Текст и перевод песни Vanessa Paradis feat. Benjamin Biolay - Station quatre-septembre (Live Nuits de Fourvière, théâtre antique, Lyon / 2014)

Station quatre-septembre (Live Nuits de Fourvière, théâtre antique, Lyon / 2014)

On s'est connus un matin station Quatre-Septembre
Reconnus dès le lendemain pour aller boire un café
Ensemble
On en a fait du chemin du moins il me semble
Depuis le premier verre de vin au dernier baiser sans la
Langue
On a connu les arrières-cours les frimas de décembre
Les ingénues qui portent court qui font du pied aux
Pieds tendres
Les nuits moites allongés sur le coco et la cendre
Le vin chenu la misère nue mais quel bonheur ensemble
Même au siècle prochain j'en parlerai encore
Même au siècle prochain j'en parlerai encore
Même au siècle prochain j'en pleurerai encore
Même au siècle prochain j'en pleurerai encore
On s'est perdus un matin station Quatre-Septembre
Éperdus ivres de ce vin qui vous fait les yeux en amande
On a rasé quelques murs toi levé quelques jambes
Eu des pensées bien saugrenues dire adieu à ces grands
Ensembles
Adieu nuits tendres adieu caresses adieu lait à l'amande
Adieu relative allégresse de prendre un café ensemble
Même au siècle prochain j'en parlerai encore
Même au siècle prochain j'en parlerai encore
Même au siècle prochain j'en pleurerai encore
Même au siècle prochain j'en pleurerai encore

Station Quatre-Septembre (Live Nuits de Fourvière, théâtre antique, Lyon / 2014)

We met one morning at the Quatre-Septembre station
Recognised right from the next day when we went for coffee
Together
We've come a long way or so it seems to me
From that first glass of wine to that last kiss without a
Tongue
We've known the back alleys, the cold of December
The naive girls who wear short skirts and tap their
Feet
The humid nights, stretched out on coconut and ash
The old wine, the raw misery, but what happiness together
Even a century from now, I'll still be talking about it
Even a century from now, I'll still be talking about it
Even a century from now, I'll still be weeping about it
Even a century from now, I'll still be weeping about it
We got lost one morning at the Quatre-Septembre station
Lost and drunk on that wine that makes your eyes almond-shaped
We tore down a few walls, you lifted a few legs
Had some crazy thoughts, saying goodbye to those great
Moments
Goodbye tender nights, goodbye caresses, goodbye almond milk
Goodbye to the relative happiness of having coffee together
Even a century from now, I'll still be talking about it
Even a century from now, I'll still be talking about it
Even a century from now, I'll still be weeping about it
Even a century from now, I'll still be weeping about it