Текст и перевод песни TéCanela - Llegamos Tarde

Llegamos Tarde

Si ve que hoy empieza el día del revés, no se me alarme
Baje la guardia, deje que el Sol caliente el paseo en el parque
Si ve que la primavera, se cuela en invierno y no espera
Cuida'o que la flor, de tanto dolor, alza la voz

Si ve que la lluvia se ha vuelto caprichosa
Se para de golpe, ataca a golpes y el campo llora
Seré yo que soy cobarde, discúlpenme
Pero es que puedo ver si miro el reloj

Que llegamos tarde
Que no llegamos
Que llegamos tarde
Que no llegamos

Que llegamos tarde
Que no llegamos
Que llegamos tarde
Tan tarde que no llegamos

Y si hay más incendio
Será que hay más loco
Ya nos preocuparemos
Pero poquito a poco
Llenas las piscinas

Secos los pozos que grita
Que grita la tierra
La oímos todos

Si escucha rumores
De que hay tanto veneno
Flotando en aire, matando sin freno
No busque culpable

No será cierto
Si calla el latido de las colmenas
Y un manto de humo ya se eleva
Y tapa la capital
Que aquí no hay pesticidas

Aquí no hay homicidas
Aquí no hay manos ni llenas ni que
Ni se están forrando con el baile
Que aquí nunca es noticia la danza de la avaricia
Mira la hora Alicia que creo

Que llegamos tarde
Que no llegamos
Que llegamos tarde
Que no llegamos

Que llegamos tarde
Que no llegamos
Que llegamos tarde
Tan tarde que no llegamos

Y si hay más incendio
Será que hay más loco
Ya nos preocuparemos

Pero poquito a poco
Llenas las piscinas
Secos los pozos que grita
Que grita la tierra

Si aquí nunca es noticia
La codicia imparable
Mira la hora, Alicia
Trata de apresurarte
Que el camino es largo y creo
Que llegamos tarde

Y ahogándose el mar
Con el mal en su pecho
Está llena de pánico
Plástico y rezos

Va pidiéndole a Dios
Que haga honor a su nombre
Y que alivie el dolor
Que han traído los traidores

El dolor de petróleo
De bombas y pestes
Van cubriendo la playa
Va fundiéndose con la corriente
Y por dentro se agotan las gotas de vida
Sin enterarnos que la herida es ira
En su corazón

On Est Arrivés Trop Tard

Si tu vois que la journée commence à l'envers, ne t'inquiètes pas
Baisse la garde, laisse le soleil réchauffer notre promenade au parc
Si tu vois que le printemps s'immisce en hiver sans attendre
Attention, la fleur, de tant de douleur, élève la voix

Si tu vois que la pluie est devenue capricieuse
Elle s'arrête soudain, attaque par coups et la campagne pleure
C'est sûrement moi qui suis lâche, pardonne-moi
Mais je vois bien en regardant l'heure

Qu'on est arrivés trop tard
Qu'on n'est pas arrivés
Qu'on est arrivés trop tard
Qu'on n'est pas arrivés

Qu'on est arrivés trop tard
Qu'on n'est pas arrivés
Qu'on est arrivés trop tard
Si tard qu'on n'est pas arrivés

Et s'il y a plus d'incendies
C'est qu'il y a plus de fous
On s'inquiètera plus tard
Mais petit à petit
Les piscines sont pleines

Les puits sont à sec et crient
La Terre crie
On l'entend tous

Si tu entends des rumeurs
Qu'il y a tant de poison
Flottant dans l'air, tuant sans frein
Ne cherche pas de coupable

Ce ne sera pas vrai
Si le battement des ruches se tait
Et qu'un voile de fumée s'élève déjà
Et recouvre la capitale
Ici, il n'y a pas de pesticides

Ici, il n'y a pas d'homicides
Ici, il n'y a pas de mains ni pleines ni qui
Ni qui s'enrichissent avec la danse
Ici, la danse de l'avarice n'est jamais une nouvelle
Regarde l'heure Alice, je crois

Qu'on est arrivés trop tard
Qu'on n'est pas arrivés
Qu'on est arrivés trop tard
Qu'on n'est pas arrivés

Qu'on est arrivés trop tard
Qu'on n'est pas arrivés
Qu'on est arrivés trop tard
Si tard qu'on n'est pas arrivés

Et s'il y a plus d'incendies
C'est qu'il y a plus de fous
On s'inquiètera plus tard

Mais petit à petit
Les piscines sont pleines
Les puits sont à sec et crient
La Terre crie

Ici, ce n'est jamais une nouvelle
La cupidité insatiable
Regarde l'heure, Alice
Essaie de te dépêcher
Le chemin est long et je crois
Qu'on est arrivés trop tard

Et la mer qui s'étouffe
Avec le mal dans sa poitrine
Est pleine de panique
De plastique et de prières

Elle demande à Dieu
De faire honneur à son nom
Et de soulager la douleur
Que les traîtres ont apportée

La douleur du pétrole
Des bombes et des pestes
Recouvrent la plage
Elle se fond avec le courant
Et à l'intérieur, les gouttes de vie s'épuisent
Sans qu'on réalise que la blessure est colère
Dans son cœur