Текст и перевод песни Witness - Sylvia Plath

Sylvia Plath

Catch me on my downfall
Recommend a path to climb
Help me bury hatchets after we finish this ax to grind
Meet me by the orchid
Teach me how to paint a portrait of life
I just might, show you the one I recorded
I forfeited before, booked tour, planned to skip town
Set up by the river that shivers whenever kids drown
This sound is dedicated to devils in dresses
That collect the heads of sexists men to decorate their necklace
Adorn their breasts with broken hearts and medals of bitterness
Trading angel wings so they can share a pair with Icarus
In the midst of this, she sits alone, burning sandalwood
No return on the girl in the mirror labeled damaged goods
Women fight with competition
Men fight with inkblots
Girls stab backs and boys fight with slingshots
When God breathes a little life in my windsock
Imma pray she flies free when she has her wings chopped
First to the last, dress the women in black
Well studied students of the school of Sylvia Plath
They got me down to science
Figured out the chemistry
Thank you for being the birth and the death of me
Rest in peace love, stab me with your forked tongue
Here's my back to pull your sword from when the inner war's done
I know a girl who brings sun from the storm
I know a girl who wants to run from the norm
I know a girl who wants a father figure form
And she'll make him feel loved drawing blood from her thorns
Never burn a bra if you're seeking support
And it isn't your affection that he's beating you for
I see millions of inner children that you've killed in your past
My beloved students of the school of Sylvia Plath
Don't point a finger
I didn't distort the picture
Wake up, look inside, take a look at your sisters and just
Rest

Amongst the cobwebs in the attic sits my sister's rocking horse
And the creaking still echoes in spite of my mothers cringing
When the snow starting falling, she finally locked the door
To mute the whispers of winter and it's painfully subtle singing
(Snow Angels don't die) I can barely remember
I've been busy building walls since the month of November
She was painted in the leaves of autumn before the storm
Borrowed my scarf that morning, promise me it kept her warm
Promise me she saw flowers, promise me she heard birds chirping
Sitting by the window sill, when she opened her curtain
Drape the snow like velvet over cheekbones, leaving her impression
The moment just before she leaves home, i'm tracing the shape of the part of me she pillaged, and in stillness, she got to see the seasons fade
Annie, I'm sorry that I spilled hot chocolate on your dress and made you cry that morning on easter
Make me a shade of green, stripe the heavens as a message to let me know you got the toys by your climbing tree
This forest wears your shadow and its roots bear your essence
And it doesn't plan to change, for as far as I can see.
(If you need a nightlight, paint me a rainbow
Look both ways, wipe the snow from your halo
If you need anything, you can always say so
I'm in the place where you left your snow angel)

Sylvia Plath

Attrape-moi dans ma chute,
Conseille-moi un chemin à gravir.
Aide-moi à enterrer les haches après que nous ayons fini de les aiguiser.
Retrouve-moi près de l'orchidée,
Apprends-moi à peindre un portrait de la vie.
Je pourrais bien te montrer celui que j'ai enregistré.
J'ai déclaré forfait avant, réservé une tournée, prévu de quitter la ville.
Installée près de la rivière qui frissonne quand les enfants se noient.
Ce son est dédié aux diables en robes
Qui collectionnent les têtes des hommes sexistes pour décorer leurs colliers,
Ornent leurs poitrines de cœurs brisés et de médailles d'amertume,
Échangeant leurs ailes d'ange pour pouvoir les partager avec Icare.
Au milieu de tout ça, elle est assise seule, brûlant du bois de santal.
Aucun retour sur la fille dans le miroir étiquetée "marchandise endommagée".
Les femmes se battent avec la compétition,
Les hommes se battent avec des taches d'encre.
Les filles se poignardent dans le dos et les garçons se battent avec des lance-pierres.
Quand Dieu souffle un peu de vie dans ma manche à air,
Je prie pour qu'elle vole librement quand ses ailes seront coupées.
Du premier au dernier, habillez les femmes en noir,
Des étudiantes studieuses de l'école Sylvia Plath.
Elles m'ont ramené à la science,
Ont compris la chimie.
Merci d'être la naissance et la mort de moi.
Repose en paix mon amour, poignarde-moi avec ta langue fourchue.
Voici mon dos pour retirer ton épée quand la guerre intérieure sera terminée.
Je connais une fille qui apporte le soleil après la tempête,
Je connais une fille qui veut fuir la norme,
Je connais une fille qui veut une figure paternelle
Et elle le fera se sentir aimé en tirant le sang de ses épines.
Ne brûle jamais de soutien-gorge si tu cherches du soutien
Et ce n'est pas ton affection pour laquelle il te bat.
Je vois des millions d'enfants intérieurs que tu as tués dans ton passé,
Mes chères étudiantes de l'école Sylvia Plath.
Ne pointez pas du doigt,
Je n'ai pas déformé l'image.
Réveillez-vous, regardez à l'intérieur, jetez un coup d'œil à vos sœurs et simplement
Reposez-vous.

Parmi les toiles d'araignées du grenier se trouve le cheval à bascule de ma sœur
Et le grincement résonne encore malgré les grimaces de ma mère.
Quand la neige s'est mise à tomber, elle a finalement fermé la porte
Pour étouffer les murmures de l'hiver et son chant douloureusement subtil.
(Les anges de neige ne meurent pas) Je me souviens à peine,
J'ai été occupée à construire des murs depuis le mois de novembre.
Elle a été peinte dans les feuilles d'automne avant la tempête,
Elle a emprunté mon écharpe ce matin-là, promets-moi qu'elle l'a gardée au chaud.
Promets-moi qu'elle a vu des fleurs, promets-moi qu'elle a entendu des oiseaux chanter
Assise sur le rebord de la fenêtre, lorsqu'elle a ouvert son rideau.
Draper la neige comme du velours sur ses pommettes, laissant son empreinte.
Le moment juste avant qu'elle ne quitte la maison, je retrace la forme de la partie de moi qu'elle a pillée, et dans le calme, elle a pu voir les saisons s'estomper.
Annie, je suis désolée d'avoir renversé du chocolat chaud sur ta robe et de t'avoir fait pleurer ce matin de Pâques.
Fais de moi une nuance de vert, raye le ciel comme un message pour me faire savoir que tu as les jouets près de ton arbre à grimper.
Cette forêt porte ton ombre et ses racines portent ton essence
Et elle n'a pas l'intention de changer, pour autant que je puisse le voir.
(Si tu as besoin d'une veilleuse, peins-moi un arc-en-ciel,
Regarde des deux côtés, essuie la neige de ton auréole.
Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux toujours le dire,
Je suis à l'endroit où tu as laissé ton ange de neige.)