Jenny - Udo Lindenberg перевод на французский

Jenny

Jenny ging noch zur Schule
Doch was da passierte
Nervte sie sehr
Die streben da rum, die Beamten von morgen
Horror vor der Zukunft, Zeugnissorgen
Gerade erst 16, doch jetzt schon keine Power mehr
Selten, daß mal einer das maul aufmacht
Und dem Pauker so richtig die Meinung sagt
Die Duckmäuser kriechen ihm lieber barsch
Für 'ne gute Note in den ... und Jenny denkt:

Weg, weg, abhauen, weg
Ich mach 'ne Biege, ich mach 'ne Fliege
Weg, weg, abhauen, weg, ich will Randale!

Jenny schloß sich ein in ihr Zimmer
Sie knallt den Saphier in die Rille
Und abends in der Küche
Klopft der Alte seine Sprüche:
Du siehst das alles durch die falsche Brille
Denk an Krise und Inflation
Sonst landest du später in der Bahnhofsmission!

Und so wühlt in ihr der totale Streß
Wie das Ungeheuer von Loch Ness
Sie träumt von Abenteuern, von der großen weiten Welt
Und dann hat sie sich an die Autobahn gestellt

Weg, weg, abhauen, weg
Ich mach 'ne Biege, ich mach 'ne Fliege
Weg, weg, abhauen, weg, ich will Randale!

Und dann kam sie an in München an der Isar
Und sie törnte sich an
Bis sie schief war wie der Turm von Pisa
Und dann rannte sie rum
Auf der Suche nach Sensationen
Sie sagte: Oh Mann, das verschärfte Leben fängt an

Und abends ging sie in den Larry-Laden
Wo die Band lärmte, für die sie so schwärmte
Da traf sie 'n Typ mit der gleichen Antenne
Und ausgerechnet der war Lehrer an 'ner Penne
Und als sie sich dann liebten
Sagte er: Jenny, weißt du, manchmal möcht ich auch
Weg, weg, abhauen, weg
- Doch flüchten hat eigentlich auch keinen Zweck
Wir könnten zwar los, auf Never Come Back
Doch die Schule ändern, das wär der wahre Gag!

Jenny

Jenny était encore à l'école
Mais ce qui s'y passait
La rendait très nerveuse
Ces types sérieux, les fonctionnaires de demain
L'horreur du futur, l'inquiétude des bulletins
À peine 16 ans, mais déjà plus de puissance
Rarement quelqu'un ouvre la bouche
Et dit vraiment ce qu'il pense au prof
Les timides se cachent plutôt derrière lui
Pour une bonne note dans le ... et Jenny pense :

Fuis, fuis, pars, fuis
Je m'enfuie, je m'envole
Fuis, fuis, pars, fuis, je veux du chaos !

Jenny s'est enfermée dans sa chambre
Elle met le saphir sur le tourne-disque
Et le soir dans la cuisine
Le vieil homme frappe avec ses paroles :
Tu vois tout ça à travers de mauvaises lunettes
Pense à la crise et à l'inflation
Sinon tu finiras plus tard dans une mission de gare !

Et donc le stress total la dévore
Comme le monstre du Loch Ness
Elle rêve d'aventures, du grand monde
Et puis elle s'est mise sur l'autoroute

Fuis, fuis, pars, fuis
Je m'enfuie, je m'envole
Fuis, fuis, pars, fuis, je veux du chaos !

Et puis elle est arrivée à Munich, à l'Isar
Et elle s'est soûlée
Jusqu'à ce qu'elle soit penchée comme la tour de Pise
Et puis elle a couru partout
À la recherche de sensations fortes
Elle a dit : Oh mec, la vie intense commence

Et le soir, elle est allée au Larry's
Où le groupe faisait du bruit, dont elle était si amoureuse
Elle a rencontré un type avec la même antenne
Et c'était justement un professeur dans un collège
Et quand ils se sont aimés
Il a dit : Jenny, tu sais, parfois j'aimerais aussi
Fuis, fuis, pars, fuis
- Mais fuir n'a finalement aucun sens
On pourrait partir, sur Never Come Back
Mais changer l'école, ce serait le vrai gag !