Текст и перевод песни Vold Book - En Plein Air

En Plein Air

I am a clockmaker of fine machinery
Time pieces of various kinds; a crafts-
Man apprentice, who designs and
Precisely builds by hand
Unwinding everything; and treating
Carefully the balance spring, and the
Escapement, which advances
The clock's hands

My wife and daughter live above our shop
With me; our Giselle is eleven years old
She dreams of travelling to the stars
We nurture in her this impulse
And believe she shall go far
But quietly, in the still of night
Discuss the world as it truly is

We live nearby the university in
Montpellier, and every weekend take
A picnic, on the campus grounds
Discussing everything there is
Excepting of course, of how women
Are not permitted to attend, class

She's a smart one, my Giselle
And Anna knows her best
She asked about the men who
Emerge from the halls of the school
Wondering where all the girls are, and
Why there's no one there like her
We decided it was best to remain silent
For now, and redirect her thoughts

So closed are the opportunities
But she may yet carve a
Hole in the wall
To escape her place in her season
Making cracks, with reason
Spinning on to another world
Where her heart can grow bolder
Circumstance will change
But her core remains the same
To stream the curtain of night
Across far-reaching plains
And lift the sun to
Where no one has before
This cause is all there is, beneath
The seas of passing vision
Within channels of light rays
Harmless; and directed
Upon their course
Sprouting forth even the most
Obstinate seed, that shall
One day bloom
We are all born too early
In this handsome ballet
Of tragedy and hardship
This symphony of adversity
To overcome, with grace and ease

Giselle looks up through the trees
And wonders about the sun
Why it is so yellow, and why
The sky is so very blue
It is blue yes, for reasons that you
Have not yet encountered; however
The sun, our benevolent sun
Is not yellow at all
This is just an illusion, caused by
Atmosphere and light
At night, once it has disappeared
Beneath the horizon, pearls
Of outer space come out
To grace your eyes with visions
And fill our hearts with dreams
Of what may come from you
She falls asleep, and Anna and I retreat
To the chambers where we lay down
Without answers, to the mysteries
Of the Earth
Searching for an explanation
And trying to solve the clock
Which moves as slowly
As possible

From the town where I was born
To the place where I am now
All is destined to come undone
'Cept the truth of what was all along
Unglued from the source of creation
We fade into gentle oblivion
But do not be forgotten or remembered
As unfair, cover me in blankets of
Winterlong prayers
Near the rocky cliffside, through
The elder wood of silence
I am not alone, in this world
Of Venus and Mars

Oh dear Giselle, do not remove
Your gaze from the stars
Your force of will, towering large
Is vital to the future of the balance
Across an open glacier, and resting
In Alaskan skies, your eyes so naked
And full of hope, call us home
Where the overarching themes
Come to rest, laid bare

En Plein Air

Je suis horloger de précision,
Créateur de pièces d'horlogerie diverses ; un artisan-
Apprenti, qui conçoit et
Fabrique avec précision à la main
Déroulant chaque élément ; et traitant
Avec soin le spiral, et l'échappement,
Qui fait avancer
Les aiguilles de l'horloge.

Ma femme et ma fille vivent au-dessus de notre boutique
Avec moi ; notre Giselle a onze ans
Elle rêve de voyager vers les étoiles
Nous nourrissons en elle cet élan
Et croyons qu'elle ira loin
Mais discrètement, dans le calme de la nuit
Nous parlons du monde tel qu'il est vraiment

Nous habitons près de l'université à
Montpellier, et chaque week-end nous prenons
Un pique-nique, sur le campus
Discutant de tout ce qu'il y a
Sauf bien sûr, du fait que les femmes
Ne sont pas autorisées à assister aux cours

Elle est intelligente, ma Giselle
Et Anna la connaît mieux que personne
Elle a posé des questions sur les hommes qui
Sortent des couloirs de l'école
Se demandant où sont toutes les filles, et
Pourquoi il n'y a personne comme elle là-bas
Nous avons décidé qu'il valait mieux garder le silence
Pour l'instant, et rediriger ses pensées

Si fermées sont les opportunités
Mais elle pourrait bien se frayer un
Passage dans le mur
Pour échapper à sa place en cette saison
Créant des fissures, avec raison
Tournant vers un autre monde
Où son cœur peut grandir
Les circonstances changeront
Mais son essence reste la même
Déployer le rideau de la nuit
Sur des plaines lointaines
Et lever le soleil là où
Personne n'est allé auparavant
Cette cause est tout ce qu'il y a, sous
Les mers de visions passagères
Dans les canaux de rayons lumineux
Inoffensifs ; et dirigés
Sur leur course
Faisant germer même la plus
Obstinée des graines, qui
Un jour fleurira
Nous sommes tous nés trop tôt
Dans ce beau ballet
De tragédie et de difficultés
Cette symphonie d'adversité
À surmonter, avec grâce et aisance

Giselle lève les yeux vers les arbres
Et s'interroge sur le soleil
Pourquoi est-il si jaune, et pourquoi
Le ciel est-il si bleu
Il est bleu oui, pour des raisons que tu
N'as pas encore rencontrées ; cependant
Le soleil, notre soleil bienveillant
N'est pas jaune du tout
C'est juste une illusion, causée par
L'atmosphère et la lumière
La nuit, une fois qu'il a disparu
Sous l'horizon, les perles
De l'espace apparaissent
Pour honorer tes yeux de visions
Et remplir nos cœurs de rêves
De ce que tu pourras accomplir
Elle s'endort, et Anna et moi nous retirons
Dans les chambres où nous nous allongeons
Sans réponses, aux mystères
De la Terre
Cherchant une explication
Et essayant de résoudre l'horloge
Qui avance aussi lentement
Que possible

De la ville où je suis né
À l'endroit où je suis maintenant
Tout est destiné à se défaire
Sauf la vérité de ce qui était depuis le début
Détachés de la source de la création
Nous nous fondons dans un doux oubli
Mais ne sois ni oublié ni remémoré
Comme injuste, couvre-moi de couvertures de
Prières hivernales
Près de la falaise rocheuse, à travers
Le vieux bois silencieux
Je ne suis pas seul, dans ce monde
De Vénus et Mars

Oh chère Giselle, ne détourne pas
Ton regard des étoiles
Ta force de volonté, imposante
Est vitale pour l'avenir de l'équilibre
Sur un glacier ouvert, et reposant
Dans les cieux d'Alaska, tes yeux si purs
Et pleins d'espoir, nous appellent à la maison
Où les thèmes primordiaux
Viennent se reposer, mis à nu