Текст и перевод песни Umm Kulthum - Al atlal

Al atlal

يا فؤادي لا تسل أين الهوى
كان صرحاً من خيالٍ فهوى
يا فؤادي لا تسل أين الهوى
كان صرحاً من خيالٍ فهوى
إسقني وأشرب على أطلاله
وأروِ عني طالما الدمع روى
كيف ذاك الحب أمسى خبراً
وحديثاً من أحاديث الجوى
سقني وأشرب على أطلاله
وأروِ عني طالما الدمع روى
كيف ذاك الحب أمسى خبراً
وحديثاً من أحاديث الجوى

لست أنساك وقد أغريتني
بفمٍ عذب المناداة رقيقْ
لست أنساك وقد أغريتني
بفمٍ عذب المناداة رقيقْ
ويدٍ تمتد نحوي كيد
من خلال الموج مدت لغريق ْ
وبريقاً يظمأ الساري له
أين في عينيك ذياك البريق ْ

يا حبيباً زرت يوماً أيكه
طائر الشوق أغني ألمي
يا حبيباً زرت يوماً أيكه
طائر الشوق أغني ألمي
لك إبطاء المدل المنعم
وتجني القادر المحتكمٍ
وحنيني لك يكوي أضلعي
والثواني جمرات في دمي

يا حبيباً زرت يوماً أيكه
طائر الشوق أغني ألمي
يا حبيباً زرت يوماً أيكه
طائر الشوق أغني ألمي
لك إبطاء المدل المنعم
وتجني القادر المحتكمٍ
وحنيني لك يكوي أضلعي
والثواني جمرات في دمي

إعطني حريتي أطلق يديَّ
إنني أعطيت ما استبقيت شيَّ
إعطني حريتي أطلق يديَّ
إنني أعطيت ما استبقيت شيَّ
آه من قيدك أدمى معصمي
لم أبقيه وما أبقى عليَّ
ما احتفاظي بعهودٍ لم تصنها
وإلام الأسر والدنيا لديَّ

إعطني حريتي أطلق يديَّ
إنني أعطيت ما استبقيت شيَّ
إعطني حريتي أطلق يديَّ
إنني أعطيت ما استبقيت شيَّ
آه من قيدك أدمى معصمي
لم أبقيه وما أبقى عليَّ
ما احتفاظي بعهودٍ لم تصنها
وإلام الأسر والدنيا لديَّ

إعطني حريتي أطلق يديَّ
إنني أعطيت ما استبقيت شيَّ
إعطني حريتي أطلق يديَّ
إنني أعطيت ما استبقيت شيَّ
آه من قيدك أدمى معصمي
لم أبقيه وما أبقى عليَّ
ما احتفاظي بعهودٍ لم تصنها
وإلام الأسر والدنيا لديَّ

أين من عيني حبيبُ ساحرٌ
في عز وجلال وحياء
أين من عيني حبيبُ ساحرٌ
في عز وجلال وحياء
واثق الخطوة يمشي ملكاً
ظالم الحسن
شهي الكبرياء
عبق السحر كأنفاس الربى
ساهم الطرف كأحلام المساء

أين مني مجلس أنت به
فتنةٌ تمت سناء وسنى
وأنا حبٌ وقلبٌ هائمُ
وفراش حائرٌ منك دنا
ومن الشوق رسولٌ بيننا
ونديمُ قدم الكأس لنا
ومن الشوق رسولٌ بيننا
ونديمُ قدم الكأس لنا
ومن الشوق رسولٌ بيننا
ونديمُ قدم الكأس لنا
هل رأى الحب سكارى مثلنا
كم بنينا من خيالٍ حولنا
هل رأي الحب سكاري مثلنا
كم بنينا من خيال حولنا
ومن الشوق رسولٌ بيننا
ونديمُ قدم الكأس لنا
ومشينا فى طريق مقمرٍ
تثب الفرحة فيه قبلنا
وضحكنا ضحك طفلين معاً
وعدوّنا فسبقنا ظلنا

وانتبهنا بعد ما زال الرحيق
وأفقنا ليت أنّا لا نفيق
وانتبهنا بعد ما زال الرحيق
وأفقنا ليت أنّا لا نفيق
يقظة طاحت بأحلام الكرى
.وتولى الليل والليل صديق
وإذا النور نذيرٌ طالعٌ .وإذا الفجر مطلٌ كالحريق
وإذا الدنيا كما نعرفها
وإذا الأحباب كلٌّ في طريق

أيها الساهر تغفو . تذكر العهد وتصحو
وإذا ما التأم جرح . جدّ بالتذكار جرحُ
فتعلّم كيف تنسى . وتعلّم كيف تمحو
أيها الساهر تغفو . تذكر العهد وتصحو
وإذا ما التأم جرح . جدّ بالتذكار جرحُ
فتعلّم كيف تنسى . وتعلّم كيف تمحو

يا حبيبي كل شئٍ بقضاء
ما بأيدينا خلقنا تعساء
يا حبيبي كل شئٍ بقضاء
ما بأيدينا خلقنا تعساء
ربما تجمعنا أقدارنا
ذات يوم بعد ما عز اللقاء
فإذا أنكر خل خله .
وتلاقينا لقاء الغرباء
ومضى كل إلى غايته
لا تقل شئنا فإن الحظَّ شاء
End

Les ruines

Ô mon cœur, ne me demande pas où est l'amour,
C'était un palais d'illusion qui s'est effondré.
Ô mon cœur, ne me demande pas où est l'amour,
C'était un palais d'illusion qui s'est effondré.
Sers-moi à boire et laisse-moi boire sur ses ruines,
Et étanche ma soif tant que mes larmes coulent.
Comment cet amour est-il devenu une légende
Et une histoire racontée par les amants ?
Sers-moi à boire et laisse-moi boire sur ses ruines,
Et étanche ma soif tant que mes larmes coulent.
Comment cet amour est-il devenu une légende
Et une histoire racontée par les amants ?

