Vinicius de Moraes - O Homem - перевод текста песни на французский

Текст и перевод песни Vinicius de Moraes - O Homem




O Homem
L'Homme
Era finalmente, e definitivamente, o Homem.
C'était enfin, et définitivement, l'Homme.
Viera para ficar. Tinha nos olhos
Il était venu pour rester. Il avait dans les yeux
A força de um propósito: permanecer, vencer as solidões
La force d'un objectif : rester, vaincre les solitudes
E os horizontes, desbravar e criar, fundar
Et les horizons, explorer et créer, fonder
E erguer. Suas mãos
Et ériger. Ses mains
não traziam outras armas
Ne portaient plus d'autres armes
Que as do trabalho em paz. Sim,
Que celles du travail en paix. Oui,
Era finalmente o Homem: o Fundador. Trazia no rosto
C'était enfin l'Homme : le Fondateur. Il portait sur son visage
A antiga determinação dos bandeirantes,
L'ancienne détermination des pionniers,
Mas não eram o ouro e os diamantes o objeto
Mais ce n'était plus l'or et les diamants qui étaient l'objet
De sua cobiça. Olhou tranqüilo o sol
De sa convoitise. Il regarda tranquillement le soleil
Crepuscular, a iluminar em sua fuga para a noite
Crépusculaire, éclairant dans sa fuite vers la nuit
Os soturnos monstros e feras do poente.
Les monstres et les bêtes sombres du couchant.
Depois mirou as estrelas, a luzirem
Puis il fixa les étoiles, brillant
Na imensa abóbada suspensa
Dans l'immense voûte suspendue
Pelas invisíveis colunas da treva.
Par les colonnes invisibles des ténèbres.
Sim, era o Homem...
Oui, c'était l'Homme...
Vinha de longe, através de muitas solidões,
Il venait de loin, à travers de nombreuses solitudes,
Lenta, penosamente. Sofria ainda da penúria
Lentement, péniblement. Il souffrait encore de la pénurie
Dos caminhos, da dolência dos desertos,
Des chemins, de la douleur des déserts,
Do cansaço das matas enredadas
De la fatigue des forêts enchevêtrées
A se entredevorarem na luta subterrânea
Qui s'entredévorent dans la lutte souterraine
De suas raízes gigantescas e no abraço uníssono
De leurs racines gigantesques et dans l'étreinte unissonne
De seus ramos. Mas agora
De leurs branches. Mais maintenant
Viera para ficar. Seus pés plantaram-se
Il était venu pour rester. Ses pieds se sont plantés
Na terra vermelha do altiplano. Seu olhar
Sur la terre rouge du haut plateau. Son regard
Descortinou as grandes extensões sem mágoa
A découvert les vastes étendues sans méchanceté
No círculo infinito do horizonte. Seu peito
Dans le cercle infini de l'horizon. Sa poitrine
Encheu-se do ar puro do cerrado. Sim, ele plantaria
S'est remplie de l'air pur du cerrado. Oui, il planterait
No deserto uma cidade muita branca e muito pura...
Dans le désert une ville très blanche et très pure...






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