Текст и перевод песни UFO - Rivotril

Rivotril

Lo sai cos'ho imparato
Che per andare avanti basta non guardarsi indietro
E giuro ci ho provato
Ma è dura in una casa con mura di specchi e vetro
E' il riflesso che ci fotte
Come un fantasma appare dietro me
E tu che un po ti immaginavi forte
Finquando poi non è toccata proprio a te
E questa vita ci ha sputato il sangue sulla faccia
Tu vuoi fuggire ma lei stringe forte le tue braccia
Dei nostri sogni non ne resta in giro alcuna traccia
Anche a 40 gradi dopo tutto un po si ghiaccia
I nostri cuori sono protesi
Plastica già pronta a sciogliersi
E a quanto mi pare ci facciamo male
E per quanto ne vale
Abbiam tutti dei buoni propositi
Avere una vita noi insieme
E finger che poi vada bene
Son frasi campate per aria
Ma più comunemente ipotesi e poi

Ci strapparono la carne a morsi come le iene
Ci hanno detto che esser troppo buoni qui non conviene
Siamo rabbia tigri in un gabbia senza catene
Col diavolo in corpo e tra la gente va tutto bene

Ci strapparono la carne a morsi come le iene
Ci hanno detto che esser troppo buoni qui non conviene
Siamo rabbia tigri in un gabbia senza catene
Col diavolo in corpo e tra la gente va tutto bene

La Paura, la rabbia,il rancore
Si t'hanno distrutto
E tu hai nascosto tutto
In quell'unica ventiquattrore
Il tempo che passa tu sai che non basta
E fra no non ti cambia l'umore
Non hai alcuna voglia ma la paranoia
E' li ferma che fiuta il tuo odore
E non ne parli con nessuno
Anche stanotte non parlo
Anime ferme li in stallo
Fragili come cristallo
Rum e tequila qui fanno la fila
Ma baby oggi non mi risparmio
Noi siamo le contraddizioni di tutta una vita
E ti tocca accettarlo
Tanto il tempo non ti aspetta
O lo vivi al volo e pure in fretta
Disillusi con solo una scelta
Ho scritto libertà su una manetta
Inconsapevole che tutto questo
Era in fondo la mia guerra persa
Tutto è scontato un po come quel capo da Bershka
E ormai da un po che già vivo cosi
Aperitivi coi Rivotril
Ma che vuoi farci se siamo noi i marci
Che usiamo gli abbracci per nasconder bene quei lividi
Coscienti dell'essere soli
Più freddi del ghiaccio nei poli
Restiamo animali oggi più bipolari
Con gli auricolari ed il mondo li fuori

Ci strapparono la carne a morsi come le iene
Ci hanno detto che esser troppo buoni qui non conviene
Siamo rabbia tigri in un gabbia senza catene
Col diavolo in corpo e tra la gente va tutto bene

Ci strapparono la carne a morsi come le iene
Ci hanno detto che esser troppo buoni qui non conviene
Siamo rabbia tigri in un gabbia senza catene
Col diavolo in corpo e tra la gente va tutto bene

Rivotril

Tu sais ce que j'ai appris ?
Pour avancer, il suffit de ne pas regarder en arrière.
Je te jure que j'ai essayé,
mais c'est dur dans une maison avec des murs de miroirs et de verre.
C'est le reflet qui nous fout en l'air,
comme un fantôme qui apparaît derrière moi.
Et toi qui te croyais un peu forte,
jusqu'à ce que ça t'arrive à toi.
Et cette vie nous a craché du sang à la figure.
Tu veux t'enfuir, mais elle serre tes bras fort.
De nos rêves, il ne reste aucune trace.
Même à 40 degrés, après tout, ça gèle un peu.
Nos cœurs sont tendus,
du plastique prêt à fondre.
Et apparemment, on se fait du mal.
Et pour ce que ça vaut,
on a tous de bonnes intentions.
Avoir une vie ensemble,
et faire semblant que tout va bien.
Ce sont des phrases sorties de nulle part,
mais plus communément, des hypothèses, puis...

On nous a arraché la chair à pleines dents, comme des hyènes.
On nous a dit qu'être trop bon ici ne sert à rien.
Nous sommes des tigres enragés dans une cage sans chaînes,
avec le diable au corps, et tout va bien parmi les gens.

On nous a arraché la chair à pleines dents, comme des hyènes.
On nous a dit qu'être trop bon ici ne sert à rien.
Nous sommes des tigres enragés dans une cage sans chaînes,
avec le diable au corps, et tout va bien parmi les gens.

La peur, la rage, la rancune,
elles t'ont détruit.
Et tu as tout caché
dans ces 24 heures,
le temps qui passe, tu sais que ce n'est pas assez.
Et entre nous, ça ne change pas ton humeur.
Tu n'as aucune envie, mais la paranoïa,
elle est là, immobile, qui flaire ton odeur.
Et tu n'en parles à personne.
Encore ce soir, je ne parle pas.
Des âmes figées, en veille,
fragiles comme du cristal.
Le rhum et la tequila font la queue ici,
mais baby, aujourd'hui, je ne me ménage pas.
Nous sommes les contradictions de toute une vie,
et il faut l'accepter.
Le temps ne t'attend pas,
tu le vis à fond, et même vite.
Désabusés, avec un seul choix,
j'ai écrit liberté sur une menotte.
Sans savoir que tout cela,
était au fond ma guerre perdue.
Tout est banal, comme ce vêtement de Bershka.
Et ça fait un moment que je vis comme ça.
Apéros avec du Rivotril.
Mais qu'est-ce que tu veux faire si on est les pourris,
qui utilisent les câlins pour cacher ces bleus ?
Conscients d'être seuls,
plus froids que la glace aux pôles.
On reste des animaux aujourd'hui, plus bipolaires.
Avec les écouteurs, et le monde là-bas, dehors.

On nous a arraché la chair à pleines dents, comme des hyènes.
On nous a dit qu'être trop bon ici ne sert à rien.
Nous sommes des tigres enragés dans une cage sans chaînes,
avec le diable au corps, et tout va bien parmi les gens.

On nous a arraché la chair à pleines dents, comme des hyènes.
On nous a dit qu'être trop bon ici ne sert à rien.
Nous sommes des tigres enragés dans une cage sans chaînes,
avec le diable au corps, et tout va bien parmi les gens.