Je ne peux t'oublier, tu m'as ensorcelé
Par une bouche dont les appels étaient doux et tendres.
Je ne peux t'oublier, tu m'as ensorcelé
Par une bouche dont les appels étaient doux et tendres.
Et une main qui s'étendait vers moi comme celle
Qui, à travers les vagues, se tend vers un noyé.
Et un éclat qui désaltérait le voyageur assoiffé,
Où est-il dans tes yeux, cet éclat ?

Mon amour, j'ai un jour visité ton bosquet
Où l'oiseau du désir chantait ma douleur.
Mon amour, j'ai un jour visité ton bosquet
Où l'oiseau du désir chantait ma douleur.
Tu as la lenteur d'un être gâté et choyé,
Et la cruauté d'un être puissant et arbitraire.
Mon désir pour toi brûle mes entrailles,
Et chaque seconde est une braise dans mon sang.

Mon amour, j'ai un jour visité ton bosquet
Où l'oiseau du désir chantait ma douleur.
Mon amour, j'ai un jour visité ton bosquet
Où l'oiseau du désir chantait ma douleur.
Tu as la lenteur d'un être gâté et choyé,
Et la cruauté d'un être puissant et arbitraire.
Mon désir pour toi brûle mes entrailles,
Et chaque seconde est une braise dans mon sang.

Rends-moi ma liberté, délivre mes mains.
Je t'ai tout donné, je n'ai rien gardé pour moi.
Rends-moi ma liberté, délivre mes mains.
Je t'ai tout donné, je n'ai rien gardé pour moi.
Ah, tes chaînes ont blessé mes poignets,
Je ne les ai pas gardées, et elles ne me retiennent plus.
Pourquoi devrais-je honorer des promesses non tenues ?
Et pourquoi serais-je prisonnière alors que le monde m'appartient ?

Rends-moi ma liberté, délivre mes mains.
Je t'ai tout donné, je n'ai rien gardé pour moi.
Rends-moi ma liberté, délivre mes mains.
Je t'ai tout donné, je n'ai rien gardé pour moi.
Ah, tes chaînes ont blessé mes poignets,
Je ne les ai pas gardées, et elles ne me retiennent plus.
Pourquoi devrais-je honorer des promesses non tenues ?
Et pourquoi serais-je prisonnière alors que le monde m'appartient ?

Rends-moi ma liberté, délivre mes mains.
Je t'ai tout donné, je n'ai rien gardé pour moi.
Rends-moi ma liberté, délivre mes mains.
Je t'ai tout donné, je n'ai rien gardé pour moi.
Ah, tes chaînes ont blessé mes poignets,
Je ne les ai pas gardées, et elles ne me retiennent plus.
Pourquoi devrais-je honorer des promesses non tenues ?
Et pourquoi serais-je prisonnière alors que le monde m'appartient ?

Où est-il, cet amant enchanteur que mes yeux ont connu,
Dans sa gloire, sa grandeur et sa pudeur ?
Où est-il, cet amant enchanteur que mes yeux ont connu,
Dans sa gloire, sa grandeur et sa pudeur ?
Confiant dans sa démarche, marchant comme un roi,
Injustement beau,
L'orgueil même.
Son parfum de magie, comme l'haleine des montagnes,
Son regard rêveur, comme les songes du soir.

Où est le lieu où tu étais présent,
Une tentation, rayonnant de beauté et de splendeur ?
Et moi, un cœur aimant et égaré,
Et un lit désolé que tu as approché.
Et le désir était notre messager,
Et le vin notre compagnon.
Et le désir était notre messager,
Et le vin notre compagnon.
Et le désir était notre messager,
Et le vin notre compagnon.
L'amour a-t-il jamais vu d'aussi ivres que nous ?
Combien de rêves avons-nous construits autour de nous ?
L'amour a-t-il jamais vu d'aussi ivres que nous ?
Combien de rêves avons-nous construits autour de nous ?
Et le désir était notre messager,
Et le vin notre compagnon.
Et nous avons marché sur un chemin baigné de lune,
Où la joie nous précédait.
Et nous avons ri comme deux enfants,
Et nos ennemis, jaloux, nous ont suivi de leur ombre.

Et nous nous sommes réveillés après la disparition du nectar,
Et nous avons souhaité ne jamais nous réveiller.
Et nous nous sommes réveillés après la disparition du nectar,
Et nous avons souhaité ne jamais nous réveiller.
Un réveil qui a brisé nos rêves,
Et la nuit est tombée, la nuit notre amie.
Et voici que la lumière annonce un nouveau jour, et que l'aube se lève comme un incendie.
Et le monde est tel que nous le connaissons,
Et chacun suit son propre chemin.

Ô toi qui veille, endors-toi, souviens-toi de notre promesse, puis réveille-toi.
Et si une blessure guérit, ravive-la par le souvenir.
Apprends à oublier et apprends à effacer.
Ô toi qui veille, endors-toi, souviens-toi de notre promesse, puis réveille-toi.
Et si une blessure guérit, ravive-la par le souvenir.
Apprends à oublier et apprends à effacer.

Mon amour, tout est écrit,
Nous sommes nés malheureux, nous n'y pouvons rien.
Mon amour, tout est écrit,
Nous sommes nés malheureux, nous n'y pouvons rien.
Peut-être que le destin nous réunira
Un jour, après une longue séparation.
Et si l'ami oublie son ami,
Et que nous nous rencontrions comme des étrangers,
Et que chacun suive son chemin,
Ne t'en plains pas, car c'est le destin.
Fin