicht anders zu helfen
Reagier' über, weil ich nicht ich selbst bin
Ich sitz auf einem Thron aus Scherben und will mich ablenken
Alles schmeckt nach scheiß Chemie und ich denke:
Sie nennen es "Drogensumpf", ich nenne es "ohne Vernunft"
Geburtsstunde großer Kunst, Geburtsstunde toter Jungs
Ich nenne es "Endpunkt", sie nennen es "zu spät"
Tausend und einmal, was tausend mal gut geht
Sie nennen es ihr Leben, ich nenne es grau
Sie nennen es ihr Leben, ich nenne es grau

Point final

Je suis accro depuis trois jours d'affilée. Je n'ai rien mangé, rien dormi
Mais j'ai tiré et bu jusqu'à ne plus penser
Je sens mon cœur battre comme un fou depuis 10 heures
Mais il y a encore une ligne et je me dis : vais-je la franchir ?
Et c'est moche, avec du peps et je sens que ça me détruit
Mais je suis assis, je parle et je tire jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien
Je ne veux pas descendre de ce mensonge, je connais ça ici
Je pense que je suis en train de me suicider. Je suis assis et je me dis :
C'est le point final -
Le point où tu changes, ou ça se termine
C'est le point final -
Le point où tu réfléchis, ou tu chavire
C'est le point final -
Le point où tu restes coincé, avec ta tête
Si tu veux passer à travers le mur avec ça et que tout ici devient complètement...
Je suis allongé là, seul, je sens mon cœur battre
Je veux juste m'endormir et redevenir normal dans deux jours
Soudain, je sens que quelque chose de grand arrive sur moi
Je ne sens plus mon cœur battre ! Je saute
J'essaie de me reprendre, je titube dans le couloir
Je sors à l'air frais, je retrouve mon souffle
Hôpital, salle d'urgence, tout le monde est rempli de médecins ici
Salle d'urgence et perfusion ? Je me dis :
Quelques heures plus tard, je suis dans le parc, des couleurs partout
Je vois le vent chaud tracer sa route, au-dessus de l'herbe haute
Et je suis loin. La dépression est loin
Je pense à tout ce bordel là-bas sans un mot. Je suis libre de ça
Je pensais. Et maintenant je suis assis ici. Réveillé, dépression -
Que nous apporte la vie ? Est-ce que j'y arrive, ou est-ce que je prends de la drogue ?
Dépité comme je suis, je me dispute avec mes proches
Je me plonge dans la haine, je ne vois aucun sens à ma vie
Et donc je deviens faible, je me tire une balle, je ne sais pas comment faire autrement
Je réagis de manière excessive parce que je ne suis pas moi-même
Je suis assis sur un trône de tessons et je veux me distraire
Tout a un goût de chimie de merde et je pense :
Ils appellent ça « le marais de la drogue », je l'appelle « sans raison »
Naissance d'un grand art, naissance de jeunes morts
Je l'appelle « point final », ils l'appellent « trop tard »
Mille et une fois, ce qui marche mille fois
Ils appellent ça leur vie, je l'appelle gris
Ils appellent ça leur vie, je l'appelle gris