Текст и перевод песни Yesim Salkim - Mehtaba Karşı

Mehtaba Karşı

Kayıplarım kazançlarımdan çok
Ama daha yolum var yürüyeceğim
Şaşmadım hiç doğrumdan kendimden
Bu uğurda daha çok sürüneceğim

Üç günlük dünyada üç günlük dostluklar
Gemi uğruna terk edilen filikalar
Hani nerde beni ben yapan insanlar
Nerde hiç bitmeyecek sandığımız baharlar

Ah mehtaba karşı kadehler dolmuş yine buzlu
Hayat denilen yol ne dolambaçlı ne tozlu
Can bile ihanet ediyorken bedenine
Yine düşüyor ay gecenin tam üzerine

Kayıplarım kazançlarımdan çok
Ama daha yolum var yürüyeceğim
Şaşmadım hiç doğrumdan kendimden
Bu uğurda daha çok sürüneceğim

Üç günlük dünyada üç günlük dostluklar
Gemi uğruna terk edilen filikalar
Hani nerde beni ben yapan insanlar
Nerde hiç bitmeyecek sandığımız baharlar

Ah mehtaba karşı kadehler dolmuş yine buzlu
Hayat denilen yol ne dolambaçlı ne tozlu
Can bile ihanet ediyorken bedenine
Yine düşüyor ay gecenin tam üzerine

Ah mehtaba karşı kadehler dolmuş yine buzlu
Hayat denilen yol ne dolambaçlı ne tozlu
Can bile ihanet ediyorken bedenine
Yine düşüyor ay gecenin tam üzerine

Face à la Lune

Mes pertes dépassent mes gains
Mais j'ai encore du chemin à parcourir
Je n'ai jamais dévié de mon droit chemin, de moi-même
Pour cette cause, je ramperai encore longtemps

Dans ce monde de trois jours, des amitiés de trois jours
Des barques abandonnées pour le navire
Où sont les gens qui m'ont fait ce que je suis ?
Où sont ces printemps que nous pensions éternels ?

Ah, face à la lune, les verres sont remplis de glace encore une fois
Ce chemin appelé la vie, combien il est sinueux et poussiéreux
Même l'âme trahit son corps
La lune retombe encore sur la nuit

Mes pertes dépassent mes gains
Mais j'ai encore du chemin à parcourir
Je n'ai jamais dévié de mon droit chemin, de moi-même
Pour cette cause, je ramperai encore longtemps

Dans ce monde de trois jours, des amitiés de trois jours
Des barques abandonnées pour le navire
Où sont les gens qui m'ont fait ce que je suis ?
Où sont ces printemps que nous pensions éternels ?

Ah, face à la lune, les verres sont remplis de glace encore une fois
Ce chemin appelé la vie, combien il est sinueux et poussiéreux
Même l'âme trahit son corps
La lune retombe encore sur la nuit

Ah, face à la lune, les verres sont remplis de glace encore une fois
Ce chemin appelé la vie, combien il est sinueux et poussiéreux
Même l'âme trahit son corps
La lune retombe encore sur la nuit