Revenir Bientôt - William Sheller перевод на английский

Revenir Bientôt

Des papiers légers s'envolent encore dans la ville
Et je suis déjà loin devant
Du haut de ta rue vers des jardins tranquilles
Et leur chemin de sable blanc.

Je marche au soleil qui refait le monde
Chaque jour un ciel nouveau
Comme un nuage où va ma vie vagabonde
Comme un mirage au fil de l'eau.

J'ai tant besoin de revoir tant d'images
Dont la mémoire me fait défaut
Je vais reprendre un déjà bien loin voyage
Dont je ne pense pas Revenir Bientôt.

Les oiseaux légers qui se forment en fil
Se laissent emporter par le vent
D'ici la route est un peu plus difficile
Au fil des jours au gré du temps.

Je vais sous la pluie qui nourrit le monde
Et se perd dans les ruisseaux
J'entend les histoires du tonnerre qui gronde
Et pleure au long des arbres hauts.

Etait-ce utile de rester davantage
Fallait-il se dire à tantôt
Je vais reprendre un déjà bien long voyage
Dont je ne pense pas Revenir Bientôt.

Si d'aventure j'ai laissé quelques traces
Elles s'en iront comme tout là-haut
Les longs traits blancs derrière les avions qui passent
Oh je ne pense pas Revenir Bientôt.

I'll Be Back Soon

Still, papers flutter in the breeze of this town,
And before me I walk farther ahead,
From the height of your street unto gardens serene
With their footpaths of glistening white sand.

I stride in the sunlight that renews the earth,
Each day a brand-new heaven above,
Like a cloud where my heart drifts without aim
Like a mirage dancing on the water.

I yearn to see again so many sights,
That my memory fails to recall,
I'll resume a journey long since postponed,
From which I doubt I'll Be Back Soon.

Light birds form a line drawn in the sky,
Borne aloft by the gusts of the wind,
The road ahead will prove somewhat more arduous
Through the cycle of days and the sequence of time.

I wander beneath the rain that nourishes the earth
And seeps into the streams below,
I hear tales from the thunder that rumbles afar
And weeps a lament for the towering trees.

Was it wise to have lingered so long,
Did we truly need to bid each other farewell?
I'll resume a journey long since put off,
From which I doubt I'll Be Back Soon.

If perchance I should leave a trace behind me,
Like those lines traced above,
Long white trails left by planes as they fly,
Oh, I doubt I'll Be Back Soon.